Henri II de Savoie-Nemours

évêque catholique, duc de Genevois

Henri II de Savoie-Nemours, né à Paris le , mort à Paris le , fut d'abord un homme d'Église français du XVIIe siècle avant de renoncer à la pourpre pour hériter des titres et possessions de sa famille dont il était le dernier représentant. Il est archevêque de Reims de 1651 à 1657. Il hérite à la mort de son frère Charles-Amédée en 1652 des titres de duc de Genève, de Nemours et d'Aumale. Il est le huitième duc d'Aumale.

Henri II de Savoie
Image illustrative de l’article Henri II de Savoie-Nemours
Portrait de Henri II de Savoie-Nemours par Robert Nanteuil, 1652, au château de Nemours[1], Nemours, n° inv. 2017.0.68[2].
Biographie
Naissance
Paris
Père Henri Ier de Savoie-Nemours
Mère Anne de Lorraine
Décès (à 33 ans)
Paris
Évêque de l'Église catholique
Archevêque émérite de Reims
Archevêque-duc de Reims
et pair de France
Primat de la Gaule belgique

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

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Fils cadet d'Henri Ier de Savoie, duc de Genève et de Nemours, et d'Anne de Lorraine, duchesse d'Aumale, Henri II, naquit à Paris en 1625.

D'abord voué à l’état ecclésiastique, il fait ses études avec beaucoup de succès et est nommé, en 1651, archevêque de Reims.

Il doit renoncer à sa carrière religieuse, étant devenu le dernier des Savoie-Nemours par la mort de Charles-Amédée, son frère, tué en duel en 1652 par le duc de Beaufort. Il quitte alors « un état qu’il aurait honoré par ses vertus[3] ».

Il épouse le Marie Anne d'Orléans, dite Mademoiselle de Longueville, (1625 † 1707), fille d'Henri II d'Orléans, duc de Longueville, et de Louise de Soissons. Cette union reste sans enfant.

Ce mariage étonna beaucoup[3] ; on ne comprenait pas que la plus riche héritière de France voulût épouser un cadet, dont l’esprit était assez scolastique, la personne défigurée par une fâcheuse maladie à laquelle il était sujet, sans biens, sans établissement et sans considération[4]. Il paraît que mademoiselle de Longueville se repentit d’avoir donné son consentement à cette union ; mais il était trop tard. Le duc de Nemours fut saisi par la fièvre en sortant de l’Église, et de ce moment il n’eut pas un seul instant de santé.

Il mourut le . Son cœur fut déposé, à Paris, dans l’église Saint-Louis des Jésuites, comme il l’avait demandé expressément, et son corps transporté dans le tombeau de sa famille, à Annecy. En lui finit la branche des princes de Savoie-Nemours, établie en France.

À sa mort, le duché de Nemours, qui était un fief concédé à son ancêtre Philippe de Savoie, retourne à la Couronne de France (Louis XIV puis son frère Philippe d'Orléans), tandis que les duchés de Genève et d'Aumale passent à sa nièce Marie-Jeanne-Baptiste de Savoie. Sa veuve devient, en 1694, princesse de Neuchâtel et des Dombes, ainsi que duchesse d'Estouteville[5].

Ascendance

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Notes et références

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  1. a et b « nemours.fr/culture-et-sport/le… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  2. a et b « Réunion des Musées Nationaux-Grand Palais - », sur rmn.fr (consulté le ).
  3. a et b Michaud 1843-1865, p. 310.
  4. Voy. les Mémoires de mademoiselle de Montpensier, t. 4, p. 24
  5. Moreri, Le Grand Dictionnaire historique ou le mélange curieux de l'histoire sacrée et profane, t. IX, Paris, Les Libraires associés, , 448-664 p. (lire en ligne), p. 198

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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