4e armée (Royaume-Uni)

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La quatrième armée est une armée de campagne qui fait partie du corps expéditionnaire britannique pendant la Première Guerre mondiale. Elle est formée le sous le commandement du général Sir Henry Rawlinson pour effectuer la principale contribution britannique à la bataille de la Somme.

4e armée (Royaume-Uni)
Image illustrative de l’article 4e armée (Royaume-Uni)
Badge de formation de l'armée.

Création 5 février 1916
Dissolution 1918
Pays Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Allégeance Forces armées britanniques
Branche Drapeau de la British Army British Army
Type Armée
Fait partie de Corps expéditionnaire britannique
Guerres Première Guerre mondiale
Commandant historique Sir Henry Rawlinson

Première Guerre mondiale

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Général Sir Henry Rawlinson.

Histoire

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La quatrième armée est formée en France le , sous le commandement de Sir Henry Rawlinson[1]. Le premier jour de la bataille de la Somme (en), onze divisions de la quatrième armée (des XIIIe, XVe, IIIe, Xe et VIIIe corps) attaquent de part et d'autre de la route reliant Albert à Bapaume. L'attaque échoue complètement dans le secteur nord, toutes les opérations ultérieures de la quatrième armée se concentrent alors sur le secteur sud, confiant le contrôle du secteur nord à l'armée de réserve.

Le plan de la quatrième armée lors de la troisième bataille d'Ypres ( - ) consistait à mettre en œuvre l'opération Hush, une invasion amphibie de la côte belge. Une fois les Allemands repoussés de la crête Passchendaele-Westroosebeke et une avancée commencée sur Roeselare et Torhout, le XVe corps montera l'opération côtière. Cependant, face à l'enlisement des combats autour d'Ypres, les divisions de la quatrième armée furent retirées en renfort jusqu'à sa dissolution.

La quatrième armée est à nouveau formée au début de 1918 — encore une fois sous les ordres de Rawlinson — à la suite de la destruction et de la dissolution de la 5e armée au cours de l'offensive allemande connue sous le nom d'opération Michael.

La quatrième armée prend part à l'offensive britannique des cent jours qui débute par la bataille d'Amiens et s'achève avec l'armistice en novembre 1918.

Ordre de bataille

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Au début de la bataille de la Somme, la quatrième armée comprenait[2]:

Une fois réformé pour la bataille d'Amiens[3]:

En , l'armée était la seule force britannique renforcée par d'importantes forces américaines (AEF)[4]:

Commandants

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  • Février- Général Sir Henry Rawlinson
  • Juillet- Général Sir Henry Rawlinson

Seconde Guerre mondiale

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Pendant la Seconde Guerre mondiale, aucune quatrième armée britannique ne fut déployée le terrain, mais dans le cadre des plans d'impostures de l'opération Cockade et de la dernière opération Fortitude, les Allemands furent encouragés à croire qu'une quatrième armée avait été créée avec son quartier général au château d'Édimbourg et se préparait à envahir la Norvège. La sélection de la quatrième armée inactive était probablement très délibérée étant donné son histoire de combat pendant la Première Guerre mondiale. Cela réussit à attirer et à éloigner les unités allemandes de la véritable zone d'invasion en Normandie. Dans le 'Fortitude Sud' qui suivit, la quatrième armée avec différentes unités fut présentée comme faisant partie du premier groupe d'armées des États-Unis (FUSAG) fictif dans sa menace contre le Pas-de-Calais[5]. À la suite de l'opération Market Garden, la quatrième armée fut théoriquement chargée d'un assaut amphibie sur la côte des Pays-Bas et plus tard le long de la côte allemande. Cette opération, l'opération Trolleybar, devait impliquer un atterrissage par la 76e division fantôme. Cette opération de tromperie prit fin en .

Composition fictive de la quatrième armée pendant l'opération Fortitude

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Fortitude Nord

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Siège à Édimbourg

Fortitude Sud

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Siège à Hathfield

Notes et références

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  1. The British Armies of 1914-1918
  2. Baker, « Battles of the Somme, 1916 », The Long, Long Trail (consulté le )
  3. Baker, « The Battle of Amiens », The Long, Long Trail (consulté le )
  4. Peter Hart, 1918 : A Very British Victory, Londres, , 2e éd., 552 p. (ISBN 978-0-7538-2689-8), p. 446
  5. Roger Hesketh. Fortitude: The D-Day Deception Campaign. St Ermins Press. 1999. (ISBN 978-0-316-85172-5)
  6. Thaddeus Holt. The Deceivers: Allied Military Deception in the Second World War. Phoenix. 2005. (ISBN 978-0-7538-1917-3)