Histoire de l'Oise
Cet article traite de l'histoire du département de l'Oise.
Historique
modifierÀ l’époque de la conquête romaine le territoire de l’Oise est partagé entre différents peuples gaulois. La plus importante est celle des Bellovaques qui occupent la partie la plus vaste située à droite de la rivière Oise (Isara). La ville de Beauvais tire son nom de celui des Bellovaques. Les Silvanectes vivent sur la rive gauche de la rivière. La ville de Senlis tient son nom de cette tribu.
Le après la mort de Louis V, Hugues Capet, comte de Paris est élu roi à Senlis.
Dés l'avènement de Philippe Auguste, le territoire couvert par l'actuel département de l'Oise est alors assez hétérogène : le roi y possède en propre d'importants domaines, notamment autour des villes royales de Senlis et de Compiègne, alors que le reste du territoire est couvert par de petits comtés — ceux de Clermont, de Beaumont et de Valois, qui devaient tomber dans l'escarcelle royale — et par les grandes seigneuries épiscopales de Beauvais et de Noyon, également sous influence royale[1].
Le département a été créé à la Révolution française, le en application de la loi du , principalement à partir d’une partie du gouvernement général d’Île-de-France. Le gouvernement général était une entité administrative militaire puis civile à ne pas confondre avec la province, qui est culturelle. Dans le cas de l'Île-de-France, la partie septentrionale de son gouvernement provenait de la province de Picardie (Beauvais, Laon, Noyon, Senlis, Soissons)[2]. En se basant sur une carte de Nolin, qui fut graveur du roi Louis XIV, et en la transposant sur l'actuel département de l'Oise, ce dernier contient :
- en Picardie : le Beauvaisis, le Noyonnais, une partie du Valois et du Santerre ;
- en Île-de-France : le Vexin français.
De 1791 à 1793, les neuf districts (Beauvais, Chaumont, Grandvilliers, Breteuil, Clermont, Senlis, Noyon, Compiègne et Crépy) du département de l'Oise fournirent quatorze bataillons de volontaires nationaux et une compagnie.
Notes et références
modifier- Denis Hayot, L'architecture fortifiée capétienne au XIIIe siècle - Un paradigme à l'échelle du royaume : Monographies Picardie, Artois, Flandre, Chagny, Édition du centre de castellologie de Bourgogne, , 568 p. (ISBN 979-10-95034-23-0), p. 11.
- Robert de Hesseln, « Dictionnaire universel de la France » , : « L'Île-de-France, considérée comme gouvernement général militaire, est beaucoup plus étendue que ne l'est la province ; outre toute l'étendue de l'Île-de-France, il comprend une grande partie de la haute Picardie : à savoir, le Beauvaisis, le Valois, le Soissonnais, le Noyonnais et le Laonnois », p. 481