Henri Cotteret

militaire français

Henri Cotteret, né le à Saint-Malo et mort le dans la même ville, est un militaire français, Compagnon de la Libération. Au début de la Seconde Guerre mondiale il décide de se rallier à la France libre et participe aux combats d'Afrique du Nord et d'Italie avant de prendre part à la Libération de la France.

Henri Cotteret
Naissance
Saint-Malo (Ille-et-Vilaine)
Décès (à 47 ans)
Saint-Malo (Ille-et-Vilaine)
Origine Drapeau de la France France
Allégeance Drapeau français République française
Drapeau de la France Forces françaises libres
Arme Infanterie
Grade Sergent-chef
Années de service 19401945
Conflits Seconde Guerre mondiale
Distinctions Chevalier de la Légion d'honneur
Compagnon de la Libération
Médaille militaire
Croix de guerre 1939-1945

Biographie

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Jeunesse

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Henri Cotteret naît le à Saint-Malo, dans une famille de commerçants[1].

Seconde Guerre mondiale

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Trop jeune pour être mobilisé en 1939 lors du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, il entend l'appel du général de Gaulle alors qu'il a 18 ans et décide de quitter la France pour rejoindre l'Angleterre[2]. Arrivé à Londres, il s'engage le dans les forces françaises libres[3]. Promu caporal en mars 1941 puis sergent en juin de la même année, il part pour le Cameroun où il est affecté au 1er régiment de tirailleurs du Cameroun (1er RTC)[1]. Au début de l'année 1942, le 3e bataillon du 1er RTC en est détaché pour devenir le bataillon de marche no 5 (BM5)[2]. Henri Cotteret y est affecté à la 1re compagnie[1].

Il quitte l'Afrique pour se rendre en Syrie avec le BM5 qui est intégré à la 1re division française libre (1re DFL)[2]. En , il est engagé dans la seconde bataille d'El Alamein puis à partir de , participe à la campagne de Tunisie où il s'illustre lors de la bataille de Takrouna[2]. En décembre, son frère Marcel, membre de la résistance en Bretagne, est fusillé par les Allemands au Mont Valérien[3]. À partir d', il prend part à la campagne d'Italie dans laquelle il se distingue le lorsqu'il part au secours d'un chef de bataillon blessé en première ligne et le ramène sain et sauf sous une pluie d'obus de mortiers. Le suivant, il contribue à la prise d'une position ennemie à Bagnoregio[3].

Le lendemain du débarquement de Provence, il accoste à Cavalaire et participe à la libération de Hyères et à la bataille de Toulon[2]. Il suit ensuite la progression de la 1re DFL jusqu'aux Vosges[3]. Promu sergent-chef, il prend part à la libération de Belfort puis à la bataille d'Alsace[3]. Au printemps 1945, il se trouve dans les Alpes où il termine la guerre après les combats du massif de l'Authion[2].

Après-guerre

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Après sa démobilisation le , Henri Cotteret retourne à Saint-Malo où il devient commerçant[3]. Il crée et dirige ensuite jusqu'à sa mort une entreprise de bateaux en plastique[3]. Henri Cotteret meurt le dans sa ville natale de Saint-Malo où il est inhumé[1].

Décorations

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Chevalier de la Légion d'honneur Compagnon de la Libération Médaille militaire
Croix de guerre 1939-1945 Médaille de la Résistance française Médaille coloniale
Avec agrafes "AFL", "Libye" et "Tunisie"
Médaille commémorative des services volontaires dans la France libre

Références

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  1. a b c et d « Biographie - Ordre National de la Libération »
  2. a b c d e et f Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la Libération, Éditions Perrin, (ISBN 2-262-01606-2)
  3. a b c d e f et g Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, (ISBN 2-356-39033-2)

Bibliographie

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Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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