Hubert Rouger
homme politique français
Hubert Rouger est un homme politique français né le à Calvisson et décédé le à Nîmes.
Hubert Rouger | |
Hubert Rouger en 1911. | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (17 ans, 11 mois et 30 jours) |
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Élection | 11 mai 1924 |
Réélection | 29 avril 1928 8 mai 1932 3 mai 1936 |
Circonscription | Gard |
Législature | XIIIe, XIVe, XVe et XVIe (Troisième République) |
Groupe politique | SOC |
– (9 ans, 6 mois et 6 jours) |
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Élection | 24 avril 1910 |
Réélection | 10 mai 1914 |
Circonscription | Gard |
Législature | Xe et XIe (Troisième République) |
Groupe politique | SOC |
Prédécesseur | Gaston Doumergue |
Successeur | Circonscription supprimée |
Maire de Nîmes | |
– (15 ans et 6 mois) |
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Prédécesseur | Josias Paut |
Successeur | Étienne Velay |
– (1 an et 1 mois) |
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Prédécesseur | Marius Valette |
Successeur | Charles Vauriot |
Conseiller général du Gard | |
– (9 ans) |
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Circonscription | Canton d'Aigues-Mortes |
Prédécesseur | Eugène Sol |
Successeur | Antonin Revest |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Calvisson |
Date de décès | (à 82 ans) |
Lieu de décès | Nîmes |
Parti politique | SFIO |
Profession | Vigneron |
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Maires de Nîmes | |
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Biographie
modifierD'abord vigneron, il devient en 1905 directeur d'une imprimerie coopérative à Nîmes. Militant socialiste, il collabore à de nombreux journaux et revues.
Conseiller municipal en 1908, puis adjoint en 1909, il devient maire de Nîmes de 1925 à 1940. En 1919, il est également conseiller général. Député SFIO du Gard de 1910 à 1919 puis de 1924 à 1940. Il est secrétaire de la Chambre de 1924 à 1928 et questeur en 1936.
De 1919 à 1928, il est conseiller général du Gard pour le canton d'Aigues-Mortes.
Il prend aussi part aux activités de la société félibréenne La Tour Magne[1].
Ouvrage
modifier- Encyclopédie socialiste, syndicale et coopérative de l'Internationale ouvrière ; 3, 9-12. La France socialiste., t. 1, A. Quillet (Paris), (lire en ligne)
Références
modifier- Paul Blanc (préf. Edgar Tailhades), En compagnie du félibre Laforêt, Nîmes, La Tour Magne, 1980, p. 94 (BNF 34640634).
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierBibliographie
modifier- « Hubert Rouger », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
- « Rouger (Hubert) », dans Ivan Gaussen (préf. André Chamson), Poètes et prosateurs du Gard en langue d'oc : depuis les troubadours jusqu'à nos jours, Paris, Les Belles Lettres, coll. « Amis de la langue d'oc », (BNF 33021783), p. 96.
- Florence Lavrut olim Cosson (sous la dir. de Raymond Huard), Hubert Rouger et les débuts du socialisme dans le Gard (1875-1914) (mémoire de maîtrise en histoire), Montpellier, université Montpellier-III, 1993, 116 p. — consultable aux Archives départementales du Gard (cote 35 J 113).
- Armand Cosson, « Le temps d'Hubert Rouger », dans Roland Andréani (dir.), Nouvelle histoire de Nîmes, Toulouse, Privat, (ISBN 2-7089-8340-7), p. 234-237.
- Élodie Clément, Mohamed El Karouni et Rosalie Lacambra, « Hubert Rouger », dans David Mataix (dir.), Les Maires de Nîmes depuis la Révolution, Nîmes, Lacour, coll. « Rediviva », (ISBN 978-2-7504-2885-3), p. 129-135.
- Armand Cosson, « La construction d'une figure politique régionale : Hubert Rouger, député-maire de Nîmes (1909-1940) », dans Didier Lavrut et Pascal Trarieux (dir.), Figures politiques : images, représentations, portraits caricatures dans le Midi rhodanien de 1789 à 1939, Nîmes, La Fenestrelle, 2024, p. 303-318 (ISBN 978-2-37871-140-5).
Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :