Hexétidine
L'hexétidine est un agent antibactérien, antifongique habituellement utilisé pour des applications vétérinaires ou médicales. Il a un effet antiseptique local, déodorant, et lutte contre la plaque dentaire.
Hexétidine | |
Identification | |
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Nom UICPA | 1,3-bis(2-ethylhexyl)-5-methyl-1,3-diazinan-5-amine |
No CAS | |
No ECHA | 100.005.012 |
No CE | 205-513-5 |
Code ATC | A01 |
PubChem | |
SMILES | |
InChI | |
Apparence | liquide[1] |
Propriétés chimiques | |
Formule | C21H45N3 [Isomères] |
Masse molaire[3] | 339,602 1 ± 0,020 6 g/mol C 74,27 %, H 13,36 %, N 12,37 %, |
pKa | 8,3[2] |
Propriétés physiques | |
T° fusion | <25 °C[2] |
T° ébullition | 172 à 176 °C (1 mm)[1] |
Solubilité | sol. dans le méthanol, le benzène, le pétrole, l'éther; insol. dans l'eau[1] |
Masse volumique | 0,888 9 g·cm−3 |
Propriétés optiques | |
Indice de réfraction | 1,460-1,466[1] |
Précautions | |
Directive 67/548/EEC | |
Considérations thérapeutiques | |
Classe thérapeutique | Antiseptique |
Caractère psychotrope | |
Autres dénominations |
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Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | |
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Description
modifierIl est présent dans des bains de bouche antiseptiques, ex. : Hextril, etc.
L'hexétidine est une molécule cationique à la fois antifongique et antibactérienne. Elle est un traitement d'appoint de la maladie parodontale. Contrairement à la chlorhexidine qui est le traitement le plus étudié et préconisé en cas de parodontite, l'hexétidine n'entraîne pas un jaunissement des dents en utilisation prolongée[réf. souhaitée] même si son action contre la plaque dentaire est moins prononcée. Son action anti-acide lutte contre l'acidification de la plaque dentaire en présence des sucres alimentaires résiduels.
Notes et références
modifier- (en) Michael Ash et Irene Ash, Handbook of Preservatives, Synapse Information Resources, , 873 p. (ISBN 1-890595-66-7, lire en ligne), p. 411
- (en) ChemIDplus, « Hexetidine - RN: 141-94-6 », sur chem.sis.nlm.nih.gov, U.S. National Library of Medicine (consulté le )
- Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.