Ikaruga

jeu vidéo de 2001
Ikaruga

Développeur
Éditeur
Arcade : Sega
Dreamcast : ESP
GameCube : Infogrames
Réalisateur
Compositeur
Producteur

Date de sortie
Arcade
JP
Dreamcast[1]
JP
GameCube[2]
JP
AN
EU
Xbox Live Arcade[3]
Steam (PC)[4]
Nintendo Switch[5]
Genre
Shoot them up vertical
Mode de jeu
Un joueur, deux joueurs simultanés
Plate-forme

Langue

Évaluation
ESRB : E ?
PEGI : 3+ ?
Site web

Ikaruga (斑鳩?) est un jeu vidéo développé par la société japonaise Treasure. Il s’agit d'un shoot them up à défilement vertical, édité uniquement au Japon sur borne d'arcade par Sega en 2001, puis sur Dreamcast par ESP en septembre 2002. Il est porté sur GameCube en 2003, sur Xbox Live Arcade en 2008 et est disponible sur Steam[4] depuis le puis sur Nintendo Switch le [5].

Initialement baptisé Project RS2, Ikaruga est parfois perçu comme le successeur spirituel de Radiant Silvergun, shoot them up réputé, développé par Treasure en 1998 sur Saturn. Ikaruga s’en distingue fortement en centrant son gameplay autour du concept de bichromie, inspiré de leur précédent titre Silhouette Mirage.

L'un des rares titres du genre à être sorti sur console de sixième génération, Ikaruga est considéré comme l'un des plus grands et des plus difficiles shoot them up de l’histoire.

Les deux kanjis formant « Ikaruga » signifient « ikaru » et « en mire », l'ikaru étant un pinson vivant au Japon dont le plumage est noir et blanc.

Système de jeu modifier

Généralités modifier

L'innovation d'Ikaruga est la différenciation de tous les mécanismes du jeu en deux couleurs : le blanc et le noir (bien que pour des raisons de visibilité, ces deux couleurs soient entourées par un halo bleu et rouge). Seul un projectile de couleur opposée à l'Ikaruga peut le détruire. S'il est de la même couleur, il est absorbé et augmente le stock d'énergie du vaisseau qui peut être libéré à tout moment en une rafale de rayons destructeurs d'autant plus nombreux que l'énergie stockée est importante.

Si les ennemis ne peuvent pas changer de couleur, le joueur, lui, peut alterner instantanément de l'une à l'autre et profiter ainsi des effets de la polarité. Un ennemi touché par un tir de couleur opposée sera détruit deux fois plus rapidement, mais s'il est détruit par un tir de même couleur, il libérera un paquet de balles en direction de l'Ikaruga que celui-ci pourra absorber.

Le principe de chain modifier

Le côté puzzle du jeu et la ressource principale de scoring se situe ici.

Lorsqu'on détruit successivement trois vaisseaux de la même couleur, on obtient un point de chain, si tout de suite après on en redétruit 3 autres d'une même couleur, on obtient un deuxième point, et ainsi de suite, la limite étant à 8. (par exemple 3 vaisseaux noirs puis 3 blancs puis 3 blancs puis 3 noirs équivalent à 4 chains). À chaque point de chain, le score initial de 100 est doublé. Si jamais le joueur touche un vaisseau de la mauvaise couleur au milieu d'une série de 3, la chain entière est cassée et il faut reprendre au début. Plus le nombre de chain augmente, plus les points rapportés par celles-ci sont importants (jusqu'à un maximum de 25600 contre 1 00 pour le même nombre d'ennemis tués sans avoir respecté ce principe). Il faut donc obligatoirement cibler ses attaques et ne pas tirer au hasard, en plus d'esquiver les tirs et d'alterner en permanence sa couleur si l'on désire obtenir des scores élevés.

Équipe de développement modifier

Accueil modifier

Autres médias modifier

Kotobukiya, une entreprise spécialisé dans les figurines et le modélisme, produit des figurines du vaisseau de Ikaruga une version noire et une version blanche.

Liens externes modifier

Notes et références modifier

  1. (en) « Ikaruga for Dreamcast technical information », sur GameSpot.
  2. (en) « Ikaruga for GameCube release summary », sur GameSpot.
  3. (en) « Ikaruga for Xbox 360 release summary », sur GameSpot.
  4. a et b (en) « Ikaruga on Steam », sur Steam.
  5. a et b (en) « Jeu vidéo : « Ikaruga », ou la recherche de l’état second », sur Le Monde.
  6. Vincent Oms, Test - Ikaruga, mai 2003, Jeux vidéo Magazine no 32, p. 52.
  7. Jihem, Test du jeu Ikaruga, 28 mai 2003, Jeuxvideo.com.