Hyaloperonospora parasitica

espèce d'oomycète phytopathogène

Mildiou des crucifères

Hyaloperonospora parasitica
Description de cette image, également commentée ci-après
Mildiou des crucifères dans une feuille d’Arabidopsis thaliana.
Classification MycoBank
Règne Chromista
Division Oomycota
Classe Oomycetes
Ordre Peronosporales
Famille Peronosporaceae
Genre Hyaloperonospora

Espèce

Hyaloperonospora parasitica
(Pers.) Constant. (d), 2002

Hyaloperonospora parasitica, le Mildiou des crucifères[1], est une espèce d'oomycètes phytopathogènes de la famille des Peronosporaceae. C'est l'un des agents pathogènes du mildiou. Il a pour hôtes les crucifères telles que le chou et Arabidopsis thaliana. À l'heure actuelle, c'est un organisme à hôte obligatoire, c'est-à-dire qu'on ne parvient pas à le cultiver sur milieu de culture artificiel.

Impact économique

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En agriculture, il génère des pertes non négligeables sur les récoltes de colza, du chou et autres brassicacées.

Usage scientifique

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Il est utilisé dans le monde de la recherche en phytopathologie, car son développement est ni trop rapide ni trop lent (de l'ordre d'une semaine de conidiospore à conidiospore), et ses effets ne sont en général pas létaux pour la plante. Ainsi, il permet une mesure fine des degrés de résistance de la plante hôte en fonction des traitements appliqués[2].

Liste des formes

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Selon NCBI (28 août 2014)[3] :

  • forme Hyaloperonospora parasitica f. brassicae
  • forme Hyaloperonospora parasitica f. raphani

Systématique

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Le nom correct complet (avec auteur) de ce taxon est Hyaloperonospora parasitica (Pers.) Constant., 2002[4],[5].

L'espèce a été initialement classée dans le genre Botrytis sous le basionyme Botrytis parasitica Pers., 1796[4].

Ce taxon porte en français le nom vernaculaire ou normalisé suivant : Mildiou des crucifères[1].

Hyaloperonospora parasitica a pour synonymes[4] :

  • Botrytis parasitica Pers., 1796
  • Mucor botrytis Sowerby, 1803
  • Peronospora parasitica (Pers.) Tul., 1854
  • Peronospora parasitica (Pers.) de Bary, 1863

Publication originale

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Liens externes

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Notes et références

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  1. a et b Base de données mondiale de l'OEPP, https://gd.eppo.int, consulté le 19 janvier 2023
  2. Un exemple de l'usage d’Hyaloperonospora parasitica dans la recherche scientifique : (en) Annalisa Iavicoli, Emmanuel Boutet, Antony Buchala et Jean-Pierre Métraux, « Induced systemic resistance in Arabidopsis thaliana in response to root inoculation with Pseudomonas fluorescens CHA0 », Molecular Plant-Microbe Interactions, American Phytopathological Society, vol. 16, no 10,‎ , p. 851-858 (ISSN 0894-0282 et 1943-7706, PMID 14558686, DOI 10.1094/MPMI.2003.16.10.851).Voir et modifier les données sur Wikidata.
  3. NCBI, consulté le 28 août 2014
  4. a b et c V. Robert, G. Stegehuis and J. Stalpers. 2005. The MycoBank engine and related databases. https://www.mycobank.org/, consulté le 19 janvier 2023
  5. Constantinescu et Fatehi 2002, p. 310-315