Henry Bickersteth (1er baron Langdale)
Henry Bickersteth, 1er baron Langdale, ( - ) est un réformateur du droit anglais et maître des rôles.
Membre du Conseil privé du Royaume-Uni | |
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Membre de la Chambre des lords |
Baron Langdale (en) | |
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- |
Naissance | |
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Décès | |
Nationalité | |
Formation | |
Activités | |
Père |
Henry Bickersteth (d) |
Mère |
Elizabeth Batty (d) |
Fratrie |
Edward Bickersteth Charlotte Bickersteth (d) |
Conjoint |
Jane Elizabeth Harley (d) (à partir de ) |
Enfant |
Jane Frances Bickersteth (d) |
Biographie
modifierIl est né le à Kirkby Lonsdale, trois ans avant son frère Edward Bickersteth (prêtre) [1].
Sur les conseils de son oncle, Robert Batty, en , il se rend à Édimbourg pour y poursuivre ses études de médecine. L'année suivante, il est rappelé à la maison pour prendre le cabinet de son père pendant son absence temporaire. Détestant l'idée de s'installer comme médecin généraliste, le jeune Bickersteth décide de devenir un médecin londonien. En vue de l'obtention d'un diplôme de médecine, il s'inscrit le au Gonville and Caius College, à Cambridge, et le de la même année, il est élu membre de la fondation Hewitt. En raison de son travail intensif, son état de santé s'est détérioré après son premier trimestre[1].
Un changement de lieu étant jugé nécessaire pour assurer son rétablissement, il obtient, par l'intermédiaire du Dr Batty, le poste de préposé médical d'Edward Harley (5e comte d'Oxford), qui est alors en tournée en Italie. Après son retour du continent, il continue avec le comte d’Oxford jusqu’en 1805, date de son retour à Cambridge. À ce moment-là, il veut entrer dans l'armée, mais ses parents désapprouvent la décision. Après trois ans, il obtient le Prix Smith de sa promotion (1808), parmi laquelle se trouvent Miles Bland, Charles James Blomfield et Adam Sedgwick. Il est diplômé de Gonville et Caius College, Cambridge en 1808 et après la formation en tant que médecin comme son père, il se tourne vers les études juridiques [1]. Le , il est admis au Inner Temple comme étudiant et, au début de 1810, est élève de John Bell et est admis au barreau le .
Il devient conseil du roi en 1827 et, en 1836, il devient membre du Conseil privé, nommé maître des rôles et obtient une pairie, qu'il accepte à condition de pouvoir se concentrer sur la réforme du droit et de rester indépendant sur le plan politique[1]. Il est créé baron Langdale, de Langdale dans le comté de Westmoreland, le .
Il est déterminé à ce que le gouvernement fournisse un bureau des archives publiques adéquat et devient connu comme le "père de la réforme de l'enregistrement". En tant que maître des rôles, il est en réalité le gardien des archives publiques. Après la Public Records Act de 1838, lui et son adjoint, Francis Palgrave, directeur du bureau à plein temps, commencent à organiser le transfert des papiers d'État de la tour de Londres, de la Salle capitulaire de Abbaye de Westminster et ailleurs en un seul endroit [1].
En 1850, des problèmes de santé le contraignent à refuser de devenir Lord grand chancelier et il meurt l'année suivante, le , à Tunbridge Wells[1].
Famille
modifierIl épouse le , Lady Jane Elizabeth Harley, fille de Edward Harley (5e comte d'Oxford), à St. James, Paddington, Londres. Ils ont une fille, Jane Frances, baptisée le à Londres [1].
En 1853, à la mort du frère de sa femme, Alfred Harley (6e comte d'Oxford), ils héritent du siège de famille de Brampton Bryan Hall dans le Herefordshire. À la mort de sa femme en 1872, il passe à un parent éloigné, William Daker Harley.
Références
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Henry Bickersteth, 1st Baron Langdale » (voir la liste des auteurs).
(de) « Publications de et sur Henry Bickersteth (1er baron Langdale) », dans le catalogue en ligne de la Bibliothèque nationale allemande (DNB).
- Hugh Mooney, Henry Bickersteth, Baron Langdale, Dictionnaire biographique d'Oxford, Oxford
- Pierre Chaplais, passant en revue le Public Record Office, 1838-1958 ( HMSO 1991) de John D. Cantwell, dans The English Historical Review (, volume 110, numéro 435)
- Thomas Rawson Birks, Mémoires du révérend Edward Bickersteth, New York, 1851, p. 1
Liens externes
modifier- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :