Henri Védrines
Henri Védrines est un homme politique français né le à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) et mort le à Montluçon (Allier). Membre du Parti communiste français, il est député de l'Allier de 1945 à 1958, puis de 1968 à 1973.
Henri Védrines | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (4 ans, 8 mois et 21 jours) |
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Élection | 30 juin 1968 |
Circonscription | 2e de l'Allier |
Législature | IVe (Cinquième République) |
Groupe politique | COM |
Prédécesseur | Jean Nègre |
Successeur | Maurice Brun |
– (13 ans et 29 jours) |
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Élection | 21 octobre 1945 |
Réélection | 2 juin 1946 10 novembre 1946 17 juin 1951 2 janvier 1956 |
Circonscription | Allier |
Législature | Ire Constituante IIe Constituante Ire, IIe et IIIe (Quatrième République) |
Groupe politique | COM |
Biographie | |
Nom de naissance | Henri Jules Védrines |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Neuilly-sur-Seine |
Date de décès | (à 83 ans) |
Lieu de décès | Montluçon |
Père | Jules Védrines |
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Biographie
modifierNé le à Neuilly-sur-Seine, Henri Védrines est le fils de l'aviateur Jules Védrines. En 1924, il passe son certificat d'études primaires, puis en 1929, il obtient un certificat d’aptitude professionnelle et un certificat d'études pratiques industrielles lui permettant d'être engagé par la Compagnie électrique de la Loire et du Centre[1],[2].
En 1930, il adhère à la CGTU et devient secrétaire général de la CGT de la métallurgie[1],[2]. C'est à cette période qu'il adhère au Parti communiste (PCF)[1]. Titulaire d'un brevet de pilote de tourisme, il est l’un des responsables de la Fédération des sports aéronautiques[3].
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est fait prisonnier en Allemagne[2] et organise une lutte interne, en montant une cellule communiste à l'intérieur du camp[1].
À la Libération, il devient député PCF de l'Allier, de 1945 à 1958, puis de 1968 à 1973. À la suite de la perte de son mandat de député en 1958, il travaille pour EDF[1]. Il est le père de Jean Védrines, un romancier français né à Montluçon en 1955.
Au sein du PCF, il est membre suppléant au Comité central de 1947 à 1956, puis titulaire de 1956 à 1967[1].
Il meurt le à Montluçon à l’âge de quatre-vingt-trois ans[3]. Son épouse Denise est décédée en 2020 à 93 ans.
Notes et références
modifier- « Henri Védrines - Biographie de la IVe République », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
- Jean Maitron, Claude Pennetier, Jean-Noël Dutheil, « Védrines Henri, Jules », sur Le Maitron, le 5 octobre 2010, dernière modification le 2 novembre 2021.
- « Décès d'Henri Védrines », sur L'Humanité, (consulté le ).
Annexes
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :