Illies

commune française du département du Nord

Illies
Illies
L'église Saint-Vaast.
Blason de Illies
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Lille
Intercommunalité Métropole européenne de Lille
Maire
Mandat
Daniel Hayart
2020-2026
Code postal 59480
Code commune 59320
Démographie
Gentilé Illilois
Population
municipale
1 664 hab. (2021 en augmentation de 13,27 % par rapport à 2015)
Densité 210 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 33′ 43″ nord, 2° 49′ 55″ est
Altitude Min. 20 m
Max. 41 m
Superficie 7,91 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Béthune
(banlieue)
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Annœullin
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Illies
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Illies
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Illies
Liens
Site web http://www.illies.fr/

Illies [ili] est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. Elle fait partie de la Métropole européenne de Lille.

Géographie modifier

Localisation modifier

Communes limitrophes d’Illies
Aubers Herlies
Lorgies Illies
La Bassée Salomé Marquillies

Géologie et relief modifier

Hydrographie modifier

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 701 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lesquin à 20 km à vol d'oiseau[3], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 740,0 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Illies est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune, une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes[10] et 356 052 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[13],[14].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (77,7 %), zones agricoles hétérogènes (10,8 %), zones urbanisées (6,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,8 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports modifier

Illies est desservie par la rocade des Weppes, qui la relie à l'agglomération lilloise, et par la route nationale 47 qui la relie à Lens et à la rocade minière.

La gare de Salomé sur la ligne de Fives à Abbeville est proche de la commune d'Illies et assure sa desserte. Cette gare est desservie par des TER Hauts-de-France de la ligne C50 reliant Béthune et Lille-Flandres.

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 62, 236, 930, 932, 933, 934, 935 et par les lignes de transport à la demande 22R, 25R, 28R, 62R et 74R du réseau Ilévia[16].

Toponymie modifier

La particularité essentielle du village d'Illies est d'avoir un Bourg qui concentre l'essentiel des activités de la commune, mais aussi des hameaux présentant image, personnalité et fonctions propres. La Toponymie d'Illies et de ses lieux-dits a été étudiée en détail dans l'ouvrage "Illies et ses lieux-dits" de Chantal Dhennin-Lalart[17].

Histoire modifier

Avant la Révolution française modifier

La seigneurie et les seigneurs modifier

La seigneurie d'Illies, tenue du châtelain de Lille, comprenait un manoir sur motte entourée d'eau, sept bonniers d'héritages, un moulin à vent, des rentes dues par vingt hôtes et tenants et plusieurs hommages.

Le seigneur d'Illies avait le droit de faire porter la chandelle chaque année, le mercredi de la Pentecôte, en certain lieu de sa seigneurie, nommé le Riez de l'Escoeul, et d'y faire l'ébattement ordinaire du jour ; de faire tirer l'oiselet ou le gay le jour de Pâques closes, en tel lieu de sa seigneurie que bon lui semblait, en donnant une quenne[Quoi ?] d'étain; de se faire rendre les comptes des marguilliers et des ministres des pauvres.

L'abbaye de Loos possédait des biens à Illies, entre autres le manoir de l'Escoeul, près du grand chemin conduisant au moustier d'Illies. Pierre Carpentier, trentième abbé de Loos, était né à Illies[18].

Dans un acte de la fin du XIIe siècle, Wautier, doyen de La Bassée, fait savoir que se trouvant dans l'église d'Illies, où étaient beaucoup d'ecclésiastiques et de laïques, Hugues, chevalier d'Illies s'approcha de l'autel, en présence de l'assemblée, et offrit, per virgam et cespitem, à l'abbaye de Loos un jardin et le champ voisin, provenant de Godin, avec la seule réserve d'un cens annuel de onze deniers, payables à la Noël[19].

Pierre dit Bruniel ou Bruniau, écuyer, était sire d'Illies et homme du châtelain de Lille en 1344 et 1347[20]. On rencontre successivement comme seigneur d'Illies : Pierre Le Brun, chevalier, en 1389 ; Marc d'Illies ; Pierre d'Illies, écuyer, fils de feu Marc et de demoiselle Jeanne de Canteleu, en 1455 ; Jennin d'Illies fils de Pierre, en 1456. Après eux vint, en 1467, Jean de Ligny, dit Gallois, le conseiller du châtelain Louis de Luxembourg. Gallois trépassa, le , et eut sa sépulture à gauche du grand autel d'Illies. Marguerite de Ligny, sans doute fille de Gallois, était dame d'Illies en 1478 ; elle avait épousé Robert de Marquillies, dit Jennart, et lui avait donné Antoine de Marquillies, seigneur d'Illies en 1501.

Quelques années plus tard, dès 1510, paraît Frédéric de Melun, seigneur d'Illies, de Gamans à Illies et de Hingettes, fils bâtard de Jean de Melun, chevalier, seigneur d'Epinoy. Le bâtard de Melun, échanson de Charles, archiduc d'Autriche, en 1512, épousa, par contrat du , Antoinette de Willerval, fille de Jean, écuyer, seigneur de Cottenes, et fut gouverneur, bailli et capitaine du château de Béthune, en 1522. Il laissa trois enfants auxquels il partagea ses biens, le et dont l'aîné suit.

Pierre de Melun, chevalier, seigneur de Cottenes/Cottes, de Hingettes, d'Illies et de Gamans, épousa, par contrat du  ; Philippe de Chables, dame de Bailleulmont ; elle était veuve en 1584,ayant eu six enfants, entre autres :

  • Adrien 1er, de Melun, seigneur de Cottenes.
  • Hugues de Melun, qui suit.
  • Anne de Melun, mariée à Louis de Mailly, seigneur de Quesnoysur-Deûle, fils d'Edme et de Gabrielle d'Oignies.

Hugues de Melun, chevalier, seigneur d'Illies et de Gamans, épousa Marguerite Le Vasseur, fille de Jean (ou Julien), seigneur de Werquigneul, dont il eut 13 enfants. Le cinquième, Barthélemy François de Melun, fut seigneur d'Illies et d'Omicourt. Il vivait, en 1696, avec Marie-Elisabeth Obbert, sa femme. Leur fille, Marie Anne-Françoise de Melun, héritière d'Illies, épousa, le , son parent Adrien-Frédéric de Melun, chevalier, seigneur de Cottenes, arrière-petit-fils d'Adrien 1er seigneur de Cottenes. Adrien Frédéric vivait encore en 1725[21], ayant au moins une fille, Adrienne-Louise-Isabelle de Melun, qui épousa, le , Guy-Louis, chevalier de Guines, titré ensuite comte de Guines de Souastre. Il mourut à Paris en , ayant pour successeur son fils Adrien-Louis de Bonnières, comte de Souastre, dit le comte de Guines et ensuite le duc de Guines, naquit le , fut colonel du régiment de Navarre en 1761, brigadier des armées du roi, en 1762. Sa femme, Caroline-Françoise-Philippine de Montmorency, était fille de Louis-François, appelé prince de Montmorency, seigneur de Neuville-Witasse, et de Marie-Anne-Thérèse, baronne de Blin. Adrien-Louis, duc de Guines, seigneur d'Illies, prit part en ces qualités à l'assemblée des nobles du Bailliage de Lille, appelée à élire les députés aux États-Généraux de 1789.

Fiefs sis à Illies modifier

Charlet (le demi-bonnier), à Illies, tenu du châtelain de Lille et consistant en un demi-bonnier de terre. A Frédéric de Melun, seigneur d'Illies, au commencement du XVIe siècle. Gamans, à Illies, fief vicomtier tenu du châtelain de Lille à dix livres de relief, comprenait dix bonniers de terre ahanable près du Moulin d'Illies et du lieu nommé le Martinoy, des rentes et plusieurs hommages.

Jeanne de Gamans, veuve de Louis d'Estaimbourg, possédait ce fief en 1456. En 1509, le bâtard de Melun, Frédéric, fils de Jean de Melun, seigneur d'Espinoy, était seigneur de Hingettes et de Gamans. Il eut pour successeur son fils, Pierre de Melun, seigneur de Cottenes, Saint Hilaire, Hingettes, Gamans, allié à dame Philippe de Bailleulmont. Leur fils, Hugues de Melun, chevalier, fut seigneur d'Illies et de Gamans.

Le Hus, à Illies, fief vicomtier tenu du châtelain de Lille à dix livres de relief, comprenait sept mencaudées de terre, des rentes, les rejets et plantis sur les chemins et flégards du fief[pas clair]. Messire Estout d'Estouteville possédait ce fief du chef de sa femme Bonne de Herbamez, en 1456. Puis Jacques de Le Candèle, époux d'Isabelle Deliot, par achat ; leur fils Guillemot de Le Candèle, en 1504. Ensuite Jean de Buns, fils de Lancelot, en son vivant maître d'hôtel de Madame Honorine de Melun, douairière de Mastrecq.

Leauwe, à Illies, fief vicomtier tenu du châtelain de Lille à trente sous de relief, comprenait trois bonniers d'héritage et des rentes. Les possesseurs de ce fief étaient Colart Ly Auwe, en 1389 ; Porrus de Leauwe, chevalier, seigneur de Lambres et de Cambrin en 1456 ; Jeanne Du Pret, fille de Jacques et d'Isabeau Watepate, et épouse de Jean du Mez de Croix, 1505, seigneur de la Corbeillerie, à Croix, mort sans génération ; Wallerand de Croix, du chef de sa femme, Catherine de Waes, fille de Laurent et de Marie Du Pret, dame de Triestres. Catherine de Waes était veuve de Jean de La Rivière, seigneur de Warnes, dont le fils Philippe de La Rivière, seigneur de Warnes, hérita du fief de Leauwe qu'il transmit à son fils Philippe, écuyer, seigneur de Warnes, lequel le releva en 1608. Willy et Gavelin, à Illies, fief vicomtier tenu du châtelain de Lille à 7 sous parisis de relief, consistait en rentes. Les possesseurs de ce fief furent successivement Jeanne de Lepierre,1389 ; Henri de La Vacquerie ; Pierre de La Vacquerie, son frère ; La dame de Rabodenghes, 1456 ; Bertrand de Beaufremez, écuyer, licencié ès-lois, 1504; — Jean de Zellebecque, dit Tacon, écuyer, seigneur de La Cessoye à Lambersart ; sa fille Jeanne de Zellebecque, épouse de Floris de Penin, écuyer. Le Transloy, à Illies, faisait originairement partie du domaine des châtelains, mais il en fut détaché avec le comté de Herlies, la ville de La Bassée et la terre de Garnin, pour former ensemble un seul fief sous le nom et titre de Comté de Herlies et seigneurie de La Bassée, à tenir directement de la salle de Lille, lequel fief fut vendu le .

Le Transloy, tenu de la salle de Lille en toute justice haute, moyenne et basse exercée par les hommes cottiers du lieu, lesquels allaient prendre conseil a la loi de La Bassée et connaissaient de tous cas criminels et civils et de toutes amendes jusqu'à soixante livres, consistait en rentes sur plusieurs hôtes et tenants qui devaient pour relief double rente au décès des hommes seulement, le relief n'étant point dû au décès des femmes. L'Escoeul, à Illies, comprenait un manoir possédé par l'abbaye de Loos qui en tenait une partie en franc-alleu et tenait le reste en fief du Châtelain de Lille en justice de vicomte et à un éperon d'or de relief sans autre service ni redevance[22].

Depuis la Révolution française modifier

En 1802-1803, Illies fait partie des quelques communes du département du Nord où existe un culte protestant, de même qu'à Lecelles, Walincourt, Saulzoir[23]...

Première Guerre Mondiale modifier

Le village d'Illies a été envahi par l'armée allemande dès l’automne 1914 et a été occupé totalement par les Allemands jusqu’à la fin de 1918. Tout le village a évacué. Trois ans, quatre, voire cinq années de combat, d’exil, de séparation. Ce sujet a été longuement étudié dans l'ouvrage "Illies, lieu de mémoire de la Grande Guerre"[24].

Politique et administration modifier

Situation administrative modifier

Illies dans son canton et son arrondissement.

Tendance politique modifier

Administration municipale modifier

Liste des maires modifier

Maire de 1802 à 1807 : P. A. Leblancq[25],[26].

Maire en 1881 : Leroy-Dubois[27].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1950 Victor Delerue    
1950 1970 Jean Carle    
1970 1973 Marcel Malbranque    
1973 1983 Mme Victor Delerue    
1983 1989 Roland Bacquet    
1989 2001 Eric Decramer    
2001 En cours Daniel Hayart PS  
Les données manquantes sont à compléter.

Instances judiciaires et administratives modifier

La commune relève du tribunal d'instance de Lille, du tribunal de grande instance de Lille, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Lille, du tribunal de commerce de Tourcoing, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.

Politique environnementale modifier

Jumelages modifier

Population et société modifier

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[29].

En 2021, la commune comptait 1 664 habitants[Note 3], en augmentation de 13,27 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1491 1021 1981 1641 2851 3381 4191 4761 468
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 4511 5401 6091 5141 4501 4161 3881 3631 368
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 3671 3791 4711 2051 2031 2021 2051 1781 193
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 1981 2361 1561 0831 1941 2581 3881 4061 409
2017 2021 - - - - - - -
1 6241 664-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 41,6 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 16,9 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 801 hommes pour 834 femmes, soit un taux de 51,01 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[32]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
1,1 
2,4 
75-89 ans
5,8 
11,8 
60-74 ans
12,1 
18,6 
45-59 ans
19,8 
21,5 
30-44 ans
23,2 
19,7 
15-29 ans
15,9 
25,6 
0-14 ans
22,1 
Pyramide des âges du département du Nord en 2020 en pourcentage[33]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,1 
75-89 ans
14,6 
60-74 ans
16 
19,2 
45-59 ans
18,6 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,6 
15-29 ans
19,1 
20,5 
0-14 ans
18,2 

Santé modifier

Enseignement modifier

Illies fait partie de l'académie de Lille.

Sports modifier

Illies Vert Parc Golf Club
  • Le Vert Parc Golf Club .- [34].

Média modifier

Cultes modifier

Économie modifier

Culture et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

  • L'église Saint-Vaast. Détruite au cours de la première guerre mondiale, elle a été reconstruite après 1918 sur l'emplacement de l'édifice néogothique de Charles Leroy, l'architecte de la basilique-cathédrale Notre-Dame-de-la-Treille de Lille.
  • Le cimetière allemand de la première guerre mondiale où reposent 2 890 soldats allemands.
  • La chapelle du village de Ligny-le-Grand

Personnalités liées à la commune modifier

Chantal Dhennin-Lalart, docteure en Histoire et Civilisations (Laboratoire HLLI à ULCO[pas clair], Université Lille-III−Charles-de-Gaulle) a vécu une grande partie sa vie à Illies. Elle a publié plusieurs ouvrages sur ce village, dont La Mémoire de l'Écuelle ou Une certaine histoire d'Illies et du pays de Weppes[35].

Héraldique modifier

Les armes d’Illies se blasonnent ainsi : « D'azur à sept besants d'or, 3, 3 et 1 au chef du même. »

Le blason de Carvin est très ressemblant.

Pour approfondir modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Illies et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Lille-Lesquin » (commune de Lesquin) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Lille-Lesquin » (commune de Lesquin) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Béthune », sur insee.fr (consulté le ).
  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Lille (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. « Plan du réseau Ilévia 2022-2023 » [PDF], sur ilevia.fr, (consulté le ).
  17. Chantal Dhennin-Lalart, Illies et ses lieux-dits, Paris, 2003, réédité en 2020 (présentation en ligne).
  18. J. Le Groux, La Flandre gallican
  19. Charles de l'abbaye de Loos, no 43.
  20. Abbaye de Loos, no 258 et 261.
  21. P. Anselme, T.V, pages 238-241
  22. Th. Leuridan, Les Châtelains de Lille, Cartulaire no 203.
  23. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 169-170, lire en ligne.
  24. Chantal Dhennin-Lalart, Illies, lieu de mémoire de la Grande Guerre, Paris, 2007, réédité en 2020 (présentation en ligne).
  25. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 274, lire en ligne.
  26. « Annuaire statistique Département du Nord Année 1807 », p. 136/ Image 166..
  27. « Le Petit Nord : journal politique quotidien ["puis" journal républicain quotidien du matin "puis" journal républicain absolument indépendant] », sur Gallica, (consulté le ), p. 3..
  28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  32. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Illies (59320) », (consulté le ).
  33. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
  34. « Golf Du Vert Parc . ».
  35. Chantal Dhennin-Lalart, La Mémoire de l'Écuelle ou une certaine histoire d'Illies et du pays de Weppes, Paris, 2003, réédité en 2020 (présentation en ligne).