Ier millénaire

millénaire

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Liste de chronologies par périodesListe des siècles

Le Ier millénaire de notre ère (dite ère commune, EC) a commencé le 1er janvier de l'année suivant la date conventionnelle de la naissance de Jésus et s'est achevé le 31 décembre 1000 du calendrier julien.

Il s'étend entre les jours juliens 1 721 423,5 à 2 086 672,5 inclus[1],[2].

Évènements modifier

Afrique modifier

Stèles géantes d'Aksoum : obélisque d'Aksoum (au centre), stèle d'Ezana (à droite), Au sol, la grandes stèle en phonolite, brisée volontairement pendant l'antiquité, est le plus grand monolithe taillé par l'homme, haut de 32,60 mètres pour une masse de 517 tonnes.
  • Ier siècle-650 : puissance du royaume d’Aksoum, en Éthiopie, mentionné par Le Périple de la mer Érythrée qui décrit le port d’Adulis et déclare que, à huit jours de voyage dans l’intérieur, se trouve la « métropole des Aksoumites », et au IIe siècle par le géographe Ptolémée qui indique l’existence d’Aksoum « où est la cour royale ». Il lie des alliances avec le royaume de Saba (Gadarat, vers 200) et exerce sa suprématie sur le commerce en mer Rouge. Le roi Ezana se convertit au christianisme vers 340-350 et détruit le royaume de Méroé. Aksoum frappe des monnaies d’or, d’argent et de cuivre de 270 à 630 environ[3].
  • 200 : la métallurgie est attestée en Afrique australe (objets de parure en cuivre et fer, couteaux et pointes de flèches en fer) ; trois courants de diffusion du premier âge du fer ont été proposés : la tradition « Kalundu » à l’ouest de la Luangwa, « Kwale » le long de la côte orientale, « Nikope » par la vallée du Rift au centre[3].
  • IIIe et IVe siècles : la métallurgie du fer et du cuivre se développe dans le sud de la République démocratique du Congo (Kipushi) et le nord de la Zambie (Kansanshi). Elle atteint la dépression de l'Upemba, berceau de l’empire luba, au VIe et VIIe siècles (Kamilambien)[3].
  • 300-800 : Djenné-Djeno, une des premières villes en Afrique subsaharienne, s’entoure d’une muraille de deux kilomètres de long. C’est alors un centre d’artisanat et de commerce régional, important du minerai de fer et des pierres de meule et exportant de la nourriture (poissons et céréales) vers les nouvelles cités sur les franges du désert[4]. Vers 450, il atteint les dimensions d’une ville aux maisons rondes en terre couvrant 33 hectares pour une population estimée à 26 000 habitants[5].
  • Vers le IVe siècle : une population maîtrisant le fer s’installe entre le Zambèze et le Limpopo[6],[7]. Ces mineurs rhodésiens viendraient du nord, peut-être de la région de Méroé et du sud du royaume d'Aksoum. Ils exploitent l’or, le cuivre et l’étain. On a relevé jusqu’à maintenant environ 60 000 exploitations minières dans cette région. Cette civilisation est l’ancêtre de celle de Zimbabwe, qui prendra une grande extension à partir du Xe siècle.
  • Vers 350 : le royaume d'Aksoum détruit le royaume de Méroé.
  • Vers 400 : le dromadaire est attesté au Sénégal et semble témoigner du commerce transsaharien en lien avec le commerce de l’or, comme le confirme la présence de perles en verre importées à Kissi, au Burkina-Faso, depuis le IVe siècle [5].
  • 439 : les Vandales prennent Carthage.
  • Vers 570-580 : après le déclin de Méroé, trois royaumes chrétiens se constituent en Nubie et au Soudan nilotique, soutenus par les Byzantins[8] : le royaume de Nobatia au nord (capitale Ballana), de Makurie en Nubie (capitale Dongola) et d’Alodia (Aloa, capitale Soba, au sud de la VIe cataracte) au Soudan. Ils subsistent jusqu’aux XIVe – XVe siècles.

Amérique modifier

  • 1-1540 : développement de la culture des Anasazis dans le sud-ouest de l’Amérique du Nord[12].
  • 1-1760 : culture des Eskimo du Pacifique (Alutiiq) au sud de l’Alaska (au moins 2000 ans avant l'arrivée de Vitus Béring en 1741)[13]. Outillage sur plaque de pierre, basalte et os. Lampes à huile en pierre. Chasse aux mammifères marins et pêche (saumon).
  • 100-500 : période des Basketmaker II dans le sud-ouest de l’Amérique du Nord[14]. Des hameaux regroupent jusqu’à onze maisons circulaires au sol légèrement enfoncé, construites sur des falaises dominant les plaines fluviales où l’on cultive le maïs. La plupart des plantes nourricières sont encore ramassées. Des javelots et des propulseurs de flèches (atlatl) sont utilisés pour la chasse[15].
Masque funéraire du « Seigneur de Sipán », découvert dans la huaca Rajada.
  • 100-700 : culture Moche ou Mochica sur la côte nord du Pérou[16]. Centrée sur la vallée de Moche et de Chicana, elle agrandit plus tard son territoire par conquête militaire de la vallée de Pacasmayo au nord jusqu’à celles de Santa et de Nepeña au sud. Elle entreprend de grands travaux d’irrigation autour du fleuve Moche, qui permettent de faire pousser dans le désert du maïs, des cacahuètes, des poivrons et des patates douces. Elle construit des sites funéraires et politiques : Huaca Rajada, Huaca de la Luna, Huaca del Sol, dans la vallée du Moche, longue de 350 m et haute de 40 m, dont la construction dure six siècles sans s'achever. Sculptures réalistes, céramique, orfèvrerie (dorure, alliage, fonte à la cire perdue, moulage).
Teotihuacan. Vue sur la chaussée des Morts et la pyramide de la Lune depuis la pyramide du Soleil.
  • 100-750 : civilisation de Teotihuacán au Mexique[17] ; vers 150-450, elle compte 20 000 habitants, puis à son apogée vers 450-650 (Teotihuacán III) elle réalise l’unification de toute la vallée de Mexico et sa population atteint environ 125 000 à 200 000 habitants ce qui en fait la plus grande agglomération de l’Amérique précolombienne[18]. L’absence de dirigeants ou d’une élite clairement définie par les fouilles archéologiques laisse penser à une organisation sociale horizontale entre les habitants des différents quartiers de la ville. De nombreux étrangers sont installés dans des quartiers spécifiques (Mayas, Zapotèques, habitants originaires de Veracruz ou de l’ouest du Mexique). La ville contrôle les gîtes de production d’obsidienne verte, très recherchée[5]. À la fin de la période classique ancienne en Mésoamérique, son influence se fait sentir en territoire Maya, à plus de 1100 km : des comptoirs commerciaux et des villes sont édifiés dans le style de Teotihuacán, comme à Kaminaljuyú[19].
  • 200-1400 : civilisation Mogollon dans le sud-ouest des États-Unis[12].
  • 200-1450 : civilisation Hohokam dans le sud-ouest des États-Unis. Prospérité du village Hohokam de Snaketown (en), en Arizona, de l’an 1 à 1150[12]. Il s’étend sur plus de 120 ha. Mosaïque de sol de maison, puits, plates-formes, tertres, jeux de balle et ateliers de poterie.
  • 200-900 : période classique de la civilisation zapotèque centrée sur Monte Albán, alors à son apogée[20].
  • 300-900 : période classique de la civilisation maya au Chiapas et au Yucatán. Une civilisation plus ou moins uniforme se répand sur tout le territoire maya, caractérisée par de fortes influences mexicaines. Les grands centres cérémoniaux comme Palenque, Tikal et Copán sont élevés à cette époque[21]. Ils comportent des temples dynastiques construits sur des soubassements pyramidaux, des palais, des terrains de jeu de balle dont les parties se terminent par des sacrifices humains. L’écriture est largement utilisée pour glorifier les souverains. Les Mayas pratiquent une agriculture intensive, avec des champs en terrasse, qui produisent du maïs, des haricots, des courges, des poivrons et des racines comestibles. Entre 750 et 1050, la civilisation maya classique des Basses Terres s’effondre, à la suite d'une nouvelle série de sécheresses à partir de 780, dans un contexte de surexploitation du milieu par l’agriculture sur brûlis et de guerres constantes. Les principales villes sont abandonnées entre 850 et 900 et les populations se dispersent et migrent vers le nord et le Yucatán[22].
  • Vers 300-600 : tradition culturelle barrancoïde dans le bas-Orénoque[23].
  • Vers 350-900 (1600-1050 avant le présent) : culture ipiutak en Alaska occidentale, identifié pour la première fois à Point Hope[24]. Disparition de la céramique, des lampes, des plaques de pierre et de l’équipement de chasse à la baleine. Migration saisonnières entre l’intérieur (hiver) et les côtes de l’océan Arctique (été) pour chasser de petits mammifères marins.
Grande urne funéraire. Île de Marajo, Brésil, Groupe des agriculteurs subandins, style Joanes peint, phase Marajoara, vers 400-1000.
  • 400-1350 : culture Marajoara sur l'île de Marajó, à l’embouchure de l’Amazone, une des plus anciennes principautés d’Amazonie[25] ; organisation sociale complexe sous l'autorité d'un « cacique », céramique polychrome caractérisée par des motifs géométriques curvilignes ou rectilignes élaborés, peints en rouge, noir, marron, orange et blanc[26]. Culte des ancêtres, organisé autour des momies des chefs. Urnes funéraires anthropomorphiques[27].
  • 500-750 : troisième période des vanniers (Basketmaker III) dans le sud-ouest des actuels États-Unis[14]. Des villages comptant jusqu’à 50 maisons semi-enterrées sont installés sur des terrasses, près des plaines d’inondation où poussent le maïs, les courges et les haricots. Les maisons des Basketmaker III sont surmontées par des greniers de stockage. Les arcs et les flèches sont introduits pour remplacer le javelot et les propulseurs[15]. La céramique est introduite dans les villages des Basketmaker III par la culture voisine de Mogollon (céramique grise, parfois décorée de motifs noirs, montée au colombin et finie par lissage).
  • Vers 500-700 : les Chumash, établis aux environs de Santa Barbara, de Ventura et des Channel Islands de Californie adoptent de grands canots en planches de séquoia cousues (tomol (en)) qui leur permettent de pêcher en haute mer à 100 km des côtes[28].
  • 500-1100 : culture de Thulé ancien en Alaska, avec une économie bien adaptée dans laquelle la pêche à la baleine joue un rôle de premier plan (harpons, lances), avec la chasse au phoque, au morse, au caribou et au gibier à plume. Elle utilise des traîneaux tirés par des chiens et des kayaks. La céramique, décorée, est en usage et les villages permanents sont faits de maisons d’hiver bien isolées. Outils sur plaques de pierre.
  • 600-1000 : période horizon moyen au Pérou et en Bolivie ; apogée des civilisations Huari et Tiwanaku (ou Tiahuanaco) dans les Andes[29]. Il semble que le phénomène climatique El Niño, qui provoque des sécheresses intenses entrecoupées de pluies diluvienne, soit à l’origine de leur disparition vers 1000.
  • 700-1450 : développement de la culture des Sinaguas dans le sud-ouest de l’Amérique du Nord[12].
Vue aérienne de la grande maison de Pueblo Bonito de la culture Chaco, entre 800 et 1100. Elle compte 350 pièces rectangulaires, 32 kivas et trois grandes kivas (sales communautaires circulaires).

Asie et Pacifique modifier

Grand Bouddha de la grotte de Binyang, haut de 9,55 m, sculpté entre 520 et 523 au sein des grottes de Longmen.
Migration des Polynésiens.
  • Vers 300-800 : peuplement de la Polynésie orientale. Selon le modèle discontinu ou orthodoxe proposé par Yosihiko Sinoto, les Polynésiens venus des Samoa et de Tonga, atteignent les îles Marquises (300), Tahiti et l'Archipel de la Société (600) l’île de Pâques (400) les îles Hawaï (500) et la Nouvelle-Zélande (800). Selon le scénario discontinu réinterprété par Spriggs et Anderson, les Marquises sont atteintes vers 300-600, les autres archipels entre 600 et 950 (l’île de Pâques vers la fin du millénaire) et la Nouvelle-Zélande entre 1000 et 1200. Kirch propose un modèle alternatif sur la base d'un peuplement ancien : les archipels centraux vers 300-200, Hawaii et l’île de Pâques vers 300-500, la Nouvelle-Zélande entre 800 et 1000. Les recherches archéologique récentes semble confirmer un peuplement récent (les îles de la Société entre 590-780 et 650-890, les îles Hawaii vers 800, l’île de Pâques pas avant le XIIe siècle, la Nouvelle-Zélande pas avant le XIIIe siècle[40].
  • 552-774 : khaganat turc en Asie centrale.
  • 581-618 : dynastie Sui en Chine du Nord[41]. Elle réussit à réunifier la Chine en 589 à la chute de la dynastie Chen. Elle diffuse le bouddhisme et entreprend un programme de réformes économiques ambitieux. Le Grand Canal est creusé entre le Yangtsé au Fleuve Jaune[37].
  • Vers 600-900 av. J.-C. : empire de Pugyel au Tibet[42] (selon la tradition aux IIe – IIIe siècles). La société est alors probablement structurée en clans, dirigés par des seigneurs indépendants et alliés par mariage. Les Annales chinoises consignent des renseignements sur le Tibet, appelé Tufan.
Grande pagode de l'oie sauvage, édifiée en 652 et reconstruite en 704, à Chang'an, capitale de la dynastie Tang.
  • 710-1185 : époque de Nara (710-794) et de Heian (794-1185) au Japon. Le pouvoir ce centralise, les structures administratives et l’usage de l’écriture se développent, la circulation des biens entre les provinces et la capitale s’organise. Des tablettes de bois gravées (mokkan) émises par l’administration nous renseignent sur ces activités : production de sel, approvisionnement en poisson, travail du métal, de la laque. L’implantation de gouvernements de province, dont les palais (kokufu) fonctionnent sur le modèle de la capitale, permet la domination progressive de l’archipel, achevée par la soumission militaire des chefferies du nord-est aux IXe et Xe siècles[39]. L’autorité du gouvernement de Kyōto est alors en perte de vitesse au profit des grands propriétaires terriens du clan Fujiwara qui détiennent le pouvoir réel.

Asie du Sud-Est modifier

Le temple de Borobudur, vers 1910.

Asie du Sud modifier

  • 78-101 ou 127-150 : le roi kouchan Kanishka règne sur un vaste empire qui s’étend de l’Asie centrale au Nord de l’Inde jusqu’à Bénarès, à partir de sa capitale Purushapura (Peshawar)[53].
  • Ier – XIVe siècle : les dynasties Chola (Ier – IVe siècles), Pallava (IVe – IXe siècles), Chera (au Kerala jusqu’au Xe siècle) et Pandya (IIe – XIVe siècles) règnent dans le sud de l’Inde[54]. La dynastie Chera domine le pays dravidien vers la fin du IIe siècle. Selon le Silappatikaram d’Ilango Adigal, un de ses rois, Senguttuvan (en), aurait tenté d’envahir la vallée du Gange.
  • Vers 320-510 : empire Gupta en Inde du Nord, qui atteint son apogée sous le règne de Chandragupta II (375-415) ; doté d'institutions étatiques fortes, il est prospère, favorise la tolérance réciproque entre l'hindouisme et le bouddhisme, et connaît un « âge d'or » de la culture indienne dite « classique ». Chandragupta II aurait ainsi entretenu à sa cour les « neuf joyaux », un groupe de neuf poètes et savants de grand renom, parmi lesquels le philosophe Amarasinha, l'astronome Varahamihira et surtout le poète Kâlidâsa. l’empire décline après 550.
Détail d'un bas-relief monumental du VIIe siècle à Mahabalipuram, représentant La descente du Gange, épisode du Mahabharata.

Proche-Orient modifier

  • 750-1258 : califat abbasside, avec Bagdad pour capitale (762). Elle devient un centre intellectuel et scientifique. Le commerce international se développe par la Méditerranée et l’océan Indien, et l’amélioration des transports maritimes concurrence la route de la soie. La prospérité des califes dépend de l’impôt foncier (kharâj) levé principalement en Irak, pays dont l’agriculture repose sur l’irrigation ; le réseau de canaux dérivés de l’Euphrate et du Tigre commence à décliner au Xe siècle, et le pouvoir politique et économique passe alors de l’Irak à l’Iran et l’Égypte. La dynastie se maintient en théorie, mais le pouvoir se morcelle après 934-944 par la création de petits États féodaux favorisés par la généralisation de l’iqtâ)[61].

Europe modifier

Statue des quatre tétrarques, érigée par Constantin au Philadelphion de Constantinople.

Religion modifier

Inventions, découvertes, introduction modifier

Références modifier

  1. Jours juliens à 0h du premier jour et à 24h du dernier jour.
  2. Le convertisseur de calendrier
  3. a b c et d Demoule, Garcia et Schnapp 2018, p. 360.
  4. Jacques Giri, Histoire économique du Sahel : des empires à la colonisation, , 259 p. (ISBN 978-2-86537-507-3, présentation en ligne)
  5. a b et c Jean-Paul Demoule, Dominique Garcia et Alain Schnapp, Une histoire des civilisations : comment l'archéologie bouleverse nos connaissances, Paris, Éditions La Découverte, , 601 p. (ISBN 978-2-7071-8878-6, présentation en ligne), p. 355-359, 492.
  6. Larry M. Hyman, L'Expansion bantoue : actes du Colloque international du CNRS , Viviers (France), 4-16 avril 1977, vol. 3, Peeters Publishers, , 848 p. (ISBN 978-2-85297-069-4, présentation en ligne)
  7. Jean-Louis Balans et Michel Lafon, Le Zimbabwe contemporain, Karthala Éditions, , 388 p. (ISBN 978-2-86537-557-8, présentation en ligne)
  8. Marianne Cornevin et Jean Leclant, Secrets du continent noir révélés par l'archéologie, Paris, Maisonneuve & Larose, , 323 p. (ISBN 2-7068-1251-6, lire en ligne)
  9. Demoule, Garcia et Schnapp 2018, p. 483.
  10. Anne Stamm, Les Civilisations africaines, Presses universitaires de France (ISBN 978-2-13-067048-3, présentation en ligne)
  11. Sergio Domian, Architecture soudanaise : vitalité d'une tradition urbaine et monumentale : Mali, Côte-d'Ivoire, Burkina Faso, Ghana, European Schoolbooks Limited, , 191 p. (ISBN 978-2-7384-0234-9, présentation en ligne)
  12. a b c et d Ian Shaw et Robert Jameson, A Dictionary of Archaeology, John Wiley & Sons, , 736 p. (ISBN 978-0-470-75196-1, présentation en ligne)
  13. (en) Barry Pritzker, A Native American Encyclopedia : History, Culture, and Peoples, Oxford University Press, , 591 p. (ISBN 978-0-19-513877-1, présentation en ligne), p. 524
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  15. a et b Arthur H. Rohn et William M. Ferguson, Puebloan Ruins of the Southwest, UNM Press, , 320 p. (ISBN 978-0-8263-3970-6, présentation en ligne)
  16. Haagen D. Klaus, J. Marla Toyne, Ritual Violence in the Ancient Andes : Reconstructing Sacrifice on the North Coast of Peru, University of Texas Press, (ISBN 978-1-4773-0963-6, présentation en ligne)
  17. Richard Bulliet, Pamela Crossley, Daniel Headrick, Steven Hirsch, Lyman Johnson, The Earth and Its Peoples : A Global History : To 1550, vol. 1, Cengage Learning, , 512 p. (ISBN 978-1-285-98302-8, présentation en ligne)
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  20. Joel W. Palka, The A to Z of Ancient Mesoamerica, Rowman & Littlefield, , 199 p. (ISBN 978-0-8108-7566-1, présentation en ligne)
  21. Eric h. Cline, Trois pierres c'est un mur... Une histoire de l'archéologie, CNRS, , 431 p. (ISBN 978-2-271-12493-7, présentation en ligne)
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  24. Charles E. Hilton, Benjamin M. Auerbach, Libby W. Cowgill, The Foragers of Point Hope : The Biology and Archaeology of Humans on the Edge of the Alaskan Arctic, Cambridge University Press, (ISBN 978-1-139-99210-7, présentation en ligne)
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