Henri Beaugé-Berubé

militaire français
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Henri Beaugé-Berubé, né Henri Eugène Marie Beaugé le à Brest et mort le à Paris 13e[1],[2] est un militaire français, compagnon de la Libération.

Henri Beaugé-Berubé
Henri Beaugé-Berubé

Nom de naissance Henri Eugène Marie Beaugé-Berubé
Naissance
Brest
Décès (à 94 ans)
13e arrondissement de Paris
Origine Drapeau de la France France
Allégeance Armée de terre
Grade Lieutenant-colonel de réserve
Années de service 19401965
Conflits Deuxième Guerre mondiale
Distinctions Commandeur de la Légion d'honneur
Compagnon de la Libération
Croix de guerre 1939-1945

Famille

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Membre de la famille Beaugé, du manoir de Lossulien, il est le fils de Lucien Beaugé, officier de marine et océanographe[3], et de Marie-Caroline Berubé. Il accole au nom de son père celui de sa mère en 1965. Il a comme frères et sœurs : Jean, Marie-Thérèse, André, prêtre-ouvrier et biologiste[4], François, dit Fanchik ou Saïk, Claude, Jacques, dit Jacques Lebreton, écrivain, Louise, Michel[5].

Il est le père d'Anne Soupa, bibliste[6].

Biographie

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Il étudie à l'École nationale d'Arts et Métiers (ENAM).

Après l'armistice du 22 juin 1940, il décide de quitter la France et s'embarque au Conquet pour la Grande-Bretagne avec son frère Jacques.

Il s'engage dans les Forces françaises libres (FFL) le . Il intègre alors le bataillon de chasseurs de Camberley et suit les cours de l’École des élèves officiers de la France libre, avant de participer, comme aspirant au Bataillon de marche n° 3, à la campagne de Libye de 1942 à 1943. Après ce, est nommé chef de section antichars au Bataillon de marche n°4, où il fait les campagnes d'Italie et de Tunisie.

En reconnaissance près du lac de Bolsena, le , il reçoit une blessure au bras. Il est promu lieutenant.

Le , il participe au débarquement de Provence à Cavalaire.

À Lomontot, le , il s'illustre dans une manœuvre de ses canons qui détruisent des nids de mitrailleuses.

Le , lors de l'assaut de l'ouvrage du Col de Brouis, il se fait remarquer pour ses tirs particulièrement précis sur les tourelles et dans les embrasures.

À la fin de la guerre, il est, de 1947 à 1949, aide de camp du général Koenig, gouverneur militaire de la zone d'occupation française en Allemagne.

Il est ensuite, dix ans durant, officier des Affaires indigènes, avant d'être détaché auprès du gouvernement du Maroc pour l'administration provinciale, puis de diriger le centre pétrolier d'Hassi Messaoud de 1960 à 1963. De 1963 à 1971, il est chargé pour la DATAR de la création des parcs naturels régionaux en France.

Il quitte l'armée avec le grade de lieutenant-colonel de réserve en 1965.

Enfin, il est directeur du centre culturel d’Arc-et-Senans de 1971 à 1975, puis du Centre Culturel de l'Ouest à l’abbaye de Fontevraud, Maison-mère de l’ Ordre de Fontevraud, nouvellement créé, à partir de 1976.

En 2005, il devient membre du conseil de l'Ordre de la Libération. À la disparition de celui-ci le , il devient membre du Conseil d'administration du Conseil national des communes « Compagnon de la Libération » jusqu'à sa mort[7].

Il meurt le à l'âge de 94 ans. Entre autres personnalités, Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale, au nom de la Représentation nationale[8], Anne Hidalgo, maire de Paris[9], François Hollande, président de la République[10] et Jean-Marc Todeschini, secrétaire d'État chargé des Anciens combattants[11], saluent sa mémoire.

Ses obsèques ont lieu le en la cathédrale Saint-Louis-des-Invalides. Il est inhumé au cimetière Saint-Martin de Brest[12].

Distinctions

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Décorations

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Les décorations reçues par Henri Beaugé-Berubé sont[2] :

Odonymie

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Une voie de Fontevraud-l'Abbaye porte le nom d'« avenue Henri-Beaugé ».

Œuvres

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  • Vingt ans en 1940. Chroniques de guerre d'un Français libre, -, journal, préface d'Anne Soupa, éditions du Cerf, 2012, 298 p.

Notes et références

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Voir aussi

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Bibliographie

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  • Benoît Hopquin, Nous n'étions pas des héros : 70 ans après, les Compagnons de la Libération racontent, Calmann-Lévy, 2014.

Article connexe

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Liens externes

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