Henri Simon (général)
Henri Simon, né le à Melun (Seine-et-Marne), mort le à Dijon (Côte-d'Or), est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Henri Simon | ||
Naissance | Melun (Seine-et-Marne) |
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Décès | (à 63 ans) Dijon (Côte-d'Or) |
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Origine | France | |
Arme | Cavalerie | |
Grade | Général de division | |
Années de service | 1785 – 1815 | |
Distinctions | Commandeur de la Légion d'honneur Chevalier de Saint-Louis |
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États de service
modifierIl entre en service en 1785, comme soldat dans le régiment de la Martinique, et il y reste jusqu’au début de la Révolution en 1789.
Le , il est élu lieutenant-colonel en second au 4e bataillon de volontaires de Soissons, à l’armée du Nord, et le , il est nommé commandant en chef de ce bataillon. Le , il est chargé du commandement de la place de Dunkerque, et le suivant, il remplit les fonctions d’adjudant-général chef de brigade, à l’armée de la Moselle. Il est promu général de brigade provisoire le , et sa nomination est approuvée le suivant. En 1794 et 1795, il commande une brigade de cavalerie à l’armée de Sambre-et-Meuse, et il est blessé d’un coup de biscaïen qui lui fracasse la jambe gauche le .
Le , il passe à l’armée du Rhin, dans la division du général Bernadotte, et le suivant il assure le commandement de la division pendant la maladie de son général. Il est mis en congé de réforme le , et il se distingue le , à la Bataille de Neuwied. Le , il reçoit l’ordre de retourner à l’armée de Sambre-et-Meuse, et le , il passe à l’armée d’Angleterre, puis au commandement du département de la Sarthe le . Le , il retourne à l’armée d’Angleterre, et il est blessé dans la nuit du 14 au , en défendant Le Mans, contre les chouans. Il doit être amputé du bras droit, et il cesse ses fonctions le . Le , il obtient un commandement dans la 17e division militaire, puis le suivant, il passe commandant de l’Hôtel des Invalides à Versailles, et le , il est nommé commandant en second des Invalides à Paris. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et commandeur de l’ordre le .
Le , il est remis en activité, et le il est envoyé à Rome comme commandant de 2e classe. Après avoir évacué Rome le , il prend le commandement du département de la Côte-d’Or le . Lors de la première restauration, il est fait chevalier de Saint-Louis le , et il est admis à la retraite le suivant. Il est élevé au grade de général de division honoraire le .
Il meurt le , à Dijon.
Sources
modifier- (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
- Thierry Pouliquen, « Les généraux français et étrangers ayant servis [sic] dans la Grande Armée » (consulté le )
- « Cote LH/2521/38 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Étienne Charavay, Correspondance générale de Carnot, tome 3, imprimerie Nationale, , p. 448.
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Bureau de l’administration, , 529 p. (lire en ligne), p. 495.
- (pl) « Napoléon.org.pl »
- Louis Gabriel Michaud, Biographie des hommes vivants, ou, Histoire par ordre alphabétique de la vie publique de tous les hommes qui se sont fait remarquer par leurs actions ou leurs écrits, tome 5, Paris, L.G Michaud, , 560 p. (lire en ligne), p. 391.
- Charles Théodore Beauvais et Vincent Parisot, Victoires, conquêtes, revers et guerres civiles des Français, depuis les Gaulois jusqu’en 1792, tome 26, C.L.F Panckoucke, , 414 p. (lire en ligne), p. 195.