Incident d'Amakasu

crime policier perpétré par la Kempetai à la suite du séisme du Kantō, Japon (1923)

L'incident d'Amakasu (甘粕事件, Amakasu-jiken?) est un crime policier qui se déroula le pendant le chaos qui suivit le séisme de 1923 de Kantō. De peur que des anarchistes profitent du désastre pour renverser le gouvernement, un escadron de la Kempetai (police militaire) menée par le lieutenant Masahiko Amakasu arrêta Sakae Ōsugi, Noe Itō et le neveu de Sakae, Munekazu Tachibana, âgé de six ans. Ils furent battus et étranglés, et leurs corps furent jetés dans un puits[1].

La page du journal Mainichi Shimbun sur la mort de Noe Itō et Sakae Osugi.
Masahiko Amakasu en 1940

Le meurtre de ces anarchistes connus, accompagné en plus de celui d'un petit garçon, surprit et mit en colère beaucoup de Japonais. L'auteur du crime, Masahiko Amakasu, fut condamné à dix ans de prison mais il fut libéré au bout de trois ans.

La pierre tombale de Munekazu Tachibana, sur laquelle son père a fait graver, en japonais, « Massacré par des chiens, en même temps que Sakae et Noe Osugi » est conservée au temple Kakuozan Nittaiji à Nagoya[1].

Culture populaire

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Le film Eros + Massacre de 1969 dépeint cet incident.

Notes et références

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  1. a et b Kenichiro Fuji, 'Killed by dogs': A father's rage carved in tombstone of boy slain after 1923 Kanto quake, The Mainichi (16 septembre 2023).

Voir aussi

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