Henri Villain
Henri Georges Villain né le à Châteaudun et mort le à Chartres est un peintre et illustrateur français[1].
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Biographie
modifierÉlève du peintre Fernand Cormon (1845-1924) à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, Henri Villain séjourne six ans en Hollande, où il se forme aux paysages, puis en Italie et en Dalmatie.
Il découvre l'Algérie en 1910 en tant que lauréat du prix Abd-el-Tif de la même année, décerné par la Société des peintres orientalistes français. Il s'établit dans les Aurès et le Souf, vivant uniquement pour sa peinture une vie d'ascèse.
En juin 1939, une exposition rétrospective est organisée à Chartres pour lui rendre hommage[2].
Œuvres
modifierPeinture
modifier- Alger, musée national des Beaux-Arts, La ville de Ghardaïa.[réf. souhaitée]
- Chartres, musée des Beaux-Arts :
- L'Heure du café en Hollande, 1908 (œuvre de jeunesse) ;
- Marabout à Béni-Abbes, 1927 ;
- Vue de Ghardaïa, 1929 ;
- Espagne, place à Ronda, 1933 ;
- Espagne, rue à Ronda, 1933 ;
- Espagne, maison à la Vierge, 1934 ;
- Vieux lavoirs sur l'Eure, 1936 ;
- Intérieur de la cathédrale de Chartres, 1936, dépôt ;
- Intérieur de la cathédrale de Chartres, 1938 (dernière œuvre).
- Marseille, musée des Beaux-Arts : Intérieur hollandais, huile sur toile, 65 × 79 cm, copie d'après l'œuvre de Pieter de Hooch conservée à Paris au musée du Louvre, dépôt de 1874 (inv. Louvre 1372, Marseille 469)[3],[a].
- Paris, musée d'Orsay : Bouzina, fin d'été[4] et/ou Paysage marocain, entre 1910 et 1924[5].
-
L'Heure du café en Hollande (1908).
-
Bouzina, fin d'été, Algérie (1910-1924).
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Marabout à Béni-Abbes, Algérie (1927).
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Vue de Ghardaïa, Algérie (1929).
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Espagne, place à Ronda (1933).
-
Espagne, rue à Ronda (1933).
-
Espagne, maison à la Vierge (1934).
-
Vieux lavoirs sur l'Eure (1936).
-
Intérieur de la cathédrale de Chartres (1936).
-
Intérieur de la cathédrale de Chartres (1938).
Illustration
modifier- Dr. Ludovic O’Followell, Le Corset, Paris, A. Maloine, (lire sur Wikisource), « Le Corset ».
- Compagnie algérienne, 50 rue d'Anjou, Paris. Emprunt national, 1920, affiche[1].
Expositions
modifier- Paris, 1906 et 1910, Salon des peintres orientalistes ;
- Alger 1911, villa Abd-el-Tif ;
- Paris, 1913 et 1917, Salon des peintres orientalistes, Paris et Chartres ;
- Paris, 1924, L'Aurès et le Souf, galerie Allard ;
- Paris, 1992, galerie Coligny ;
- Chartres, du au , musée des Beaux-Arts.
Notes et références
modifierNotes
modifier- Voir l'original du Louvre Femme préparant des légumes dans la pièce arrière d'une maison hollandaise (à confirmer).
Références
modifier- « Henri Villain (1878-1938) », sur data.bnf.fr, .
- L'Action républicaine, 28 juin 1939, p.3 : "L'exposition rétrospective d'un peintre beauceron"
- « Intérieur hollandais », notice no 000PE014812, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
- « Bouzina, fin d'été », sur musee-orsay.fr, 1910-1924 (consulté le ).
- « Paysage marocain », notice no 000PE018640, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
Annexes
modifierWikidata : liste des peintures d'Henri Villain répertoriées, requête « à exécuter » (10 peintures au 24 mars 2024).
Bibliographie
modifier- L'Afrique du Nord Illustrée, .
- Archives nationales, F21/4281.
- Élizabeth Cazenave, La Villa Abd El Tif, Un demi-siècle de vie artistique en Algérie 1907-1962, Éditions Abd El Tif, 2002, pp. 320-321 (ISBN 2-9509-8611-0).
- Pierre Sanchez et Stéphane Richemond, La Société des peintres orientalistes français (1889-1943), Dijon, L'Échelle de Jacob, , 389 p. (ISBN 9782913224735)
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :