Henri Espelette
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Henri Espelette, né le à Urrugne et décédé le à Jumencourt est un joueur français de rugby à XV. Il évolue au poste d'ouvreur avec la Section paloise.
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| Naissance |
Urrugne (France) |
|---|---|
| Décès |
Jumencourt (France) |
| Poste | Demi d'ouverture |
| Période | Équipe | M (Pts)a |
|---|---|---|
| 1906-1911 1911-1918 |
SA Mauléon Section paloise |
? (?) ? (?) |
a Compétitions nationales et continentales officielles uniquement.
Carrière rugbystique
modifierDébuts à Mauléon
modifierHenri Espelette famille est né le né le à Urrugne, au pays basque français, dans une famille gasconne originaire de Boucau.
Espelette entame sa carrière au SA Mauléon en 1e Série du Championnat de la Côte basque, en compagnie de Jean-Baptiste Brisé[1].
Section paloise
modifierEspelette rejoint Pau pour son service militaire au 18e RI en 1911[2]. Espelette évolue alors au Stade palois (ancêtre de la Section, désormais équipe du 18e RI)[3].
Puis, il signe à la Section Paloise, où une jeune génération de joueurs prometteurs avec Gilbert Pierrot et Victor Bernicha s'affirme sous les ordres du gallois Tom Potter. C'est d'ailleurs Potter qui le lance dans le grand bain[4].
Espelette se fait remarquer par la presse nationale, en particulier par Gaston Bénac[5]. Espelette est sélectionné lors du match de sélection UFSA entre une équipe du Sud et une équipe de Probables le au stade de la Croix du Prince[6]. Espelette est remplaçant, contrairement à Paul Lamouret, Gilbert Pierrot et Maurice Tournier, l'Autobus, ses coéquipiers de la Section paloise[7].
Avant la Première Guerre mondiale, Espelette est considéré comme l'un des demi d'ouverture les plus prometteurs du rugby français[8]. Espelette est retenu pour les matches de sélection de l'équipe de France[9]. Avec son compère sectionniste Lamouret à la mêlée, Espelette formait une charnière réputée qui a contribué à faire de la Section une force reconnue au niveau national avant-guerre[10].
Première Guerre Mondiale
modifierAu début de la Première Guerre mondiale, il s'engage volontairement au 18e RI[11], puis au 122e régiment d'infanterie où il devient lieutenant. Grièvement blessé au combat le , Espelette décède finalement deux jours plus tard, le [12] en première ligne[13], aux commandes de sa compagnie[14].
Notes et références
modifier- « Championnat de la Côte Basque », sur Gallica, L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (consulté le )
- « Espelette », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
- « Championnat de France militaire », sur Gallica, Le Mémorial des Pyrénées, (consulté le )
- « Palois et parisiens font match nul », sur Gallica, La Presse sportive : hebdomadaire illustré, (consulté le )
- « La Section paloise à Paris et la presse », L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (consulté le )
- G. de Hiriart, « Le Sud affirme sa haute valeur », L'Auto, (consulté le )
- « Match de Sélection - Biographie des joueurs », L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (consulté le )
- « Espelette - Les palois », sur Gallica, Excelsior (journal), (consulté le )
- « Le Patriote des Pyrénées : paraissant tous les jours excepté le dimanche », sur Gallica, (consulté le )
- André Glarner, « Les Palois sont à Paris », Excelsior (journal), (consulté le )
- « L'Indépendant des Basses-Pyrénées », sur Gallica, (consulté le )
- « Espelette, Pierre Henri », sur earchives.le64.fr (consulté le )
- « Henri Espelette », sur www.memorialgenweb.org (consulté le )
- « A l'ordre du jour », sur Gallica, Le Patriote des Pyrénées, (consulté le )
