Henri Derycke

sculpteur français

Henri-Paul Derycke né le à Roncq (Nord) et mort le à Curgies (Nord) est un sculpteur français.

Henri Derycke
Sculpture en bronze (collection particulière, Paris)
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 69 ans)
CurgiesVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Activité
Distinction
Prix de Rome ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web

Biographie

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Après des études aux Beaux-Arts de Tourcoing, Henri Derycke est élève d'Alfred Janniot à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris de 1948 à 1952. Il est lauréat du prix de Rome de sculpture le , puis devient pensionnaire de la villa Médicis de 1953 à 1956.

il enseigne la sculpture pendant plus de trente ans aux écoles académiques de Valenciennes entre 1960 et 1994. Il obtient le prix Susse en 1966.

Henri Derycke est inhumé à Valenciennes au cimetière Saint-Roch[1].

Œuvres

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Côte d'Ivoire
  • Yamoussoukro, palais présidentiel : Béliers, bronze doré.
France
  • Amboise, île de la Loire : Monument aux morts, 1971, dépôt de l’État.
  • Avesnes-les-Aubert, collège : Arbre sphinx, sculpture en fonte de fer.
  • Courrières, hôtel de ville : Mémorial aux martyrs du , 1964, bas-relief en bronze.
  • Croix, collège Boris-Vian : sculpture en ronde-bosse en fonte de fer.
  • Denain :
  • Iwuy, collège Jean-Moulin : Hommage à Jean Moulin, sculpture en ronde bosse, fonte de fer.
  • Linselles, chapelle du Triez : Virgo Potens, sculpture.
  • Lomme, CEG George-Sand : Nopal II, sculpture en pierre de Vassens.
  • Marly, CET : Végétations géométriques, ronde bosse, ensemble sculpté en pierre de Vassens.
  • Mons-en-Barœul, collège : Le Nopal, sculpture en ronde-bosse en pierre de Savonnière.
  • Paris, École nationale supérieure des beaux-arts : Cérès, 1952, bas-relief en plâtre.
  • Raismes, autoroute A23, à hauteur de la sortie 5, Saint-Amand-les-Eaux-Tournai : Totem.
  • Roncq, école maternelle Pauline-Kergomard : L'Arbre de la connaissance, 1953, bas-relief en pierre.
  • Roubaix, collège Jean-Jacques-Rousseau (bâtiment détruit) : Nopal, sculpture en ronde bosse en cuivre martelé et soudé.
  • Saint-Amand-les-Eaux, place Jean-Jaurès : Buste de Jean Jaurès, 1960, pierre.
  • Saint-Pol-sur-Mer, école primaire Vancauwenberghe.
  • Solesmes, CES : Sextant, sculpture en acier corten ancrée dans un massif en béton enterré.
  • Valenciennes, place du Neufbourg : La Vénus moderne ou Fleur de la mémoire, bronze.
  • Villeneuve-d'Ascq, collège Arthur-Rimbaud : Structures perpendiculaires, 1968, acier Corten.
  • Wattrelos, collège : Structures perpendiculaires, sculpture en acier Corten.

Expositions

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  • 1963 : Biennale de Paris, Éternelle rencontre, 1963, plâtre patiné, 200 × 90 × 40 cm.
  • 1966 : deuxième Biennale internationale de sculpture contemporaine « Formes Humaines », Paris, musée Rodin.
  • 1968 : troisième Biennale internationale de sculpture contemporaine « Formes Humaines », Paris, musée Rodin.
  • 2011 : Maison quercitaine de Nouvelle-Zélande, Le Quesnoy[2].
  • 2014 : galerie Picasso, Denain.

Citations

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« Si la spiritualité c'est percevoir l'invisible, toucher l'improbable, l'Art c'est matérialiser le vide, pour voir, sentir et écouter. C'est rendre visible l'invisible. » — Henri Derycke (cette sitation figure sur le socle de la Vénus moderne, à Valenciennes).

Notes et références

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  1. Martine Kaczmarek, La Voix du Nord, , p. 44.
  2. Article La Voix du Nord du 20/05/2011.

Liens externes

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