Parahyaena brunnea

La hyène brune (Parahyaena brunnea, précédemment Hyaena brunnea) est une espèce de hyène qui vit dans le sud de l'Afrique. Contrairement à la hyène tachetée, elle est une médiocre chasseuse et se nourrit surtout de charognes[1].

Synonymes

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A. Smith l'a décrite sous le nom Hyæna villosa (1827) ; G. Cuvier sous le nom Hyæna ruffa ; et Isidore Geoffroy Saint-Hilaire sous le nom Hyæna fusca[2].

Aire de répartition

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Botswana, Namibie, Afrique du Sud (désert du Kalahari, désert de Namibie), Mozambique, Zimbabwe ouest et sud[3],[4] Mozambique sud[5].

Répartition de la hyène brune

Description

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Elle est plus petite que la hyène tachetée. La longueur du corps varie entre 1,10 m et 1,35 m[5].

Elle a de longs poils gris-brun foncé, longs et touffus, qui lui recouvrent le corps, sauf sur les pattes qui portent des rayures rapprochées brun foncé sur fond gris. La tête est grise[2],[5].

Les mâles sont un peu plus grands que les femelles[5].

Mode de vie

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Les clans, variant de 4 à 15 individus, sont plus petits que ceux des hyènes tachetées. Ils sont actifs la nuit et se déplacent alors à la recherche de charognes. Les hyènes brunes complètent leur régime avec des fruits riches en eau et occasionnellement des petits oiseaux, mammifères ou reptiles[6].

Sur la côte des squelettes, les jeunes otaries à fourrure d'Afrique du Sud et chacals à chabraque qui s'éloignent des adultes sont la principale ressource alimentaire de l'espèce.

Menaces sur l'espèce

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D'après l'Union internationale pour la conservation de la nature, le nombre d'individus serait compris entre 4 365 et 10 111[7].

Les principaux prédateurs des hyènes brunes sont les lions, les hyènes tachetées et, pour les jeunes, les chacals et les lycaons. L'Homme, qui les accuse de dégâts sur les productions agricoles, peut également les tuer, par tir ou piégeage[6].

Voir aussi

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Articles connexes

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Bibliographie

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« Le cri du Kalahari » de Mark & Delia Owens (ISBN 978-2-7578-9681-5). Cet ouvrage, des années 1970-1980, évoque longuement les animaux du Kalahari, notamment les hyènes brunes, ainsi que les lions. Il s'agit sans doute de la première étude in situ de cette hyène que les auteurs qualifient de très discrète.

Liens externes

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Sous le nom Parahyaena brunnea

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Sous le nom Hyaena brunnea

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Références

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  1. Chloé Jurdian, « La hyène brune, l’une des espèces les plus rares », Journal,‎ (lire en ligne Accès libre [html])
  2. a et b [Lesson 1836] René Primevère Lesson, Histoire naturelle générale et particulière des mammifères et des oiseaux découverts depuis la mort de Buffon, vol. 5, Paris, éd. Pourrat frères, , 512 p., sur books.google.fr (lire en ligne), p. 332.
  3. (en) « Hyaena brunnea », Mammal species of the world, sur departments.bucknell.edu (consulté le ).
  4. [Williams et al. 2016] (en) Samual T. Williams, Kathryn S. Williams, Christoffel J. Joubert et Russell A. Hill, « The impact of land reform on the status of large carnivores in Zimbabwe », PeerJ, vol. 4,‎ , e1537 (PMID 26819838, PMCID 4728035, DOI 10.7717/peerj.1537).
  5. a b c et d [Novak 2005] Ronald Nowak, Walker's carnivores of the world, JHU Press, , 332 p., sur archive.org (ISBN 9780801880322, lire en ligne), p. 223.
  6. a et b (en) Mike Schmidtke, « Hyaena brunnea (brown hyena) », sur Animal Diversity Web (consulté le )
  7. (en) IUCN, « Parahyaena brunnea: Wiesel, I.: The IUCN Red List of Threatened Species 2015: e.T10276A82344448 », The IUCN Red List of Threatened Species, International Union for Conservation of Nature,‎ (DOI 10.2305/iucn.uk.2015-4.rlts.t10276a82344448.en, lire en ligne, consulté le )