Herbert Gundelach
Herbert Gundelach (1899 - 1971) est un général allemand de la Seconde Guerre mondiale. Il reçut la Deutsches Kreuz en or en 1942 et fut Chef des Generalstabes à l’'état-major du XXVIIIe Armeekorps en 1944.
Herbert Gundelach | |
Naissance | Metz, Alsace-Lorraine |
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Décès | (à 72 ans) Hochdahl, Allemagne |
Origine | Allemagne |
Allégeance | République de Weimar (jusqu'en 1933), Troisième Reich |
Arme | Heer |
Grade | Generalmajor |
Commandement | Chef des Generalstabes (XXVIII. Armeekorps) |
Conflits | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
Distinctions | Eisernes Kreuz (1939) Deutsches Kreuz en Or |
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Biographie
modifierHerbert Gundelach naît le , à Metz, une ville de garnison animée d'Alsace-Moselle[1]. L'une des premières places fortes du Reich allemand[2] est alors une véritable pépinière d'officiers supérieurs et généraux[note 1]. Comme son compatriote Joachim-Friedrich Lang, le jeune Herbert se tourne donc naturellement vers le métier des armes.
Première Guerre mondiale
modifierÀ peine âgé de dix-huit ans, Herbert Gundelach s'engage le , comme Fähnrich, cadet, au Garde-Pionier-Ersatz-Bataillon. Un mois plus tard, il suit une formation d'élève gradé au Pionier-Ersatz-Bataillon Nr. 3, à Spanau. Envoyé immédiatement sur le front, Gundelach est promu Leutnant, sous-lieutenant, le . Affecté en à la 260e Pionier-Kompanie, il est blessé le . Renvoyé sur le front, Gundelach se bat jusqu'à l'armistice de novembre 1918.
Entre-deux-guerres
modifierHerbert Gundelach reste dans l'armée allemande, d'abord au Reichswehr-Schützen-Regiment 15, puis au Reichswehr-Pionier-Bataillon 6 . En , Herbert Gundelach poursuit sa carrière dans la Reichswehr, l'armée allemande de la République de Weimar. Affecté au 5e Pionier-Bataillon, il est promu Oberleutnant, lieutenant, en . En 1932, Gundelach est affecté à l'état-major de la 3e division. Promu Hauptmann, capitaine, le , il est affecté en 1935 à l'état-major de l'artillerie, puis à l'état-major de la 2e division, où il est nommé Generalstabsoffizier en second. Promu Major en , le commandant Gundelach prend la tête de la 3e compagnie du Pionier-Bataillons 31. En , Gundelach est breveté Erster Generalstabsoffizier , officier d'état-major. En , le commandant Gundelach est affecté à l'état-major de la 16e Infanterie-Division[note 2], où il est promu Oberstleutnant, lieutenant-colonel, en .
Seconde Guerre mondiale
modifierLorsque la guerre éclate, Gundelach est toujours à l'état-major de la 16e Infanterie-Division, faisant fonction de premier officier d'état-major. Promu Oberst, colonel, en , Gundelach fait fonction d' Oberquartiermeister dans la 1re armée allemande. Il est nommé chef du gouvernorat militaire d’Albanie-Monténégro. Gundelach est nommé ensuite commandant du 24e Grenadier-Regiment. Il est nommé ensuite Chef des Generalstabes à l’'état-major du XXVIIIe Armeekorps de février à . En , Gundelach est nommé à l'état-major des armées. dans cette position, Herbert Gundelach est promu Generalmajor, général de brigade, le . Le général Gundelach termine la guerre en captivité, chez les Alliés. Il est libéré en .
Herbert Gundelach décédera le , à Hochdahl, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie.
Grades
modifier- Generalmajor ( Général de brigade ), le .
Décorations
modifier- Eisernes Kreuz (1914) 2e classe[3];
- Verwundetenabzeichen (1918) en Bronze[3];
- Spange zum Eisernen Kreuz 2e classe;
- Eisernes Kreuz (1939) 1re classe;
- Deutsches Kreuz, en or, le [4];
Notes et références
modifierNotes
modifier- Plus d'une trentaine de généraux et des dizaines d'officiers supérieurs allemands, pour la plupart actifs durant la Seconde Guerre mondiale, verront le jour à Metz, avant 1918.
- La 16. Infanterie-Division est la future 16e Panzergrenadier Division.
Références
modifier- L’Express, no 2937, du 18 au 24 octobre 2007, dossier « Metz en 1900 »
- François Roth : Metz annexée à l’Empire allemand, in François-Yves Le Moigne, Histoire de Metz, Privat, Toulouse, 1986, (p. 350).
- Rangliste des Deutschen Reichsheeres, Hrsg.: Reichswehrministerium, Mittler & Sohn Verlag, Berlin 1930, (p. 164).
- Klaus D. Patzwall und Veit Scherzer: Das Deutsche Kreuz 1941-1945, Geschichte und Inhaber Band II, Verlag Klaus D. Patzwall, Norderstedt, 2001 (p. 154).
Sources
modifier- Dermot Bradley: Die Generale des Heeres 1921-1945, Band 4: Fleck-Gyldenfeldt, Biblio Verlag, Osnabrück, 1996 (p. 493-495).