Henri Briffaut
Henri Briffaut, né le à Wattrelos (Nord) et décédé le dans la même ville, est un homme politique français.
Henri Briffaut | |
Fonctions | |
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Député du Nord (scrutin majoritaire-proportionnel par département) | |
– (4 ans et 20 jours) |
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Prédécesseur | - |
Successeur | Léon Lierman (Républicains de gauche) |
Conseiller général du Nord | |
– (34 ans) |
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Circonscription | Canton de Roubaix-Nord |
Prédécesseur | Félix Chatteleyn (Républicain) |
Successeur | Albert Dhondt (SFIO) |
Maire de Wattrelos | |
– (26 ans) |
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Prédécesseur | Joseph Thérin |
Successeur | Florimond Lecomte (SFIO) |
Biographie | |
Nom de naissance | Henri, Jean-Baptiste Briffaut |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Wattrelos (Nord) |
Date de décès | (à 80 ans) |
Lieu de décès | Wattrelos (Nord) |
Nationalité | ![]() |
Parti politique | SFIO |
Profession | Ouvrier tisserand |
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Maires de Wattrelos | |
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Biographie
modifierHenri-Jean-Baptiste Briffaut nait le à Wattrelos, hameau du Beke, de Jean-Baptiste-Henri, tisserand et d'Élise-Joseph Carrette, tisserande[1].
Il est l'aîné de sept ans. Il quitte l'école laïque à 13 ans pour rentrer dans le monde du travail[2].
Il fait le même métier que ses parents et va l'exercer jusqu'à ses trente et un ans. Il suit en même temps les cours du soir de manière assidue[2].
il effectue un service militaire de quatre ans en tant que musicien[2].
En 1888, il ouvre un cabaret à proximité de la frontière belge[2].
L'établissement comprend une vaste salle propice aux réunions utiles à ses activités syndicales et politiques tandis que cette profession lui procure l'indépendance qu'il recherche pour mener celles-ci. Le cabaret devient le centre de la vie syndicale et politique sur Wattrelos[2].
Il épouse à Wattreloos le Juliette-Joseph Meeschaert[1].
Conseiller municipal de Wattrelos en 1896, constamment réélu, il est maire en 1912, conseiller d'arrondissement de Lille de 1892 à 1896 et de 1901 à 1904, conseiller général du Nord pour le canton de Roubaix Nord depuis 1906, il est député du Nord de 1924 à 1928, inscrit au groupe SFIO[3]. Il échoue à se faire réélire en 1928[3]
Pendant l'occupation allemande lors de la Première Guerre mondiale, il se signale par son attitude courageuse et digne. Elle lui vaut d'être interné plusieurs mois dans un camp de prisonniers en Allemagne[4].
il est arrêté en avril et juin 1915 pour avoir refusé de fournir la liste des indigents et avoir conseillé aux ouvriers de ne pas travailler pour l'ennemi, ce qui lui vaut une condamnation a deux mois de cellule en 1916[3].
Cette même année 1916, il refuse de recenser les hommes de la commune. De nouveau condamné à trois mois de cellule, il est déporté dans le camp d'internement de Holzminden jusqu'en 1917[3].
Il meurt à Watrelos le , dans sa 81e année. Ses obsèques ont lieu le samedi [4].
Distinctions
modifierSon attitude pendant la Première Guerre mondiale lui vaut d'être cité à l'Ordre de la nation en 1918[5].
Chevalier de la Légion d'honneur (décret du )[6].
Notes et références
modifier- « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le ), Dossier 19800035/231/30691. Page 7.
- Justinien Raymond, « BRIFFAUT Henri, Jean-Baptiste », dans Le Maitron, Maitron/Editions de l'Atelier, (lire en ligne)
- « Henri, Jean-Baptiste Briffaut », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
- Annuaire administratif et statistique du département du Nord, Lille, 1939, p. 387.
- « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le ), Dossier 19800035/231/30691. Feuillet 8.
- « Ministère de la culture - Base Léonore », sur culture.gouv.fr (consulté le ). Image 8.
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Ressources relatives à la vie publique :
- « Henri Briffaut », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]