Hubs Flöter

photographe de mode et photo-journaliste allemand

Hubs Flöter était un photographe de mode et photo-journaliste allemand.

Hubs Flöter
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 65 ans)
MunichVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Conjoint
Ilse Flöter (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Film und Frau (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parti politique
Personnes liées
Elfi Wildfeuer (d), Sonja Georgi (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

Biographie modifier

Hubs Flöter a appris la photographie avec son oncle, le photographe Eugen Coubillier (de).

En 1928, il étudia dans la classe de Willy Zielke à la Lehr- und Versuchsanstalt für Photographie, Chemiegrafie, Lichtdruck und Gravüre de Munich. Il fut ensuite l'assistant de Hugo Schmölz à Cologne.

Il travailla à partir de 1935 dans l'atelier d'Alexander Binder à Berlin, dont il prit la direction en 1938, année de l'ordonnance pour l'élimination des Juifs de la vie économique de l'Allemagne qui faisait suite aux Lois de Nuremberg : l'atelier avait été précédemment fermé, car les propriétaire et principale photographe, Liesel von Stengel [1] étaient juifs. Il se mit à alimenter en photos Der Stern (Zeitschrift, 1938/39) (de) qui, sous couvert d'apolitisme, faisait la propagande du régime nazi. En 1940, Ilse Flöter (de) l'épousa et continua à diriger le studio quand son mari fut mobilisé, publiant de nombreux clichés dans la presse de l'époque. Hübs Flöter avait été membre du NSDAP dès 1933 (carte n° 2.102.057), fut le responsable de la photo à l'UFA et travailla de 1941 à 1945 pour une compagnie de propagande[2].

Il découvrit Elfi Wildfeuer (de) en 1942, qui signa avec lui un contrat d'exclusivité[3]. Parce qu'elle fascinait Jacques Fath, ils purent donc travailler pour Christian Dior.

Après-guerre, Ilse et Hübs furent photographes de mode et photo-journalistes et restèrent liés par les liens du mariage jusqu'à ce que, lors d'un voyage en Autriche, Ilse soit portée disparue en 1949, puis déclarée morte en 1951.

Il croisa Sonja Georgi (de), travailla pour Film und Frau (de) et Constanze (Zeitschrift) (de), couvrant ensuite le Youthquake, le Hamburger Kinderstube (de), l'actualité de Legroux Sœurs, de Bogner (Unternehmen) (de), Heinz Schulze (Modedesigner) (de) et Gertrud Höchsmann (de). Il fit aussi des portraits, comme celui de Karl Valentin quelques semaines avant sa mort, et ceux d'Otto Dix, Maurice Chevalier, Rudolf Forster, Theodor Plievier ou Franziska Bilek (de).

Filmographie modifier

Bibliographie modifier

  • Hubs Flöter, Bernd Füchtenschneider (Red.): Auftragsfotografie der 50er Jahre. Ausstellungskatalog CCD Galerie, Düsseldorf, 8. Juni – 20. Juli 1984. Düsseldorf 1984.
  • Adelheid Rasche (Hrsg.)/ Hubs Flöter (Illustrationen): Botschafterinnen der Mode. Star-Mannequins und Fotomodelle der Fünfziger Jahre in internationaler Modefotografie. Schwarzkopf und Schwarzkopf, Berlin 2001 (ISBN 3-89602-377-2).
  • Wilfried Scharnagl. Mit Fotos von Hubs Flöter: Zweimal Bayern. Kontraste eines ungewöhnlichen Landes. Ehrenwirth, München 1975, (ISBN 3-431-01698-7).
  • Birgit Boecher: Modefotografie in Deutschland. Hubs Flöter. 1945-1960. Phil. Magisterarbeit München, 25. Juli 1994.
  • Barbara Golz: Chronologie zu Leben und Werk von Hubs Flöter. In: Kölner Museums-Bulletin. Berichte und Forschungen aus den Museen der Stadt Köln. Sonderheft 1/2 1995, S. 56–61.
  • F. C. Gundlach: Vom New Look zum Petticoat. Frölich & Kaufmann, Berlin 1984
  • Ulrich Pohlmann, Simone Förster (Hg.): Die Eleganz der Diktatur. Modephotographien in deutschen Zeitschriften 1936–1943. Katalog der gleichnamigen Ausstellung im Münchner Stadtmuseum 9. November 2001 bis 20. Januar 2002. Wolf & Sohn, München 2001, (ISBN 3-934609-03-1), S. 67.
  • Rolf Sachsse (de) : Die Erziehung zum Wegsehen. Fotografie im NS-Staat. Philo Fine Arts, Dresden 2003, (ISBN 3-364-00390-4) (Kurzbiografie S. 382).
  • Erich Scheibmayr: Letzte Heimat. Persönlichkeiten in Münchner Friedhöfen 1784–1984. Scheibmayr, München 1989
  • Tim Tolsdorff: Von der Stern-Schnuppe zum Fix-Stern. Zwei deutsche Illustrierte und ihre gemeinsame Geschichte vor und nach 1945. Herbert von Halem Verlag, Köln 2014, (ISBN 978-3-86962-097-8) (Zugleich Dissertation à l'université technique de Dortmund, 2013).

Notes et références modifier

  1. (de) Johannes Christoph Moderegger, Modefotografie in Deutschland 1929-1955.
  2. (de) Rolf Sachsse, Die Erziehung zum Wegsehen. Fotografie im NS-Staat, Dresden, Philo Fine Arts, , p. 382.
  3. (de) « Gut im Bilde », Der Spiegel,‎ (lire en ligne).


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