Indépendance du Panama de l'Espagne

L’indépendance du Panama par rapport à l'Espagne, est le processus d'émancipation qui se déroule entre le 10 novembre et le et à l'issue duquel le territoire qui compose le Panama actuel rompt les liens coloniaux qui le lient à l'Empire espagnol, mettant un terme à 320 ans de vie coloniale.

Acta de Independencia de Panamá.

Le mouvement panaméen d'indépendance vis-à-vis de la Couronne espagnole débute le avec l' indépendance de La Villa de Los Santos (es) dirigée par Segundo Villareal, rapidement imitée par d'autres villes de la province comme Natá, Penonomé, Ocú (es) et Parita (es).

L'indépendance de la province est finalement proclamée le et dans la foulée le nouveau pays décide de rejoindre volontairement la Grande Colombie de Simón Bolívar en même temps que le Venezuela, l'Équateur et la Nouvelle-Grenade (actuelle Colombie).

Trois jours plus tard, le 1er décembre de la même année, l'indépendance de la province de Veragua (qui correspond alors à la moitié occidentale de l'actuel Panama) est proclamée dans la ville de Santiago de Veraguas. La province décide elle aussi de rejoindre la Grande Colombie.

Cet épisode de l'histoire panaméenne est présenté par plusieurs historiens comme la seule et unique indépendance du pays, la sécession de 1903, au cours de laquelle, avec l'aide des États-Unis, le Panama quitte la Colombie n'étant considéré que comme une simple « séparation »[1].

Antécédents

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Contexte politico-économique

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Premières tentatives d'indépendance

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Premier cri d'indépendance

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Le colonel José de Fábrega (es), libérateur du Panamá.

La Proclamation d'indépendance

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Le Panamá décide de manière « volontaire » de s'unir au Vénézuela, à l'Équateur et à la Colombie au sein de la Grande Colombie.

Réactions

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Références

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Voir aussi

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Liens externes

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