Henri Piccot né le à Londres et mort le à Sonvilier, est un peintre et graveur suisse.

Henri Piccot
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SonvilierVoir et modifier les données sur Wikidata
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Biographie modifier

Fils de Bertrand Piccot et Emma Louise Saam, Henri Piccot est né à Londres le 26 janvier 1899[1]. Il descend d'une famille originaire de la Savoie, établie aux Franches-Montagnes au début du XIXe siècle et devenue bourgeoise de Renan, dans le canton de Berne[1]. Il arrive en Suisse, à Tavannes, en 1905, à l'âge de six ans. C'est là qu'il fait ses classes primaires et secondaires[2].

Henri Piccot déménage à Sonvilier en 1914. Cette même année, il fréquente la section des arts plastiques au Technicum de Bienne[2]. De 1915 à 1919, il étudie à l'École d'Art de la Chaux-de-Fonds. Il est l'élève du sculpteur Léon Perrin et de Montandon de 1919 à 1921[1]. Il fait un apprentissage de graveur au burin à la Kuntsgewerbeschule[3] Munich chez Goldschmidt[4] de 1921 à 1922 pour travailler l'eau-forte et le noir et blanc.

De 1924 à 1927, Henri Piccot travaille comme graveur à la Neue Leipziger Zeitung[4]. Il s'installe ensuite à Paris. Entre 1927 et 1930, il travaille comme créateur de bijoux pour la maison Janesich à Paris, comptant parmi ses clients des membres de la haute société parisienne ainsi que des membres de la royauté anglaise et européenne. Il y crée notamment des bijoux pour le prince de Monaco et des nouveautés à la mode pour la famille royale d'Angleterre[4].

En parallèle, Henri Piccot se consacre à la peinture, à cette époque, surtout à l'aquarelle et au pastel[1].

De retour dans le Jura bernois pendant la Seconde Guerre mondiale, il est mobilisé le 29 août 1939 comme fusilier avec la compagnie II-223 (commandée par le capitaine Reiser de Bienne)[2]. Durant sa mobilisation il organise une exposition de peinture à Saint-Imier au profit de la caisse de sa compagnie[2].

Après la guerre, Henri Piccot partage sa vie entre Paris et Sonvilier, où il décède le 12 mars 1972[5].

L'œuvre de Henri Piccot est essentiellement consacrée aux paysages du vallon de Saint-Imier, des Franches-Montagnes, et de Chasserai, mais également au vues de Paris[6].

Notes et références modifier

  1. a b c et d Gustave Amweg, Les Arts dans le Jura bernois et à Bienne, Porrentruy, Amweg, , 511 p., p. 378-379
  2. a b c et d Jules-Jérémie Rochat, « Il y a vingt ans, le peintre Henri Piccot ouvrait sa première exposition à Bienne », Journal du Jura, no 217,‎ , p. 8 (lire en ligne Accès libre)
  3. « Le peintre Henri Piccot », L'Express,‎
  4. a b et c Gustave Amweg, Les Arts dans le Jura bernois et à Bienne, Porrentruy, Amweg, , 511 p., p. 486-487
  5. « Sonvilier : mort du peintre Henri Piccot », L'Impartial,‎ , p. 31 (lire en ligne Accès libre)
  6. Jules-Jérémie Rochat, « Les toiles du peintre Henri Piccot », Le Journal du Jura, no no 228,‎ , p. 2 (lire en ligne Accès libre)