Henri Emmanuelli

homme politique français

Henri Emmanuelli, né le à Eaux-Bonnes (Basses-Pyrénées, aujourd'hui Pyrénées-Atlantiques) et mort le à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), est un homme politique français, membre du Parti socialiste.

Henri Emmanuelli
Illustration.
Henri Emmanuelli en 2007.
Fonctions
Président de la commission de surveillance de la Caisse des dépôts et consignations

(4 ans, 8 mois et 2 jours)
Législature XIVe (Cinquième République)
Prédécesseur Michel Bouvard
Successeur Marc Goua
Président du conseil général puis départemental des Landes

(17 ans, 1 mois et 14 jours)
Prédécesseur Robert Cabé
Successeur Xavier Fortinon

(15 ans, 8 mois et 9 jours)
Prédécesseur Henri Scognamiglio
Successeur Robert Cabé
Président de la commission des Finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire de l'Assemblée nationale

(2 ans, 3 mois et 20 jours)
Législature XIe (Cinquième République)
Prédécesseur Augustin Bonrepaux
Successeur Pierre Méhaignerie

(6 mois)
Législature XIe (Cinquième République)
Prédécesseur Pierre Méhaignerie
Successeur Augustin Bonrepaux

(10 mois et 14 jours)
Législature IXe (Cinquième République)
Prédécesseur Dominique Strauss-Kahn
Successeur Jean Le Garrec
Premier secrétaire du Parti socialiste

(1 an, 3 mois et 25 jours)
Prédécesseur Michel Rocard
Successeur Lionel Jospin
Président de l'Assemblée nationale

(1 an, 2 mois et 10 jours)
Élection 22 janvier 1992
Législature IXe (Cinquième République)
Prédécesseur Laurent Fabius
Successeur Philippe Séguin
Secrétaire d'État chargé du Budget et
de la Consommation
[N 1]

(2 ans, 11 mois et 26 jours)
Président François Mitterrand
Premier ministre Pierre Mauroy
Ministre Jacques Delors
Gouvernement Mauroy III
Prédécesseur Laurent Fabius (ministre délégué)
Successeur Alain Juppé (ministre délégué)
Secrétaire d'État chargé des Départements et Territoires d'outre-mer

(1 an et 10 mois)
Président François Mitterrand
Premier ministre Pierre Mauroy
Ministre Gaston Defferre
Gouvernement Mauroy I et II
Prédécesseur Paul Dijoud
Successeur Georges Lemoine
Député français

(17 ans, 1 mois et 14 jours)
Élection 6 février 2000 (partielle)
Réélection 16 juin 2002
17 juin 2007
10 juin 2012
Circonscription 3e des Landes
Législature XIe, XIIe, XIIIe et XIVe (Cinquième République)
Groupe politique SOC (2000-2007)
SRC (2007-2016)
SER (2016-2017)
Prédécesseur Joël Goyheneix
Successeur Monique Lubin

(9 ans, 5 mois et 24 jours)
Élection 12 juin 1988
Réélection 28 mars 1993
19 septembre 1993 (partielle)
1er juin 1997
Circonscription 3e des Landes
Législature IXe, Xe et XIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Prédécesseur Proportionnelle par département
Successeur Joël Goyheneix

(2 ans, 1 mois et 12 jours)
Élection 19 mars 1986
Circonscription Landes
Législature VIIIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC

(3 ans, 3 mois et 20 jours)
Élection 19 mars 1978
Réélection 21 juin 1981
Circonscription 3e des Landes
Législature VIe et VIIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Prédécesseur Jean-Marie Commenay
Successeur Robert Cabé
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Eaux-Bonnes (Basses-Pyrénées, France)
Date de décès (à 71 ans)
Lieu de décès Bayonne (Pyrénées-Atlantiques, France)
Nature du décès Neuropathie et bronchite
Sépulture Cimetière de Laurède
Nationalité Française
Parti politique PS (1971-2017)
Diplômé de IEP de Paris
Profession Directeur adjoint de banque
Religion Catholicisme

Henri Emmanuelli
Présidents de l’Assemblée Nationale

Député des Landes et président du conseil général du département pendant plus de trois décennies, il est plusieurs fois secrétaire d'État sous la présidence de François Mitterrand dans les années 1980 et président de l'Assemblée nationale entre 1992 et 1993. Il est battu par Lionel Jospin à la primaire socialiste en vue de l’élection présidentielle de 1995.

Biographie

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Banquier de profession

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Henri Joseph Emmanuelli est le fils de Louis-Ange Emmanuelli, ouvrier électricien d'origine corse[N 2], et de Julie Chourré, femme de ménage[1]. Son grand-père maternel, Henri Chourré, est un berger originaire d'Aas dans la vallée d'Ossau[2]. Il lui manque un doigt de naissance[3]. Son père, militant CGT communiste anticlérical ayant perdu son emploi du fait de ses convictions, s'est installé par la suite comme artisan électricien. Il meurt électrocuté sur un clocher en 1958[4],[5].

Après des études à l'école de Gourette puis au lycée Louis-Barthou à Pau, boursier, Henri Emmanuelli est diplômé de l’Institut d'études politiques de Paris (promotion 1967, section Service Public)[6].

Il retourne alors dans le Béarn pour veiller sur sa mère, victime d'une tumeur au cerveau et qui meurt en 1969[7].

Banquier de profession, il est recommandé à Edmond de Rothschild qui vient de créer la Compagnie financière Edmond de Rothschild qu'il intègre en 1969[8]. Il est ensuite attaché de direction puis chef d’agence à la Banque de l'Union parisienne (1971-1973). Fondé de pouvoir, sous-directeur puis directeur adjoint à la Compagnie française de crédit et de banque (1974-1977)[9],[10]. À la même époque, il entre dans la franc-maçonnerie, qu'il quittera cinq ans plus tard. Il poursuit son activité professionnelle à la banque Rothschild — occupant un poste de direction[11] — jusqu'à sa première élection comme député à 32 ans, en 1978[8].

Entrée en politique

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Il adhère au Parti socialiste en 1971.

À la demande de François Mitterrand, il est, à 27 ans, candidat lors des élections législatives de mars 1973 dans la 2e circonscription de Lot-et-Garonne. Mais c'est le , qu'il est élu pour la première fois député de la 3e circonscription des Landes qu'il fait basculer à gauche[8].

En 1982, il est élu pour la première fois président du conseil général des Landes[12].

Secrétaire d'État

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Le , Henri Emmanuelli est nommé secrétaire d'État aux Départements et territoires d'outre-mer dans le premier gouvernement de Pierre Mauroy ; il est reconduit à ce poste dans le second gouvernement dirigé par Mauroy, jusqu'à ce qu'il soit chargé du Budget dans le troisième gouvernement du Premier ministre, à partir du .

Le , il est reconduit au rang de secrétaire d'État chargé du Budget dans le gouvernement du nouveau Premier ministre, Laurent Fabius.

Du perchoir à la rue de Solférino

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Secrétaire national chargé de la Trésorerie et de la Coordination en 1988, puis membre du secrétariat national du PS, chargé du Budget, de l'Administration et de la Trésorerie à l'issue du congrès de Rennes en , il contribue à faire échec à la première tentative de prise de contrôle du PS par Laurent Fabius, en soutenant la motion de Pierre Mauroy et de Lionel Jospin dans cette lutte fratricide entre Jospiniens et Fabiusiens. En octobre, Les fabiusiens prennent leur revanche en empêchant Henri Emmanuelli de devenir président du groupe socialiste de l'Assemblée nationale après l'entrée de Louis Mermaz au gouvernement.

Le , après la démission de Laurent Fabius désigné premier secrétaire du Parti socialiste, Henri Emmanuelli présente sa candidature à la présidence de l'Assemblée nationale. Au premier tour de scrutin, il est mis en difficulté par la candidature d'Huguette Bouchardeau, puisqu'il recueille 256 suffrages contre 44 à l'ancienne ministre de l'Environnement ; finalement, il est élu au perchoir à l'issue du second tour de scrutin, avec 289 voix contre 225 à Jacques Chaban-Delmas, candidat de l'opposition, et 32 à Huguette Bouchardeau. Henri Emmanuelli occupe le poste jusqu'au terme de la IXe législature.

Le , lors du Conseil national de la Villette, il est élu premier secrétaire du Parti socialiste, à titre provisoire, après avoir battu son seul concurrent, le jospinien Dominique Strauss-Kahn (140 voix contre 64), avec l'appui des fabiusiens, des poperenistes et de la Gauche socialiste[13]. Il est réélu à ce poste lors du congrès de Liévin, le , avec 92,15 % des voix des militants et le soutien de Laurent Fabius, Lionel Jospin, Michel Rocard, Pierre Mauroy et Jean Poperen[réf. nécessaire]. Si cette élection représente un « coup de barre à gauche » pour le PS, Henri Emmanuelli propose quelques jours plus tard à Jacques Delors de représenter le parti à l'élection présidentielle alors qu'il est « le plus proche du discours et d’une pratique blairiste du pouvoir »[14].

Il est candidat à la primaire présidentielle socialiste de 1995 face à Lionel Jospin, qui l'emporte avec 65,85 % des voix contre 34,15 % pour Henri Emmanuelli soutenu, puis lâché au dernier moment, par Laurent Fabius. Lionel Jospin lui succède à la tête du PS en [15].

Inculpé le dans l'affaire Urba en tant que trésorier du parti, défendu par Philippe Lemaire et Patrick Maisonneuve, il est condamné ès qualités pour complicité de trafic d'influences, le , à dix-huit mois de prison avec sursis et à deux ans de privation de ses droits civiques[16]. Également mis en examen le dans le cadre de l'affaire Destrade de financement illégal du Parti socialiste, il est relaxé, le juge ayant prononcé un non-lieu le concernant[17],[18].

Le , il lance Le Quotidien de la République, qui se veut un « Figaro de gauche »[19] ; le journal cesse de paraître après onze numéros, le 28 suivant[20],[21],[22].

À l'aile gauche du PS

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Mitterrandien de toujours, hostile aux tendances sociales-libérales dont l'influence grandit chez les socialistes européens et français, il s'est placé depuis le congrès de Grenoble en 2000 dans l'opposition interne, et plaide sans relâche pour un PS clairement ancré à gauche. Pour le congrès du Mans du Parti socialiste en , il s'associe au courant NPS d'Arnaud Montebourg, Vincent Peillon et Benoît Hamon.

Dans le cadre de la campagne sur le référendum en 2005, au sujet du traité établissant une Constitution pour l'Europe, il fait publiquement campagne pour le « non », se plaçant en opposition ouverte avec la position officielle du Parti socialiste, favorable au traité[23].

Il fonde alors les « collectifs socialistes pour le non », qui mettent en avant les nombreuses délocalisations qui touchent l'industrie française. Henri Emmanuelli estime non seulement que le projet de constitution empêchera à l'avenir l'Union européenne (UE) de se doter des outils nécessaires à la protection de l'industrie tant française qu'européenne mais aussi qu'il organisera la concurrence entre les pays membres plutôt que d'en faire une zone politique et économique intégrée et homogène en aidant massivement les nouveaux membres de l'UE à rattraper leur retard de développement. Il voit dans le traité une renonciation à l'idéal d'une Europe fédérale, pour laquelle il plaide, notamment dans son Plaidoyer pour l’Europe.

La campagne du non amène l'éclatement de Nouveau Monde et la recomposition de l'aile gauche du Parti socialiste. Alors que Jean-Luc Mélenchon se rapproche de Laurent Fabius en vue du congrès du Mans, Henri Emmanuelli crée un nouveau courant : Alternative socialiste. Il est rejoint par Marc Dolez, de Forces militantes et Gérard Filoche, du Nouveau Parti socialiste (NPS). Alternative socialiste fusionne avec Nouveau Parti socialiste mi- pour déposer une motion commune lors du congrès du Mans.

Le , à l'occasion de la séance de questions de l'Assemblée nationale, il fait un geste interprété comme un doigt d'honneur pendant une intervention du premier ministre François Fillon[24]. Il assure ensuite que son geste a été mal interprété et n'était pas dirigé contre le chef du gouvernement[25].

Le , il est nommé membre de la commission de surveillance de la Caisse des dépôts et consignations[26], commission dont il devient le président le [27]. Le , il est l'un des signataires de l'appel à la légalisation du cannabis, intitulé « Le laxisme, c'est de ne rien changer ».

La même année, il vote contre la ratification du pacte budgétaire européen mais pour son application en votant la loi organique chargée de sa mise en œuvre[28].

En mars 2015, il est élu conseiller départemental[29] du canton de Coteau de Chalosse en tandem avec Odile Lafitte. Ils ont pour suppléants Didier Gaugeacq et Patricia Taormina[30]. Le suivant, il est élu à la présidence du département[31].

Alors qu'à l'été 2016, il souhaitait soutenir une nouvelle candidature de François Hollande, « la seule candidature légitime » selon lui[32], il apporte en son soutien pour la primaire citoyenne à Benoît Hamon[33].

Famille et mort

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Il se marie en 1967 à Antonia Gonzalez (fille d'un pilote républicain espagnol), professeur d'éducation physique et sportive à Mugron[34], avec qui il a un garçon, Antoine, et une fille, Laetitia[35].

Souffrant d'une neuropathie dégénérative depuis quelque temps, Henri Emmanuelli meurt le à l'hôpital de Bayonne, où il était hospitalisé depuis le [36] pour une double bronchite infectieuse, « des suites d'une longue maladie » selon l'annonce de sa famille[37],[38],[39].

Après une cérémonie d'obsèques en l'église de la Madeleine de Mont-de-Marsan, un hommage républicain a lieu le samedi en présence du président François Hollande[40]. Henri Emmanuelli est ensuite inhumé dans la plus stricte intimité dans le cimetière du village de Laurède où il avait élu domicile en 1978[41]. Le , une plaque en son honneur est inaugurée dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale[42].

Mandats et fonctions

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Au sein du gouvernement

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  •  : secrétaire d'État chargé des DOM-TOM auprès du ministre d'État, ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation (auprès de Gaston Defferre au sein du premier gouvernement Mauroy, puis à partir du , au sein du deuxième gouvernement Mauroy)
  •  : secrétaire d'État chargé du Budget auprès du ministre de l'Économie, des Finances et du Budget (auprès de Jacques Delors au sein du troisième gouvernement Mauroy puis à partir du , auprès de Pierre Bérégovoy au sein du gouvernement Fabius)
  •  : secrétaire d'État chargé du Budget et de la Consommation auprès du ministre de l'Économie, des Finances et du Budget (auprès de Pierre Bérégovoy au sein du gouvernement Fabius)

À l'Assemblée nationale

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  •  : député de la 3e circonscription des Landes[8]
  •  : député de la 3e circonscription des Landes[8]
  •  : député des Landes
  •  : député de la 3e circonscription des Landes
  •  : président de la commission des finances
  •  : président de l'Assemblée nationale
  •  : député de la 3e circonscription des Landes (démission)
  •  : député de la 3e circonscription des Landes (élection législative partielle)
  •  : député de la 3e circonscription des Landes (démission à la suite de sa condamnation dans l'affaire Urba)
  •  : président de la commission des finances
  •  : député de la 3e circonscription des Landes (élection législative partielle)
  •  : président de la commission des finances
  •  : député de la 3e circonscription des Landes
  •  : député de la 3e circonscription des Landes

Au Conseil régional d'Aquitaine

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Au Conseil général des Landes

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Au sein du Parti socialiste

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À la fédération des Landes du PS

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  • 1974 : Henri Emmanuelli devient membre de la fédération des Landes du PS.

Postérité

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Le , une statue réalisée par Jacques Raoult est inaugurée à Laurède, dans les Landes en hommage à Henri Emmanuelli[43]. Un mémorial est également inauguré[44].

Depuis le 7 décembre 2017, la salle polyvalente de Mugron (anciennement "l'Agora") porte désormais son nom[45].

Son nom est également associé au village landais Alzheimer de Dax inauguré en 2020, projet initié par Henri Emmanuelli lui-même lorsqu'il était président du conseil général des Landes. Un hommage lui est rendu lors de l'inauguration de cette structure unique en France, trois ans après son décès[46].

Ouvrages

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Notes et références

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  1. Portefeuille de la Consommation ajouté le
  2. Luigi Angelo, né à San-Giovanni-di-Moriani, au sud de Bastia.

Références

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  1. Jean-Marc Binot, Denis Lefebvre, Pierre Serne, 100 Ans, 100 Socialistes, Graffic - Bruno Leprinc, , p. 130.
  2. « Généaologie d’Henri Emmanuelli », sur gw.geneanet.org (consulté le ).
  3. Luc Le Vaillant, « Henri Emmanuelli, crénom de non », sur liberation.fr, .
  4. Judith Perrignon, « Journal d'un privé de campagne », sur liberation.fr, .
  5. Christian Seguin, « Décès d’Henri Emmanuelli : récit d’une enfance en Béarn », sur sudouest.fr, .
  6. « Sciences Po Alumni » (consulté le )
  7. Stéphane Trano, Mitterrand. Les amis d'abord, L'Archipel, , p. 171.
  8. a b c d et e Arnaud Martin, Le Président des Assemblées parlementaires sous la Ve République, L.G.D.J., , p. 538.
  9. Site de la Banque des dépôts et consignations, http://www.caissedesdepots.fr/henri-emmanuelli.
  10. Jean Baumier, Ces banquiers qui nous gouvernent, édition Plon, 1983 (ISBN 2-2590-1071-7), p. 32.
  11. Jim Jarrassé, « La banque Rothschild, un vivier de politiques », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  12. « Le Président », sur Département des Landes (consulté le ).
  13. « Henri Emmanuelli remplace Michel Rocard à la tête du PS », Les Échos, 20 juin 1994.
  14. Philippe Marlière, « De Lionel Jospin à Ségolène Royal : l’introuvable troisième voie du socialisme français », Mouvements, vol. 2, no 50,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. Judith PERRIGNON, « Jospin couronné à la tête du PS. Le premier secrétaire a du mal à constituer une équipe neuve. », sur Libération.fr, (consulté le )
  16. Judith Perrignon, « Condamnation confirmée pour l'ex-trésorier du PS », Libération, .
  17. « Affaire Destrade : Emmanuelli relaxé », Le Nouvel Observateur, .
  18. Karl Laske, « Emmanuelli pris dans la grande distribution des mises en examen. Il serait impliqué dans le financement du PS par les grandes surfaces. », Libération, .
  19. Fabrice Tassel, « Henri Emmanuelli, ex-trésorier du PS, lance «le Quotidien de la République». Jour J pour le «Figaro de gauche» », sur liberation.fr, .
  20. « Le Quotidien de la République » d'Henri Emmanuelli s'arrête », sur lesechos.fr, .
  21. P.A.-M., « Le Quotidien de la République: la mauvaise passe de onze », sur humanite.fr, .
  22. ALAIN SALLES, « « Le Quotidien de la République », créé par Henri Emmanuelli, cesse de paraître », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  23. « UE : Emmanuelli appellera au « non » », Le Nouvel Observateur, .
  24. Olivier Couvreur, « Le mauvais geste d'Emmanuelli à Fillon », Le Figaro, .
  25. « Doigt d'honneur à Fillon : Emmanuelli plaide la mauvaise interprétation », Le Parisien, .
  26. « Caisse des dépôts : Emmanuelli nommé », Le Figaro, .
  27. « Henri Emmanuelli », Site de la Caisse des dépôts et consignations.
  28. « Les parlementaires votent la règle d'or et oublient leur opposition au Traité budgétaire », Blog ContreLaCour, .
  29. Gaël Vaillant, « Ciotti, Emmanuelli, Baylet... Ces personnalités élues dès le premier tour] », Le JDD, .
  30. « Les Conseillers départementaux », sur landes.fr.
  31. « Henri Emmanuelli élu président du Conseil départemental », sur landes.fr, .
  32. Emmanuel Berretta, « Primaire PS : Montebourg et Hamon, des "irresponsables", selon Henri Emmanuelli », lepoint.fr, (consulté le ).
  33. Olivier Bonnefon, « Primaire de la gauche : Benoît Hamon fait le plein dans les Landes », sudouest.fr, (consulté le ).
  34. Frédéric Sallier, Un siècle d'histoire électorale socialiste dans les Landes, J. Lacoste, , p. 76.
  35. (en) The International Who's Who, Psychology Press, , p. 492.
  36. « Landes : hospitalisé à Bayonne, Henri Emmanuelli ne préside pas la session du budget », sur SudOuest.fr (consulté le )
  37. « Décès de l'ex-ministre et président PS de l'Assemblée nationale Henri Emmanuelli » sur 20minutes.fr (consulté le 21 mars 2017).
  38. « Henri Emmanuelli. Décès de l'ex-président de l'Assemblée nationale », Le Télégramme,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. « Henri Emmanuelli est mort », Sud Ouest, 21 mars 2017.
  40. L’hommage républicain à Henri Emmanuelli à Mont-de-Marsan
  41. « Mont-de-Marsan : l’hommage républicain à Henri Emmanuelli en vidéo », sur sudouest.fr, .
  42. « Une plaque au nom d’Henri Emmanuelli dévoilée à l’Assemblée nationale », sud-ouest.fr, 16 mai 2017.
  43. La salle polyvalente de Mugron Sud Ouest
  44. Hommage : un mémorial d’Henri Emmanuelli inauguré dans les Landes
  45. Anne Belchit, « Première salle au nom d’Henri Emmanuelli », Sud Ouest,‎ (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le )
  46. « Alzheimer : un Village pour changer la vie », sur villagealzheimer.landes.fr (consulté le )

Voir aussi

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Bibliographie

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DELPONT Hubert : Henri Emmanuelli, fils d'Ossau, homme de gauche, prince des Landes, 2023, 160 p.

Articles connexes

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Liens externes

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