Henri Smadja

homme d’affaires et patron de presse français
Henri Smadja
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Samuel Henri SmadjaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Parentèle

Henri Smadja, né le à Oran (Algérie)[1] et mort le dans le 16e arrondissement de Paris[2], est un homme d’affaires et un patron de presse franco-tunisien.

Biographie modifier

Médecin et entrepreneur de travaux publics issu d'une famille juive tunisienne, Henri Smadja se lance dans la presse en 1936 à Tunis et fonde le quotidien La Presse de Tunisie. En 1947, il rachète 50 % du quotidien Combat, dont il devient rapidement le propriétaire exclusif et remplace, en , Claude Bourdet comme codirecteur. Il reste à la tête du journal jusqu'à son suicide en 1974.

Philippe Tesson, rédacteur en chef de Combat de 1960 à 1974, le décrit sans aménité : « C’était un juif tunisien qui ne savait pas s’exprimer. Avant moi, il avait eu Louis Pauwels pour scribe. » L'arrivée d'Henri Smadja aux rênes du quotidien n'est pas sans susciter de réactions de la part de l'équipe rédactionnelle : « L’image de Combat était alors une image de gauche, contrariée depuis 1946 par l’absence d’un dépositaire légitime à sa tête. Car après Camus, c’est n’importe quoi. Bien sûr, l’arrivée de Smadja, cet aventurier dont la philosophie n’avait rien à voir avec celle de Camus, n’a rien arrangé[3]. »

Henri Smadja est l'un des oncles d'Isabelle Balkany.

Notes et références modifier

Liens externes modifier