Henri Guingot

sculpteur français

Henri Guingot, né le à Nancy et mort le à Épinal, est un dessinateur et sculpteur Lorrain devenu conservateur des musées des Vosges.

Henri Guingot
Naissance
Décès
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ÉpinalVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
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Père

Biographie

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Né le à Nancy, Henri Guingot est le fils de Louis Guingot, peintre de l' école de Nancy, ce qui l'amènera à côtoyer dès son plus jeune âge Louis Majorelle ou Émile Gallé entre autres. Après son certificat d'étude, il rentre à l'École nationale supérieure d'art de Nancy où il suit des cours de sculpture et de modelage sous l'égide de Victor Prouvé [1]. En 1914, il participe avec son père à l'élaboration des premières tenues de camouflage. En 1915, il est engagé volontaire (à 17 ans) dans la Grande guerre et en revient avec de nombreuses décorations. Démobilisé, il assiste d'abord son père dans son atelier, puis Charles Despiau. En 1929, il épouse Mercédès Stouls et réside alors à Épinal. En 1940, il est de nouveau mobilisé et participera à la résistance. En 1943, il devient conservateur-adjoint du musée d'Épinal avant de créer en son sein en 1951, le Musée National de l'Imagerie Populaire qui atteint le rang de Musée international de l’Imagerie en 1957. Henri Guingot mourut d'une crise cardiaque en 1952 à Épinal.

Les premières œuvres de sculpture en céramique

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Henri Guingot : sculptures d'oiseaux vers 1920, traitées façon « barbotines » par la faïencerie de Saint-Clément.

Henri Guingot sculpte notamment des pigeons édités par l'atelier d'art des frères Mougin pour la faïencerie de Lunéville puis des oiseaux et une chèvre (en 1930) -symbole de l'activité artistique [2] pour la faïencerie de Saint-Clément[3].

Les autres sculptures

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À partir de 1932, Henri Guingot reçoit des commandes publiques: bustes (dont celui de Maurice Pottecher en 1938), bas-reliefs (dont le tympan de l'église de Contrexéville), monument aux morts de Boismont (Meurthe-et-Moselle), et enfin consécration, le fronton héraldique du pavillon de Lorraine à l'Exposition universelle de 1937 [4]. Il expose régulièrement au Salon d'automne, à la Société nationale des beaux-arts et au Salon des indépendants.

En 1939, il reçoit la commande d'une plaque de bronze destinée au monument à la mémoire de Léon Millot, père de la vigne vosgienne, qui sera érigé à Mandres-sur-Vair (Vosges) en 1955.

Bronze offert lors de la fête de Saint Nicolas 1937 de l’Union fraternelle des vosgiens de Paris à son Président d'honneur Félix Chevrier. Visible actuellement au musée du Chapitre à Épinal (Vosges)
Monument de Léon Millot à Mandres sur Vair (88)

Hommage

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La ville d'Épinal a donné son nom à une rue, située dans le quartier de la Vierge[5].

Notes et références

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  1. Les frères Mougin, p. 170
  2. En pays lunévillois, p. 63
  3. Craquelés, p. 66
  4. Nos Vosges, p. 345
  5. Jean Bossu, Chronique des rues d'Épinal, tome I, Épinal, 1976, pp.  125-127.

Annexes

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Bibliographie

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  • Musée départemental d'art ancien et contemporain (Épinal) (Catalogue d'exposition), La collection Guingot : Louis, Henri et Mercédès, une dynastie d'artistes vosgiens, Illustria, , 255 p.
  • Félix Chevrier et J.-J Martin, Nos Vosges, Edition du comité d'assistance aux sinistrés vosgiens, , 380 p.
  • Jacques Peiffer, Les frères Mougin : Sorciers du grand feu, 1898-1950, Dijon, Faton, , 240 p. (ISBN 978-2-87844-047-8)
  • Pierre Poncet, En pays Lunévillois, l'histoire de la faïence au XXe siècle, Amis de la faïence ancienne de Lunéville & Saint-Clément, , 101 p.
  • Pierre Poncet, Je m'appelle Réverbère, , 30 p.
  • Patrick Malaureille, Craquelés : les animaux en céramique 1920-1940., Paris, Éditions Massin, , 96 p. (ISBN 978-2707202109)

Liens externes

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