I Must Have That Man

I Must Have That Man (Il me faut cet homme, en anglais) est une chanson d'amour standard de jazz américain, composée par Duke Ellington, et écrite par Jimmy McHugh et Dorothy Fields[1],[2] pour la comédie musicale Blackbirds of 1928, de Broadway à New York[3],[4].

I Must Have That Man
Description de cette image, également commentée ci-après
Duke Ellington, en 1954.
Single de Duke Ellington et son Cotton Club Orchestra
Sortie 9 mai 1928 en musique
Enregistré 15 novembre 1928
New York (Drapeau des États-Unis États-Unis)
Durée 3:27
Genre Big band jazz
Format Disque 78 tours
Auteur Jimmy McHugh et Dorothy Fields
Compositeur Duke Ellington
Label RCA Victor, Bluebird Records
Classement Standard de jazz

Clip vidéo

[vidéo] « Duke Ellington - I Must Have That Man », sur YouTube
[vidéo] « Adelaide Hall - I Must Have That Man », sur YouTube

Historique

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Duke Ellington (1899-1974) commence sa carrière de jazz avec succès avec son « big band Washingtonians » dans sa ville natale de Washington DC, puis dirige avec succès le célèbre Cotton Club de Harlem à New York, où il se produit à plein temps avec son big band qu'il rebaptise Cotton Club Orchestra, du au (où il devient une des stars internationales de l'ère du jazz grâce à la composition d'une importante série de tubes retransmis sur les radios américaines, et mondiales).

Il compose cette chanson d'amour, avec son tube Diga Diga Doo, écrites par Jimmy McHugh et Dorothy Fields, pour la comédie musicale Blackbirds of 1928, avec laquelle la célèbre chanteuse de jazz vocal de l'époque Adelaïde Hall fait un triomphe international à Broadway de Manhattan à New York en 1928, puis au Moulin-Rouge à Paris. Duke Ellington reprend ce tube en version instrumentale avec son Cotton Club Orchestra, composé de Bubber Miley, Arthur Whetsol, Freddie Jenkins (en), Joe Nanton, Johnny Hodges, Harry Carney, Barney Bigard, Fred Guy, Sonny Greer, Wellman Braud, avec ses célèbres « effets Ellington », arrangements « style Jungle » exotiques inspirés du Jazz Nouvelle-Orléans-Dixieland, et effets wah-wah de sourdines de ses deux trompettistes Bubber Miley et Joe Nanton[5].

Reprises et adaptations

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Cette célèbre composition est rééditée de nombreuses fois, et reprise par de nombreuses stars de l'histoire du jazz, dont Benny Goodman, Glenn Miller, Count Basie, Louis Armstrong, Billie Holiday, Ella Fitzgerald, Lester Young, Django Reinhardt, ou Liza Minnelli...

Notes et références

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Voir aussi

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Liens externes

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