Imi Knoebel

peintre allemand

Imi Knoebel, de son vrai nom Klaus Wolf Knoebel, né le à Dessau[réf. nécessaire], est un artiste contemporain allemand. Il est principalement connu pour ses peintures et ses sculptures minimalistes.

Imi Knoebel
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Carmen Knoebel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Distinctions

Biographie

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De 1964 à 1971, il étudie avec Joseph Beuys à l'Académie des beaux-arts de Düsseldorf[1] en compagnie de Blinky Palermo (avec lequel il partage un atelier), Jörg Immendorff et Katharina Sieverding[2]. Avec Giese et Blinky Palermo (pseudonyme pour Peter Heisterkamp) Knoebel formait un courant d'art minimal parmi les élèves de Beuys - contrairement aux autres élèves de Beuys à la même époque comme Joerg Immendorf, qui se sont tournés vers l'art d'agit-prop. Au début des années 1970 Knoebel faisait partie des habitués du Ratinger Hof, lieu très en vue de la scène de l'époque et situé dans la vieille ville de Düsseldorf, géré par Carmen Knoebel avec Ingrid Kohlhoefer (la femme de Christof Kohlhoefer). D'abord Knoebel créa les Linienbilder en noir et blanc (1966-68). Sous l'influence de Kasimir Malevitch et de son carré noir naissent des sculptures aux surfaces plates, faites de panneaux juxtaposés (ex. Sandwich I et Sandwich II, Pinakothek der Moderne, Munich), ou de lattes et de panneaux d'aluminium très colorés qui par leur alignement évoquent les dessins de Piet Mondrian (par exemple INNINN, Pinakothek der Moderne, Munich). Aujourd'hui Imi Knoebel vit et travaille à Düsseldorf.

En , Imi Knoebel est devenu docteur honoris causa de l'université Friedrich-Schiller d'Iéna. C'est Frank Stella de New York qui prononça le panégyrique à son adresse.

En 2008 on commanda à Knoebel la réalisation des six nouveaux vitraux de la cathédrale de Reims. Ils ont été installés pour la célébration des 800 ans de la cathédrale, en 2011. Les fenêtres se trouvent dans les deux ailes à gauche et à droite du vitrail de Chagall[3].

Engagement politique et social

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En 1982 Imi Knoebel commença à s'engager pour Solidarność contre la loi martiale en Pologne, ainsi que Georg Baselitz, Joseph Beuys, Walter Dahn, Jörg Immendorff, Rune Mields, Gerhard Richter, Katharina Sieverding, Thomas Schütte, Günther Uecker et Franz Erhard Walther. Des œuvres présentées auparavant au Kunstmuseum de Düsseldorf furent mises aux enchères le au bénéfice de Solidarność[4].

Puis en 1988 Imi Knoebel créa le Kinderstern (étoile des enfants), une œuvre d'art qui, aujourd'hui, encore, lutte pour les droits des enfants, en finançant des projets pour leur défense. Johannes Stuettgen définit l'intention du Kinderstern comme telle : « l'art réel ne peut se concevoir comme un enjolivement ou une mystification des injustices sociales, bien que les enfants en soient les premières victimes. Le Kinderstern ne se veut pas non plus une idée caritative parmi tant d'autres, laquelle ne se contenterait que de masquer la misère établie par les systèmes régnants[5]. »

Œuvres

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Les œuvres de Knoebel sont conservées dans de nombreux musées, parmi lesquels la Dia:Beacon à Beacon aux États-Unis, le Fonds régional d'art contemporain (FRAC) en France, le Kunstmuseum St. Gallen en Suisse, le Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen en Allemagne et le Malmö Konsthall en Suède.

En 2011, il réalise de nouveaux vitraux dans la cathédrale de Reims pour l'année de son 800e anniversaire.

Expositions

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Notes et références

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Bibliographie

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  • Imi Knoebel: Works 1968–1996 (catalogue d'exposition, Amsterdam, Stedelijk Museum, 1996).

Liens externes

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