Henri Lozeray

personnalité politique française

Henri Lozeray
Fonctions
Député français

(4 ans, 4 mois et 8 jours)
Élection 21 octobre 1945
Réélection 2 juin 1946
10 novembre 1946
Circonscription Cher
Législature Ire Constituante
IIe Constituante
Ire (Quatrième République)
Groupe politique COM
Successeur Angèle Chevrin

(3 ans, 7 mois et 20 jours)
Élection 3 mai 1936
Circonscription Seine
Législature XVIe (Troisième République)
Groupe politique COM
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Dreux, France
Date de décès (à 54 ans)
Lieu de décès 12e arrondissement de Paris
Nationalité Française
Parti politique Parti communiste français
Profession typographe

Henri Lozeray, né le à Dreux (Eure-et-Loir) et mort le à Paris, est un homme politique français.

Membre du Parti communiste français, il est député de la Seine de 1936 à 1940, puis député du Cher de 1945 à 1950.

Biographie modifier

Sépulture au cimetière du Père-Lachaise (97e division).

Né en 1898 à Dreux dans une famille ouvrière, Henri Lozeray exerce la profession de typographe[1].

Il adhère à 16 ans au syndicat du livre et aux Jeunesses socialistes. Il milite en faveur de l'adhésion à la IIIe Internationale et, en 1921, il devient dirigeant des Jeunesses communistes[2].

En mai 1936, il est élu député PCF dans le 11e arrondissement de Paris. Il est membre de la commission de l'Algérie et des colonies[1].

Accusé d'être membre du groupe ouvrier et paysan français, créé légalement en remplacement du groupe parlementaire communiste dissous, il est arrêté le , déchu de son mandat le et condamné le par le 3e tribunal militaire de Paris à cinq ans de prison, 4 000 francs d'amende et cinq ans de privation de ses droits civiques et politiques pour reconstitution de ligue dissoute. Il est emprisonné à Poitiers puis déporté en Algérie[3].

De 1945 à 1950, Henri Lozeray est député du Cher. Il est membre de la commission des territoires d'outre-mer des deux Constituantes. Le , il prononce un discours à l'Assemblée constituante intitulé : « Pour une union française fraternelle et démocratique ». Le texte est publié sous forme de brochure par le Parti communiste en 1946.

Henri Lozeray démissionne de son mandat en mars 1950 pour raisons de santé. Il est ensuite désigné pour siéger à l'Assemblée de l'Union française.

Il meurt le à l'hôpital Saint-Antoine et est inhumé au cimetière du Père-Lachaise[2].

Notes et références modifier

  1. a et b « Henri, Rodolphe Lozeray (Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly) - Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1940 à 1958 (La documentation française) », sur assemblee-nationale.fr.
  2. a et b Claude Pennetier, « LOZERAY Henri [LOZERAY Rodolphe, Henri] », sur maitron.fr, 10 février 2009, dernière modification le 24 février 2022.
  3. Florimond Bonte, Le Chemin de l'honneur. De la Chambre des députés aux prisons de France et au bagne d'Afrique, , p. 347.

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier