Ida Applebroog

artiste américaine

Ida Applebroog, née Ida Applebaum, le à New York et morte le [1], est une plasticienne américaine[2], connue pour ses œuvres explorant la violence, la politique et les identités de genre[3].

Ida Applebroog
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Biographie

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Ida Applebroog grandit dans une famille juive orthodoxe du Bronx. Elle se tourne vers les études artistiques tardivement. Elle déclare à ce sujet : « il était impossible pour moi d'être une véritable artiste, car je devais gagner ma vie[4]. » Elle se forme d'abord au sein de l’Institute of Applied Arts and Sciences de New York, puis de 1966 à 1968, elle suit les cours de l’Institut d’art de Chicago[5].

La carrière artistique d'Ida Applebroog commence véritablement en 1972 avec la rencontre du féminisme artistique, à San Diego[5]. Elle s'engage ensuite dans la revue féministe Heresies : A Feminist Publication on Art and Politics en 1977[3]. Depuis quelques années ressortent les dessins réalisés lors d'un séjour à l'hôpital pour dépression nerveuse. En effet, en 1969, Ida Applebroog qui est mère de quatre enfants (l'une de ses filles, connue sous le nom de Beth B, a réalisé un documentaire sur sa mère en 2016[6]) sombre dans la dépression. Elle est internée pendant plusieurs semaines et se met à dessiner. Après sa guérison, elle range ses dessins, et les oublie[7]. Ils sont redécouverts en 2009 par ses assistants d'atelier. En 2017, un catalogue raisonné de ses œuvres précoces est publié sous le titre Mercy Hospital et une exposition est organisée à l'Institute of Contemporary Art de Miami[4].

Sous la forme de personnages de bande dessinée, elle développe un style immédiatement reconnaissable. Ses figures anonymes, entre animaux et humains sont les protagonistes d'une satire sociale[8].

Après plusieurs années à travailler en deux dimensions[9], Ida Applebroog est passée à la 3D en réalisant des installations reprenant des planches de dessins[10] et aussi à la vidéo.

Prix et distinctions

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Ida Applebroog a reçu le prix MacArthur en 1998[11].

Elle est aussi récompensée d'un prix du College Art Association[12] pour sa carrière, et d'un doctorat honorifique de la New School[13].

Références

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  1. (en-US) News Desk, « IDA APPLEBROOG (1929–2023) », sur Artforum, (consulté le )
  2. « Ida Applebroog | Centre Pompidou », sur www.centrepompidou.fr (consulté le )
  3. a et b (en-US) Randy Kennedy, « Ida Applebroog’s Dark, Domestic Keepsakes », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  4. a et b (en-US) John Chiaverina, « ‘Work Happens for a Reason’: Ida Applebroog Talks ‘Mercy Hospital,’ Her Current Exhibition at Karma in New York », sur ARTnews, (consulté le )
  5. a et b « Ida Applebroog », sur AWARE : Archives of Women Artists, Research and Exhibitions (consulté le )
  6. (en-US) Patricia Leigh Brown, « She’s Her Own Artist. And a Daughter’s Muse. », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  7. (en-US) « The Drawings Ida Applebroog Made During a Breakdown », sur Hyperallergic, (consulté le )
  8. (en) « Ida Applebroog », sur frieze.com (consulté le )
  9. (en-US) Ashton Cooper, « IDA APPLEBROOG The Ethics of Desire », sur The Brooklyn Rail, (consulté le )
  10. (en) « Ida Applebroog », sur Art21 (consulté le )
  11. « Ida Applebroog - MacArthur Foundation », sur www.macfound.org (consulté le )
  12. « Ida Applebroog », sur www.jewishvirtuallibrary.org (consulté le )
  13. (en-US) Enrico on, « VernissageTV Art TV - Ida Applebroog: Monalisa at Hauser & Wirth New York » (consulté le )

Liens externes

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