Henriette Puig-Roget

pianiste, organiste et pédagogue française
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Henriette Puig-Roget, née Roget le à Bastia et morte le à Paris, est une pianiste, organiste, pédagogue et compositrice française.

Henriette Puig-Roget
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Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Henriette Marie Eulalie Roget
Nationalité
Formation
Activités
Parentèle
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A travaillé pour
Instruments
Maîtres
Genre artistique
Distinction

Biographie

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Née en 1910[1], elle est la fille du général Henry Roget et la nièce du général Gaudérique Roget (1846-1917). Elle commence ses études musicales au Conservatoire de Paris en 1919. Elle obtient 6 premiers prix entre 1926 et 1930[1] dans les classes d'Isidor Philipp, Jean Gallon et Noël Gallon, Abel Estyle, Maurice Emmanuel et Marcel Dupré : piano, harmonie, histoire de la musique, accompagnement au piano, contrepoint, fugue, orgue. Elle est aussi l’élève de Charles Tournemire pour la musique de chambre.

Premier Second Grand Prix de Rome[Lequel ?] en 1933[1], elle est nommée l’année suivante organiste de l'Oratoire du Louvre et de la Grande synagogue de Paris. Elle y restera respectivement jusqu’en 1979 et 1952. Chef de chant à l’Opéra de Paris, elle mène parallèlement une carrière de pianiste à la Radio dès 1935, où elle restera jusqu’en 1975.

En 1940 elle épouse l'architecte catalan Ramon Puig Vinyals avec qui elle a une fille, Pauline. À partir de 1957, elle enseigne l'accompagnement au Conservatoire de Paris [1]. À partir de 1979, elle part enseigner le piano, le solfège et la musique de chambre à l'Université des Beaux Arts et de Musique de Tokyo au Japon[1]. Parmi ses élèves de cette époque tokyoïte, on peut citer Kazuoki Fujii (pianiste), Takenori Nemoto (corniste), Hideki Nagano (pianiste), Masakazu Natsuda (compositeur), Misato Mochizuki (compositrice) et Mami Sakato (organiste).

Elle meurt en 1992 à son domicile parisien, âgée de 82 ans[2].

Sa carrière de concertiste, professeur et compositrice a été évoquée par Pauline Puig-Roget et Alain Cartayrade dans le bulletin n° 10 (2010) de l'Association Duruflé[3]. Ils ont établi et publié ici pour la première fois le catalogue exhaustif de ses compositions destinées à divers instruments ou formations. La plupart sont encore inédites et nécessitent un travail de musicologie afin de les faire connaître, éditer et jouer.

Œuvres

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Compositions pour orgue

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  • Cortège funèbre (Durand, 1939)
  • Deploracion para la semana santa
  • Toccata severa
  • Triathlon. Cette œuvre a servi de morceau de concours pour le CNSM en 1977

Compositions pour piano

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Henriette Puig-Roget privilégie l'enseignement du piano aux enfants. À cet effet, elle compose des pièces brèves destinées à « renouveler l'intérêt, égayer en instruisant, en un mot, tout faire pour éviter lassitude ou découragement de la part du jeune musicien en herbe »[4]. Les principales de ces compositions forment un ensemble de quatre volumes édités en 1958 par Henry Lemoine dans la collection Alpha :

  • Faire l'exercice
  • Adroits petits doigts - 34 pièces détachées pour pianistes en rodage[5]
  • Abécédaire - 26 bagatelles pour piano, à l'intention de sa fille Pauline et portant une dédicace à Isidor Philipp, « qui, loin de se contenter de donner des conseils sur l’art de jouer, s’est sans cesse appliqué à apprendre aux élèves à travailler ; n’est-ce pas là la seule forme d'enseignement efficace, donc valable ? »[4]
  • Le piano du saloon

Compositions de musique vocale

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Discographie sélective

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Notes et références

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  1. a b c d et e Alexis Galpérine, « Puig-Roget, Henriette [Bastia 1910 - Paris 1992] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Le dictionnaire universel des créatrices, Éditions Des femmes, , p. 3559
  2. « Mort de la pianiste Henriette Puig-Roget », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  3. Bulletins de l'association sur le site France-orgue
  4. a et b Henriette Puig-Roget, Abécédaire, Paris, Éditions Henry Lemoine, coll. « Alpha », , 38 p., p. 1
  5. Lucette Descaves, « La musique pour piano », La Revue musicale, Éditions Richard-Masse, no 317 « La face cachée de la musique française contemporaine »,‎ , p. 125-134 (lire en ligne)

Liens externes

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