Heroes of the Lance

jeu vidéo

Heroes of the Lance est un jeu vidéo d'action et de plates-formes développé par U.S. Gold et publié par Strategic Simulations (SSI) en 1988 sur Amiga, Amstrad CPC, Atari ST, Commodore 64, MS-DOS, ZX Spectrum. Le jeu a ensuite été porté sur PC-88 en 1989 puis sur NES, MSX2 et Sega Master System en 1991.

Heroes of the Lance

Développeur
Éditeur

Date de sortie
1988
1989 (PC-88)
1991 (NES, MSX, Master System)
Genre
Mode de jeu
Un joueur
Plate-forme

Même s'il s'agit d'un jeu d'action et de plates-formes, Heroes of the Lance est basé sur le jeu de rôle fantasy Donjons et Dragons, publié par TSR. Il est le premier volet d’une trilogie se déroulant dans l’univers de Lancedragon, deux suites (baptisées Dragons of Flame et Shadow Sorcerer) ayant respectivement été publiées en 1989 et 1991.

Système de jeu

modifier

Heroes of the Lance est un jeu d'action à déroulement horizontal (jeu de plates-formes) sans aucun élément de jeu de rôle[1]. Les points d'expérience sont en réalité juste le score, et les caractéristiques des personnages (par exemple: force, agilité, liste de sorts) restent inchangées au cours du jeu.

Heroes of the Lance est basé sur une partie du premier module de Lancedragon, un décor de campagne du jeu de rôle Donjons et Dragons, intitulé Dragons of Despair. Ce premier module a été adapté en roman, et il correspond à la première moitié du premier roman des Chroniques de Lancedragon, intitulé Dragons d'un crépuscule d'automne, écrit par Margaret Weis et Tracy Hickman et publié en 1984[2].

Univers

modifier

Le jeu se déroule dans le monde de Krynn, un pays mythique dans lequel les humains, les elfes et les nains affrontent les draconiens, une race d’homme-dragons belliqueuse alliés a des dragons maléfiques. Le jeu débute alors que Takhisis, la reine des ténèbres, menace le monde de Krynn[3].

Personnages

modifier

Le joueur contrôle le groupe des huit héros de Lancedragon[3] :

Scénario

modifier

L’objectif du jeu est de retrouver les disques de Mishakal, seuls ces derniers pouvant permettre de stopper la reine des ténèbres et ainsi de sauver le monde de Krynn. Pour cela, le groupe contrôlé par le joueur doit pénétrer dans les ruines de l’ancienne cité de Xak Tsaroth aujourd’hui occupées par d’effroyables créatures comme des draconiens, des trolls, des araignées et des nains du chaos. Il devra ensuite vaincre le gardien des disques, un puissant dragon noir connu sous le nom de Khisanth[4],[5].

Accueil

modifier

Au total, Strategic Simulations a vendu 88 808 copies du jeu[6].

Aperçu des notes obtenues
Heroes of the Lance
ACE US 84,4 %[7]
Amiga Power US 76 %[8]
Amiga Computing US 88 %[3]
Crash Magazine US 83 %[9]
CU Amiga US 89 %[10]
Joystick FR 63 %[5]
Sinclair User US 70 %[11]
Your Sinclair US 9/10[12]
Zzap US 40 %[13]

Lien externe

modifier

Références

modifier
  1. (en)Levi Buchanan, « Dungeons & Dragons Classic Videogame Retrospective », sur IGN, .
  2. (en) Matt Barton, Dungeons and Desktops : The History of Computer Role-Playing Games, Wellesley, CRC Press, , 451 p. (ISBN 978-1-4398-6524-8, lire en ligne), « Chapter 7: The Golden Age Part I », p. 164.
  3. a b et c (en) Wayne, « Heroes of the Lance », Amiga Computing, vol. 1, no 11,‎ , p. 68-69.
  4. (fr)« Informatique et jeux de rôle : L’union fait la force ? », Gen4, no 6,‎ , p. 126-128.
  5. a et b (fr) T.S.R., « Heroes of the Lance », Joystick, no 21,‎ , p. 160.
  6. (en)Jimmy Maher, « Opening the Gold Box, Part 3: From Tabletop to Desktop », sur Filfre.net, .
  7. (en) Bob Wade, « Heroes of the Lance: SSI hook and slash the monsters », ACE, no 14,‎ , p. 44-45.
  8. (en) Matt Squires, « Heroes of the Lance », Amiga Power, no 8,‎ , p. 101.
  9. (en) « Fantasy Role Playing: Heroes of the Lance », Crash Magazine, no 62,‎ , p. 71.
  10. (en) Tony Dillon, « Heroes of the Lance », CU Amiga,‎ , p. 62.
  11. (en) « Heroes of the Lance », Sinclair User, no 83,‎ , p. 34-35.
  12. (en) Phil, « Advanced Dungeons & Dragons: Heroes of the Lance », Your Sinclair, no 39,‎ , p. 80.
  13. (en) « Heroes of the Lance », Zzap, no 47,‎ , p. 72.

Bibliographie

modifier