Hirson

commune française du département de l'Aisne

Hirson
Hirson
La mairie.
Blason de Hirson
Blason
Hirson
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Arrondissement Vervins
Intercommunalité Communauté de communes des Trois Rivières
Maire
Mandat
Jean-Jacques Thomas
2020-2026
Code postal 02500
Code commune 02381
Démographie
Gentilé Hirsonnais(es)
Population
municipale
8 662 hab. (2021 en diminution de 5,42 % par rapport à 2015)
Densité 256 hab./km2
Population
agglomération
9 711 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 49° 55′ 18″ nord, 4° 05′ 02″ est
Altitude Min. 157 m
Max. 268 m
Superficie 33,77 km2
Unité urbaine Hirson
(ville-centre)
Aire d'attraction Hirson
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton d'Hirson
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Hirson
Liens
Site web https://ville-hirson.fr

Hirson est une commune française, située dans le département de l'Aisne en région Hauts-de-France.

Ses habitants s'appellent les Hirsonnais et les Hirsonnaises.

Géographie modifier

Localisation modifier

Cartographies de la commune
Carte
La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
Carte OpenStreetMap
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Carte topographique
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Hirson est limitrophe de la Belgique. Elle est située dans le nord-est du département de l'Aisne, à proximité des départements du Nord et des Ardennes.

Hirson fait partie de la Thiérache. Elle est située à proximité immédiate de deux grandes forêts, la forêt d'Hirson et la forêt de Saint-Michel.

Hydrographie modifier

Hirson est arrosée par l'Oise et le Gland.

Les différents ruisseaux de la commune : ruisseau d'Anor, ruisseau de Brugnon, ruisseau de la Marquette, ruisseau des Marais, ruisseau de Blangy, ruisseau du Catelet, ruisseau du Rie De Bon Feu, ruisseau de Four Matot.

Géologie et relief modifier

Le point culminant d'Hirson est situé à 268 mètres d'altitude ; le plus bas est à 157 mètres.

Communes limitrophes modifier

Hirson est limitrophe de huit communes : Éparcy, Buire, Neuve-Maison, Mondrepuis, Anor (Nord), Macquenoise (Belgique), Saint-Michel, Bucilly[1].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 899 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 10 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fontaine-lès-Vervins à 15 km à vol d'oiseau[4], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 826,3 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Voirie modifier

Hirson compte plusieurs quartier et lieux-dits : Blangy, la Briquetterie, le Centre-Ville, le Champ-Roland, les Champs-Élysées, le Nouveau Siècle, le Plain, le Taillis, la Verrerie, le Pas-Bayard, la Douane.

Transport modifier

Rail modifier

Hirson possède un deuxième point d'arrêt SNCF, la gare d'Hirson-Écoles, construit pour desservir le lycée Joliot-Curie. Le point d'arrêt est desservi pendant la période scolaire aux heures d'entrée et de sortie de cours par des trains Laon-Fourmies.

Route modifier

Pont au-dessus du Gland.

Hirson est située sur le tracé de la RN 43 (originellement RN 39). Depuis son transfert dans la voirie départementale, elle a été déclassée en RD 1043 (pour la partie axonaise). Depuis l'ouverture du contournement d'Hirson par le sud le , la partie de la RN 43 correspondant à la traversée de la commune avait été déclassée en voirie communale. La RN 43 fait d'Hirson un point de passage entre Cambrai et Charleville-Mézières. Hirson se situe également sur la RD 963 qui mène à Vervins où elle rejoint la RN2 qui mène à Laon, Soissons et Paris, et la RD 1050, qui mène à la frontière belge (Macquenoise) puis se prolonge sur le territoire belge vers Chimay et Charleroi.

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Hirson est une commune urbaine[Note 1],[9]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Hirson, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[12] et 9 682 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Hirson, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (63,8 %), prairies (11,2 %), zones urbanisées (8,8 %), terres arables (8,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,3 %), zones agricoles hétérogènes (2,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8 %)[17].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie modifier

Blason d'Hirson avec la mention Iricio 1136.

Selon l'étude de la première formulation du toponyme[18],[19] : « Iricio », le toponyme proviendrait du latin ericius, qui signifie hérisson, ou actuellement, du picard hirchon, qui désigne le même animal[20].

Histoire modifier

Protohistoire modifier

Le territoire des Rèmes (REMI) lors de la bataille de l'Aisne en -57.

Les importants et les plus anciens vestiges découverts dans le canton d'Hirson, ceux de Macquenoise et de Mondrepuis (dit du Catelet[21]), révèlent la présence de deux camps antiques. Le deuxième est certainement d'origine celtique du type éperon barré (visible sur les photos aériennes du site). Du matériel lithique fut découvert sur le territoire de la commune d'Hirson[22].

Les Nervi peuplaient le département du Nord et le Hainaut belge actuels. Les Rémi occupaient les territoires actuels du Laonnois, l’arrondissement de Vervins, le département des Ardennes et l’arrondissement de Reims.

Antiquité modifier

Situé aux confins des territoires de deux peuples belges marquants, la région d’Hirson était occupée par les Nervi décrits comme sauvages par Jules César qui conquit cette région en 57 av. J.-C., et par les Rémi, alliés de César.

Des pièces de monnaie et des vestiges gallo-romains ont été mis au jour sur le territoire de la commune d'Hirson.

Moyen Âge modifier

Des sépultures franques ont été retrouvées sur le territoire de la commune.

Hirson n'apparaît véritablement que vers le Xe siècle[23]. Elle portait à l'époque le nom de Iricio[24],[25]. Le lieu se signalait par l’existence d’un château fort, situé sur un promontoire rocheux au confluent de l’Oise et du Gland, à l’emplacement actuel du musée. Propriété des seigneurs de Guise, ce château ne fut jamais occupé que par des châtelains, officiers dépendant de ces seigneurs.

En 945, Héresinde, épouse du seigneur Eilbert de Ribemont, vassal du comte de Vermandois Albert Ier le Pieux († 943) fonde à Saint-Michel un ermitage pour des moines écossais ou irlandais venus de l'abbaye Saint-Vincent de Laon. Par la suite, ces moines adoptèrent la règle bénédictine.

Canal creusé au Xe siècle pour relier l'Oise au Gland et former l'île Notre-Dame.

Au Xe siècle, un canal fut creusé pour relier l'Oise au Gland. C'est ainsi que naquit l'île Notre-Dame. Sur cette île, en haut d'un promontoire fut érigé un château fort. Celui-ci permettait d'assurer la défense du royaume de France face au comté de Hainaut.

Une autre abbaye, celle-là de chanoines réguliers de l’ordre des Prémontrés, fut fondée en 1147 à Bucilly, au sud d’Hirson. Ces chanoines réguliers ou prêtres-moines (alors que les autres moines n’étaient pas prêtres pour la plupart) desservirent les cures de nombreux villages alentour.

En 1156, une charte de franchises (code judiciaires) fut accordée par les seigneurs de Guise à Hirson. Cette charte énumérait les redevances des habitants envers leur seigneur, ainsi que leurs droits et leurs devoirs. Pour le reste, la charte d’Hirson ressemble à un code de droit pénal.

En 1234, Gauthier, comte de Blois, en vue d'assurer le repos de son âme, fonda à Hirson une chapelle pour y célébrer à toujours l'office divin. Il s'entendit avec l'abbé et le couvent de Saint-Michel pour la faire desservir par un moine de leur communauté.

En 1328, Jehan d'Anglebermer fonde la chapelle[26].

En 1425, le château fort est pris par Jean II de Luxembourg.

Seigneurs d'Hirson du Moyen Âge
Les châtelains d’Hirson dépendaient des seigneurs de Guise[27]
.
  • 1126-35 : Roger, châtelain d'Hirson.
  • 1143 : Guy, son fils, châtelain.
  • 1155 : Mathieu, châtelain, femme Agnès.
  • 1156 : Guy II, châtelain.
  • 1189 : Jean d'Hirson. Il était parent de Verric de Moy.
  • 1216 : Mathieu, chevalier d'Hirson, femme Béatrix.
  • 1225 : Guy III, châtelain d'Hirson, femme Aélide de Ribemont, dame de Benay, fille de Simon III, comte de Ribemont.
  • 1232-44 : Mathieu II d'Hirson, chevalier, femme Béatrix.
  • 1300 : Jean d'Anglebelmer ou Jehan Anglebermer, chevalier, seigneur châtelain d'Hirson, femme Mabille de Cahembert († août 1302[28]).
  • Après 1346, la châtellenie d’Hirson fut rattachée directement au seigneur de Guise et duc de Bretagne Charles de Blois.

L'Époque moderne modifier

La peste accompagna plusieurs fois les guerres, notamment au milieu du XIVe siècle et en 1580 où elle décima la population.

En 1593, les troupes royales d'Henri IV s'emparent du château.

En pleine guerre de Trente Ans, le château d’Hirson est assiégé par les Espagnols du 25 juillet au 15 août 1636[29]. Le vicomte de Turenne le reprend en 1637.

Maison de 1764 dans la vieille ville.

En août 1650, François-Armand de Caruel, seigneur d'Hirson[27] ne pourra résister au siège mené par Francisco de Melo. Le château est presque entièrement détruit. Il n'est pas reconstruit.

Hirson était le siège d’une gruerie dépendant de la maîtrise seigneuriale des eaux et forêts de Guise. La prévôté ducale d’Hirson ressortissait par appel au bailliage seigneurial d’Aubenton. Enfin, un subdélégué de l’intendant de Soissons séjournait à Hirson. Bien que beaucoup plus nombreux, les subdélégués étaient l’équivalent des sous-préfets actuels.

Vers 1750, fut construite la grande route qui est devenue la RN 39 reliant Arras et Cambrai à Charleville-Mézières.

Le 23 avril 1763, un incendie, allumé par un enfant[30], détruisit presque toute la ville. Une pétition de 1765, porte à 100 000 écus les pertes occasionnées par ce sinistre. Avec le consentement du prince de Condé, les habitants reconstruisirent Hirson, en partie, en utilisant les ruines du château qui fut, ainsi, complètement rasé. Le château actuel est reconstruit en pierres et ardoises.

Il y avait 450 feux, soit 1 800 habitants environ à la veille de la Révolution française.

Gouverneurs d'Hirson
  • 1500 : Hugues le Danois était gouverneur d'Aubenton, Hirson et Guise.
  • 1594 : Jean de Caruel (ou Karuel), seigneur de Magny, appartenait à une famille originaire d'Irlande (femme Louise de Barral, trois fils et une fille, Charlotte de Caruel)
  • 1650 : François-Armand de Caruel (femme Marguerite Robin)
  • 1696 : Christophe de Caruel (le deuxième fils de François-Armand de Caruel), seigneur d'Annois et de La Rainette.

Époque contemporaine modifier

XIXe siècle modifier

Au début du XIXe siècle, Hirson comptait déjà plusieurs forges et ferblanteries dont celle du Pas-Bayard. Des clouteries étaient installées dans tout le canton.

Hirson souffrira de l'invasion prussienne de 1815[31].

Le tronçon ferroviaire de Vervins à Hirson ouvre le 30 août 1870. Avec la création et l’ouverture de différents tronçons[32], Hirson va très rapidement devenir une étoile ferroviaire, passant du statut de gare de passage à terminus.

Première moitié du XXe siècle modifier

Depuis le début de l'aventure ferroviaire, la population d’Hirson a été multipliée par trois. En 1913, la gare d'Hirson emploie aux alentours de 700 personnes. Face à ce développement, le site n’est plus adapté et doit être agrandi mais la Première Guerre mondiale va être un frein à cette expansion. Après quatre années d'occupation allemande, le site est énormément endommagé.

Première Guerre mondiale : Hirson se trouve en zone occupée par les troupes allemandes d'août 1914 jusqu'au 9 novembre 1918, date où la ville est libérée par des troupes françaises, deux jours donc avant l'Armistice.

L'activité redémarre en juin 1919. L'expansion de la gare est relancée avec de nouvelles installations, prêtes à accueillir plus d’une centaine de machines à vapeur : tour d’aiguillage de la Florentine, un dépôt, un toboggan, des parcs à charbon. L'année 1929 sera l’apothéose pour le trafic du pôle ferroviaire hirsonnais.

En 1931, la population d’Hirson est de 11 400 habitants, celle de Buire de 1 230 (triplement en 20 ans). Les cités cheminotes Champs-Élysées et de Cité de Buire ont vu le jour. En 1932, la Compagnie des chemins de fer du Nord et la Compagnie des chemins de fer de l'Est décident de mettre en place des trains directs mettant fin au transit d’Hirson[33]. Le rôle de jonction d’Hirson entre les réseaux Nord et Est est donc remis en cause. Petit à petit, la gare ne va plus devenir un point de passage nécessaire pour procéder au transbordement et aux ruptures de charge. La moyenne de wagons manœuvrés quotidiennement passe de 2 900 en 1931 à 500 en 1932.

Seconde Guerre mondiale modifier

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la gare est victime des bombardements de l'aviation anglaise : près des trois-quarts des installations ferroviaires sont détruits. À la suite du conflit mondial, un dépôt est érigé ainsi qu'une rotonde. Une baisse des effectifs s'amorce.

Hirson est libérée le 2 septembre 1944 par les Américains.

L'après-guerre modifier

Le 5 octobre 1945, Henri Poulat devient maire de la ville. Comme toutes les villes bombardées, la reconstruction est nécessaire. Celle-ci va être principalement menée par l'architecte Louis-Raymond Fischer qui devient maire le 25 octobre 1947. Durant ses trois mandats (il est réélu en mai 1954 et mars 1959), Fischer va donner un nouveau souffle à la ville. Des projets architecturaux sont lancés : un immeuble de plusieurs étages appelé le Building (inauguré le 9 mai 1954), création du lycée Juliot-Curie, stade du Square Saint-Nazaire (inauguré le 24 juillet 1955), etc.

Parallèlement, la ville acquiert le bâtiment actuel de la caserne des pompiers (le 23 septembre 1950), crée la bibliothèque municipale (le 3 avril 1951), la MJC (octobre 1951), ouverture de la plage et du camping de Blangy (août 1955). La ville acquiert l'Eden et la mairie s'y installe en octobre 1957.

Le premier supermarché, Prisunic, ouvre en septembre 1964, sur la place Victor-Hugo. Après 18 années, Fischer passera la relève à Yves Hary, professeur de dessin, le 26 mars 1965.

En 1969, le Club des jeunes ouvre dans les gradins (janvier), le premier numéro de l'hebdomadaire Le Courrier paraît (21 mars) et le dépôt SNCF ferme définitivement (1er octobre). Marquant ainsi la fin de l'épopée ferroviaire hirsonnaise.

Courant des années 1970, on notera l'arrivée d'un nouveau maire, Raymond Mahoudeaux, élu pour deux mandants (mars 1971 et mars 1977). La première piscine ouvre en octobre 1973 (elle fermera en 1996). Fin septembre 1975, la ville rachète le site de Blangy, qui ouvrira officiellement en mai 1977.

Les années 1980 seront marquées par les deux mandants de Georges Lapeyrie (élu en mars 1983 et réélu en mars 1989). Le 30 mars 1980, La Gazette de Thiérache sort de presse pour la dernière fois. La radio locale Fréquence Charlemagne voit le jour (mars 1983). Le nouveau cinéma, le Sonhir 3 (appellation en verlan de Hirson) est inauguré le 17 septembre 1985. Le centre-ville est redessiné avec le déplacement du monument de la Victoire (mai 1986) et l'inauguration de la fontaine de Patrick Saytour le 5 mai 1990. Celle-ci n'aura cesse de faire couler d'encre.

Au cours des années 1990, Jean-Jacques Thomas devient maire (juin 1995).

XXIe siècle modifier

Le nouveau millénaire est marqué par l'inauguration de la déviation sud (février 2001) et celle de la nouvelle piscine[34](juin 2003). Le stade Daniel-Cambreling est inauguré en 2016[35].

Politique et administration modifier

Découpage territorial modifier

La commune d'Hirson est membre de la communauté de communes des Trois Rivières, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège se trouve à Buire. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[36].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Vervins, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[37]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Hirson pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[37], et de la troisième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[38].

Administration municipale modifier

Tendances politiques et résultats modifier

Liste des maires modifier

Période Identité Étiquette Qualité
8 mai 1945 octobre 1945 Pierre-Louis Fresnel   Docteur en médecine
5 octobre 1945 octobre 1947 Henri Poulat    
25 octobre 1947 mars 1965 Louis-Raymond Fischer SFIO Architecte diplômé, conseiller général
26 mars 1965 mars 1971 Yves Hary Union Hirsonnaise Professeur de dessin
mars 1971 mars 1983 Raymond Mahoudeaux PCF Employé Sécurité Sociale
22 mars 1983 juin 1995 Georges Lapeyrie RPR  
juin 1995 En cours
(au 24 mai 2020)
Jean-Jacques Thomas[45] PS Président de l'EPCI du Pays des Trois Rivières (? → )
Conseiller général d'Hirson (1998 → 2015)
Vice-président du conseil général de l'Aisne (2008 → 2015)
Réélu pour le mandat 2020-2026[46],[47]
Les données manquantes sont à compléter.

Circonscription électorale modifier

Hirson fait partie de la troisième circonscription de l'Aisne.

Gendarmerie mobile modifier

Hirson possède un escadron de gendarmerie mobile, le 17/9[48], rattaché au Groupement II/9 de Gendarmerie mobile de Saint-Quentin.

Secours modifier

Le centre de secours principal (CSP) d'Hirson fait partie du groupement du Nord de l'Aisne. Il se compose de 65 pompiers (25 pompiers professionnels et de 40 pompiers volontaires)[49].

Jumelages modifier

Drapeau de la Belgique Marcinelle (Belgique) ;

Drapeau de l'Allemagne Schramberg (Allemagne) ;

Drapeau de l'Allemagne Königsee (Allemagne).

Population et société modifier

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[51].

En 2021, la commune comptait 8 662 habitants[Note 3], en diminution de 5,42 % par rapport à 2015 (Aisne : −2,08 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 0232 1442 0612 2312 7182 8803 0053 1403 212
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 2033 2243 3343 9514 4454 8095 7436 2946 632
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
7 4618 5419 6389 75911 34411 40311 20310 46211 134
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
11 71511 85811 98611 34810 17310 3379 6609 4739 348
2017 2021 - - - - - - -
8 8138 662-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[52] puis Insee à partir de 2006[53].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

La population de la commune est jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,6 % la même année, alors qu'il est de 26,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 4 143 hommes pour 4 657 femmes, soit un taux de 52,92 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,26 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[54]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
2,5 
6,8 
75-89 ans
11,5 
16,6 
60-74 ans
18,7 
19,0 
45-59 ans
18,7 
16,7 
30-44 ans
14,4 
20,2 
15-29 ans
16,1 
20,3 
0-14 ans
18,0 
Pyramide des âges du département de l'Aisne en 2020 en pourcentage[55]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,8 
6,5 
75-89 ans
9,5 
17,8 
60-74 ans
18,4 
20,3 
45-59 ans
19,6 
18,2 
30-44 ans
17,5 
17,1 
15-29 ans
15,4 
19,5 
0-14 ans
17,8 

Enseignement modifier

Enseignement primaire modifier

Écoles maternelles :

  • École maternelle Jean-Zay
  • École maternelle des Promenades
  • École maternelle du Champ-Roland
  • École maternelle des Champs-Élysées
  • École maternelle Charles-Clément (les Rouets)
  • École maternelle Jean-Jaurès

Écoles élémentaires :

  • École élémentaire Jean-Zay
  • École élémentaire Georges-Clemenceau
  • École élémentaire Charles-Clément (les Rouets)
  • École élémentaire Victor-Hugo
  • École élémentaire Jean-Jaurès

Enseignement secondaire modifier

Collèges :

  • Collège Georges-Cobast
  • Collège privé de l'Enfant-Jésus

Lycées :

  • Lycée Joliot-Curie (surnommé « lycée Bleu » en raison de la couleur du bâtiment), lycée général et professionnel doté d'un internat.

Enseignement supérieur modifier

Le lycée Joliot-Curie[56] prépare plusieurs BTS :

  • Négociation et Digitalisation de la Relation Client ;
  • Assistant de gestion de PME et PMI ;
  • Maintenance industrielle.

Événements culturels modifier

  • Festival de jazz (depuis 2004) au printemps.
  • Foire de la Sainte-Catherine (sainte patronne d'Hirson) organisée depuis 1766[39]. Elle a fêté ses 250 ans en 2016.

Équipements culturels modifier

  • Salle Eden : salle de spectacles.
  • Sonhir3[57] : 3 salles de cinéma.
  • Espace Didier-Lockwood[58] : salle de spectacles.
  • Salle Michel-Carpentier : salle de sport et de spectacles.

Équipements sportifs modifier

  • Base nautique de Blangy : parcours fixe de course d'orientation, tirs à l'arc, run-bike, volley-ball, canoë-kayak, VTT
  • Terrain André-Fortin : boules en bois
  • Étrier Sainte-Catherine[59] : centre équestre
  • Espace de la Tannerie : dojo / salle d'arts martiaux, salle multisports, boulodrome
  • Espace du Petit-Taillis : équipements d'athlétisme et piste, salle multisports, terrain de football, boulodrome
  • Stade Hébert : terrains de football, terrain de basket-ball, terrains de tennis, salle multisports
  • Pas-Bayard : site d'activités aquatiques et nautiques, site de pêche, escalade
  • L'Ile Verte[60] : piscine grand et petit bassins, bowling, salle de billard, beach-volley, jeux collectifs
  • Piste de karting[61] : piste de 500 mètres pour karts, piste pour quad, piste pour modélisme.
  • Plateau d'évolution Jean-Zay : plateau EPS/multisports
  • Salle d'Aumasle : salle multisports
  • Salle Decamp : salle de tennis de table, salle d'haltérophilie
  • Skate-Park place Victor-Hugo
Espace Didier-Lockwood dans la vieille ville.
  • Stade des Champs-Élysées : terrain de rugby, plateau EPS/multisports, boulodromes
  • Stade Léo-Lagrange : terrain de football, stade d'athlétisme
  • Square Georges-Salaun : boulodrome
  • Rue de Saint-Michel : boulodrome

Médias modifier

Télévision et radio modifier

Journaux modifier

Les journaux locaux diffusés à Hirson sont La Thiérache[62], L'Aisne nouvelle, Le Démocrate de l'Aisne et L'Union. Ces journaux diffusent les informations locales de la Thiérache.

À noter également, le site d'information Les Échos d'Hirson.

Distinctions modifier

Ville fleurie : trois fleurs attribuées en 2007 par le Conseil des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[63].

Économie modifier

Population active et chômage modifier

Selon le recensement de 2006[64], la population de 15 à 64 ans a baissé de 8 %, passant de 6 469 (en 1999) à 5 998 (en 2006). Le Taux de chômage est de 20,46 % en 2006 (contre 23,43 % en 1999). Il est supérieur de 10 points à la moyenne nationale.

En 2009, le taux de chômage passe à 24,8 % contre 8,8 % au niveau national (écart de 16 points).

Industries modifier

Depuis les années 1970, Hirson a connu une désindustrialisation continue. Les fermetures d'usines se sont succédé.

Commerce modifier

Le ralentissement économique depuis les années 1970 a eu un impact sur le commerce hirsonnais. Nombre de petits commerces ont dû fermer. L'activité commerciale s'est déplacée du centre ville vers la périphérie de la ville (avenue de Verdun).

Fiscalité modifier

Taxe d'habitation modifier

En 2009, Hirson faisait partie des 20 communes axonaises ayant le taux de taxe d'habitation (18,60 %) le plus élevé[65]. En 2011, ce taux s'élevait à 20,16 %.

Taux d'imposition de la taxe d'habitation 2011 d'Hirson et des communes avoisinantes[66]


HIRSON
 
20.16
 
 
11.22
 
 
10.96
 
 
3.9
 
 
10.54
 
 
18.17
 
 
11
 
 
19.34
 
 
16.61
 
 
14.88
 
 
10.01
 


Taxe foncière sur les propriétés bâties modifier

En 2009, le taux de la taxe foncière sur les propriétés bâties (28,65 %) d'Hirson était le plus important du département de l'Aisne après Saint-Quentin (33,68 %) et Laon (29,08 %)[65]. En 2011, ce taux s’élevait à 31,06 %.

Taux d'imposition de la taxe foncière sur les propriétés bâties 2011 d'Hirson et des communes avoisinantes[66]


HIRSON
 
31.06
 
 
6.25
 
 
19.08
 
 
5
 
 
14.45
 
 
20.52
 
 
11.49
 
 
16.69
 
 
16.61
 
 
23.8
 
 
10.89
 


Taxe foncière sur les propriétés non bâties modifier

En 2009, le taux sur la taxe foncière sur les propriétés non bâties (68,82 %) se situait au 11e rang au niveau départemental[65]. En 2011, ce taux s’élevait à 74,6 %.

Taux d'imposition de la taxe foncière sur les propriétés non bâties 2011 d'Hirson et des communes avoisinantes[66]


HIRSON
 
74.6
 
 
29.37
 
 
25.48
 
 
21.6
 
 
35.49
 
 
34.4
 
 
21.6
 
 
45.12
 
 
42.84
 
 
41.27
 
 
25.55
 


Taxe d'enlèvement des ordures ménagères modifier

En 2009, le taux de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères était de 12,5%[65].En 2011, ce taux s’élevait 13,63 %.

Impôt sur le revenu modifier

En 2011, 1 814 de foyers étaient imposables sur un total de 5 586. Ce qui représente un taux de 32,5% (la moyenne nationale étant de 62,9 %).

Tranches de revenus par foyer Foyers
Moins de 10 000  2 436
de 10 000 à 12 000  451
de 12 000 à 15 000  580
de 15 000 à 20 000  824
de 20 000 à 30 000  705
de 30 000 à 50 000  454
de 50 000 à 100 000  113
plus de 100 000  23

Tourisme modifier

Le maroilles.

L'activité touristique d'Hirson et plus largement de la Thiérache est orientée autour de trois axes[67] :

Culture locale et patrimoine modifier

Mascottes de la ville modifier

La ville possède les « mascottes » No piot et No piotte, des géants de plusieurs mètres qui sortent déambuler en ville lors de la fête de la Pentecôte, la journée de la « cavalcade d'Hirson ».

Lieux et monuments modifier

Parcs et squares modifier

Square Saint-Nazaire (surnommé « Les Gradins »)
Situé entre la rue du Hautbert et la rivière le Gland.

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

Blason de Hirson Blason
D’azur au château de trois tours d’argent, maçonné de sable, posé sur une terrasse d'argent[78].
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1914-1918
Détails
Adopté par la municipalité en 1894.

Galerie de photos anciennes modifier

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Notes de type "Carte" modifier


Références modifier

  1. « Carte d'Hirson » sur Géoportail (consulté le 29 décembre 2011).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Hirson et Fontaine-lès-Vervins », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Fontaine-les-Vervins » (commune de Fontaine-lès-Vervins) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Fontaine-les-Vervins » (commune de Fontaine-lès-Vervins) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. a b c d e f et g Ancien Maire d'Hirson
  9. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Hirson », sur insee.fr (consulté le ).
  13. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. Auguste Matton, Dictionnaire topographique du département de l'Aisne comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Imprimerie Nationale, , p. 141
  19. Louis Rousseau, La Thiérache, recueil de documents, concernant l'histoire, les beaux-arts, les sciences naturelles et l'industrie de cette ancienne subdivision de la Picardie. : article du docteur Rousseau sur l'origine d'Hirson, vol. 1, Imprimerie de Papillon, Vervins, , 188 p., p. 16
  20. Jean-Pierre Semblat, Dictionnaire des noms de lieux. Aisne, Archive & Culture, (ISBN 978-2-35077-146-5), p. 70
  21. Bulletin de la Société archéologique et historique de Vervins et de la Thiérache, vol. 7, (lire en ligne), p. 200
  22. Louis Rousseau, Bulletin de la Société archéologique et historique de Vervins et de la Thiérache, vol. 2, (lire en ligne), p. 145
  23. Récits des campagnes d'Otton II, empereur d'Allemagne et de Geoffroy d'Anjou
  24. Paul Aebischer, Textes norrois et littérature française du Moyen Âge, vol. 2, Librairie Droz, , p. 56
  25. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Larousse, , p. 353
  26. Cartulaire de l'abbaye de Saint-Michel en Thiérache par Amédée Piette, 1883
  27. a b et c Maximilien Melleville, Dictionnaire historique du département de l'Aisne, vol. 1, p. 459
  28. François-Alexandre de La Chenaye-Aubert, Dictionnaire de la Noblesse : Seconde édition, vol. 1, Schlesinger frères, (lire en ligne), p. 287
  29. Histoire ecclésiastique et civile du diocèse de Laon, et de tout le pays contenu entre l'Oise et la Meuse, l'Aisne et la Sambre par Nicolas Lelong, page 490, Cheneuze Châlons, 1783
  30. La Thiérache, recueil de documents, concernant l'histoire, les beaux-arts, les sciences naturelles et l'industrie de cette ancienne subdivision de la Picardie. : Article du docteur Louis Rousseau, vol. 1, Imprimerie de Papillon, Vervins, , p. 174
  31. Jean J. Baget et Alexandre Lecointe, Dictionnaire des Communes du Département de l'Aisne, Lecointe, , 309 p.
  32. [1], Les chemins de fer en Thiérache de l’origine à 1914 : Projets, construction des lignes et mise en exploitation par Bernard Choquet de la Société archéologique et historique de Vervins et de la Thiérache
  33. Article sur Terascia
  34. Joël Bagaïni, Les souvenirs du Piot Guernouiller : 1945 - 2000, vol. 4
  35. « Journal L'Union », sur Journal L'Union (consulté le ).
  36. « communauté de communes des Trois Rivières (Aisne) - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  37. a et b « Code officiel géographique- Rattachements de la commune d'Hirson », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  38. « Découpage électoral de l'Aisne (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  39. a b c et d Histoire de la ville d'Hirson par Alfred Desmasures
  40. Fiche de Louis Baudelot sur le site de l'Assemblée Nationale
  41. a et b Louis Auguste Napoléon Rousseau est né le 7 novembre 1812 à Rambervillers (Vosges) et est décédé le 5 septembre 1887.
  42. a et b Base de la Légion d'honneur
  43. a et b Fiche d'Émile Villemant sur le site de l'Assemblée nationale
  44. La Thiérache : recueil de documents concernant l'histoire, les beaux-arts, les sciences naturelles et l'industrie de cette ancienne subdivision de la Picardie de la Société archéologique et historique de Vervins et de la Thiérache, 1937, Imprimerie de Papillon (Vervins), page 188
  45. « Élection du maire et de ses adjoints », La Thiérache, no 2575,‎ , p. 18 (ISSN 0183-8415)
  46. « Jean-Jacques Thomas rempile pour un cinquième mandat à Hirson », sur https://www.aisnenouvelle.fr/, L'Aisne nouvelle, (consulté le ).
  47. Kévin Lourenço, « C'est parti pour un cinquième mandat de Jean-Jacques Thomas à la tête d'Hirson », L'Union,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  48. Site de la l'escadron de la gendarmerie mobile d'Hirson
  49. Sapeurs-pompiers d'Hirson
  50. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  51. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  52. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  53. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  54. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Hirson (02381) », (consulté le ).
  55. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de l'Aisne (02) », (consulté le ).
  56. Lycée Joliot-Curie Hirson (02500)
  57. site du Sonhir 3
  58. Nom donné par le violoniste de jazz français Didier Lockwood.
  59. Site Officiel de l’Étrier Saint-Catherine
  60. Site Officiel de l'Ile Verte
  61. Karting Hirson
  62. Le site de La Thiérache
  63. « Le palmarès des villes et villages fleuris », Le Courrier picard édition de l'Oise,‎
  64. http://www.recensement-2006.insee.fr/chiffresCles.action?zoneSearchField=HIRSON&codeZone=02381-COM&idTheme=2
  65. a b c et d Source data.gouv.fr
  66. a b et c Direction générale des Finances publiques du ministère de l'Économie
  67. Office de Tourisme de Thiérache
  68. ouvert tous les après-midi sauf le dimanche et les jours fériés
  69. Visite du lieu de tournage du film Rien à déclarer de Dany Boon
  70. Bertrand Beyern, Guide des tombes d'hommes célèbres, Le Cherche midi, , 385 p. (ISBN 9782749121697, lire en ligne), p. 13.
  71. « Au cœur du cimetière, Jean-Antoine Brisset, médecin du Maréchal Masséna et fondateur de l'hôpital », sur le blog de Jean-Jacques Thomas, maire d'Hirson, .
  72. Acte de naissance d'Edouard Poudavigne dans les archives départementales de l'Aisne, coté 5Mi0636, page 278
  73. Édouard Poudavigne sur la Base Leonore de la Légion d'Honneur
  74. Archives concernant Jules Philippe Valéry Decamp issue de la Base Eleonore
  75. Paul Codos pilote-aviateur thiérachien, recordman du monde
  76. Jacques Le Groignec, Jean Mermoz : l'archange, Les Nouvelles Éditions Latines,
  77. Acte de décès no 70 - Mairie de Santes (Nord)
  78. « 02381 Hirson (Aisne) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).