Ingeborg Barz
Ingeborg Barz, née le à Berlin, était membre de la première génération de la Fraction armée rouge.
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Biographie
modifierL'association "Secours noir" plutôt anarchiste, contrairement au Secours rouge (Allemagne), plutôt marxiste[1] est cofondée en 1971 par Ingeborg Barz et son ami Wolfgang Grundmann, d'abord proches du Mouvement du 2 Juin, juste avant d'être recrutés à l'automne 1971 par Gudrun Ensslin la "RAF";
Le , Ingeborg Barz, Wolfgang Grundmann et Klaus Jünschke prennent d'assaut une banque de Kaiserslautern pour la cambrioler. Au cours de l'attaque, qui n'est pas tout de suite attribuée à la RAF, un policier est tué[2].
Le , Ingeborg Barz téléphone à sa mère qu'elle veut quitter la RAF, mais le , on la retrouve sur la liste des 19 terroristes recherchés, publiée par la presse[3]. Son meurtre par la RAF demeure une rumeur, les recherches dans la forêt de Gernsheim, où son corps aurait été enterré, ayant été infructueuses[4].
En 1974, ses empreintes digitales seront retrouvées sur une boîte de pilules dans un hôtel à Belfast et la membre de la RAF Inga Hochstein déclarera publiquement l'avoir rencontrée au printemps 1975 dans un pub de Hambourg.
Notes et références
modifier- Extraits du livre d'Anne Steiner et Loïc Debray: La Fraction armée rouge : guérilla urbaine en Europe occidentale, Éditions Méridiens Klinsieck, 1987, (BNF 36630562), L'Échappée, 2006, (ISBN 2-915830-05-3) [1]
- "Chronologies of Modern Terrorism", par Barry Rubin, et Judith Colp Rubin, Editions Routledge, 2015
- « La Fraction Armée rouge »
- (de) « Die verschwundenen Terroristen », Die Welt, 15 février 2007.