Henri de La Rochejaquelein (1805-1867)

personnalité politique française

Henri-Auguste-Georges du Vergier de La Rochejaquelein (château Citran, Gironde, le - ) est un homme politique français.

Henri-Auguste-Georges de La Rochejaquelein
Illustration.
Henri de La Rochejaquelein en 1865.
Fonctions
Sénateur du Morbihan

(15 ans)
Député du Morbihan à l'Assemblée nationale législative

(2 ans, 6 mois et 4 jours)
Élection
Député du Morbihan à l'Assemblée nationale constituante

(1 an et 22 jours)
Élection
Député du Morbihan à la Chambre des députés

(5 ans, 6 mois et 29 jours)
Élection
Réélection
Prédécesseur Alphonse Joseph Constant Bourelle de Sivry
Pair de France
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Château Citran
(Gironde, France)
Date de décès (à 61 ans)
Lieu de décès Le Pecq
(Yvelines, France)
Nationalité Drapeau de la France France
Parti politique Droite légitimiste
Père Louis du Vergier de La Rochejaquelein
Mère Victoire de Donnissan de La Rochejaquelein
Enfants Julien de La Rochejaquelein, Marie de la Rochejaquelein
Profession Militaire
Religion Catholicisme

Henri de La Rochejaquelein (1805-1867)

Sa famille

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Son père Louis du Vergier de La Rochejaquelein et son oncle Henri comptent parmi les plus célèbres des généraux royalistes qui ont combattu pendant la guerre de Vendée.

Le marquis de La Rochejaquelein, dans les années 1820-1830.

Il entre à l'École militaire de Saint-Cyr en 1823, et devient officier des grenadiers à cheval de la Garde[1]. Il prend part à l'expédition d'Espagne de 1823 et à la guerre russo-turque de 1828-1829. Il est officier de la Légion d'honneur (1856)[2], chevalier de 4e classe de l'Ordre de Sainte-Anne, chevalier de 4e classe de l'Ordre de Saint-Vladimir.

Membre de la Chambre des pairs dès 1825, il démissionne après la révolution de et l'accession au trône de Louis-Philippe, qui appartient à la branche cadette de la maison de Bourbon. Il est élu député du Morbihan en 1842, et siège à droite, parmi les légitimistes[3].

En 1848, la Gazette de France soutient sa candidature à l'élection présidentielle, mais il n'obtient qu'un nombre de votes insignifiant. Fait sénateur par Napoléon III en 1852, au grand étonnement des autres légitimistes, il défend ardemment le catholicisme ; sa nomination au Sénat peut peut-être s'expliquer par ses positions en matière de politique extérieure, où il se montre moins intransigeant sur la question romaine : il soutient d'ailleurs toujours la politique impériale dans ce domaine.

Ses publications

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Il publie de nombreux ouvrages traitant de questions économiques ou politiques, entre autres des Considérations sur l'impôt du sel (Paris, 1844), Situation de la France (1849), À mon pays (1850), La France en 1853 (1853), La politique nationale et le droit des gens (1860).

Iconographie

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Une médaille à l'effigie de La Rochejaquelein est exécutée en 1844 par le graveur Maurice Borrel. Un exemplaire en est conservé au musée Carnavalet (ND 0350).

Titulature

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  •  : Monsieur Henri-Auguste-Georges du Vergier de La Rochejacquelein[4]
  • 1833 : Monsieur Henri-Auguste-Georges du Vergier, marquis de La Rochejacquelein[5]

Références

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Annexes

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Bibliographie

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  • Edmond Béraud (préf. Athanase de Charette de La Contrie), Le Dernier des La Rochejaquelein, Paris, H. Oudin, 1898.
  • Arnaud Caleiras-Scuiller, « Le marquis Henri de La Rochejaquelein (1805-1867), de l’opposition légitimiste au Sénat impérial : itinéraire d'un "Montagnard blanc" », Revue du Souvenir Vendéen, no 284, automne 2018, p. 16-27.
  • « Henri de La Rochejaquelein (1805-1867) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
  • Paul-André Delorme, « Henri de la Rochejaquelein (1805-1867), légitimiste national », Rivarol, no 3409,‎ , p. 14-15.

Liens extérieurs

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