Institut kurde de Paris

Fondation culturelle
Institut kurde de Paris
Pour la défense d'une culture millénaire en péril
Histoire
Fondation
Cadre
Sigle
IKPVoir et modifier les données sur Wikidata
Zone d'activité
International
Type
Forme juridique
Structure
Fondation
Domaine d'activité
Autres organisations fonctionnant par adhésion volontaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Financement
Dons privés & Subventions du gouvernement français
Siège
106 Rue La Fayette
75010 Paris
Pays
Coordonnées
Organisation
Fondateur
Vice-président
Fouad Hussein, Dr Najmaddine KARIM
Trésorier
Site web
Identifiants
SIREN
OpenCorporates
Carte

L'Institut kurde de Paris, créé le , est un organisme culturel indépendant qui n'est pas politisé et qui se veut laïc. Après dix années d'activité sous la forme d'une association loi de 1901, l'Institut kurde, par un décret en date du du Premier ministre français, est devenu une fondation reconnue d'utilité publique[1].

Son siège est situé 106 rue La Fayette (10e arrondissement de Paris).

Action modifier

Il regroupe des intellectuels et artistes kurdes d'horizons divers ainsi que des spécialistes occidentaux du monde kurde. Cet institut a pour vocation d'entretenir la communauté kurde dans la connaissance de sa langue, de son histoire et de son patrimoine culturel. Il tente aussi de contribuer à l'intégration des immigrés kurdes d'Europe dans leurs sociétés d'accueil mais aussi de faire connaître au public étranger les Kurdes, leur culture, leur pays et leur situation actuelle.

Fonctionnement modifier

Aujourd'hui, il est dirigé par un Conseil d'administration de quinze membres, dont deux représentants des ministères français de la Culture et de l'Intérieur. Ce conseil est renouvelé tous les trois ans. Dans le respect de la démocratie, du pluralisme et d'une participation aussi large que possible des intellectuels, des écrivains, des chercheurs et des artistes de la diaspora kurde à ses activités, l'Institut kurde s'est doté d'un Conseil culturel et scientifique (CCS) qui est composé de cinq sections : les sciences humaines, la langue et la littérature, les arts, l'information, les droits de l'homme et l'animation socio-culturelle. Un rôle important dans la diffusion de la culture à double sens.

En 2015, sa fermeture est envisagée, faute de financement suffisant[2].

Publication de revues modifier

Kurmancî modifier

Depuis 1987, l'Institut publie une revue de travaux linguistiques, Kurmancî. Les auteurs d'articles s'y expriment en kurde, en turc, en français et en anglais[3].

Études kurdes modifier

Depuis 2000, l'Institut publie une revue bi-annuelle de travaux et de recherches sur la civilisation, la culture, l'histoire, la littérature, l’anthropologie et la société kurdes, Études Kurdes. La revue est éditée intégralement en langue française. Outre les articles des contributeurs, la revue publie aussi des documents historiques disparus ou inédits, comme des lettres et des déclarations d'acteurs politiques kurdes de la première moitié du XXe siècle. Depuis sa création, la direction de la revue est assurée par Joyce Blau[4].

Notes et références modifier

  1. Décret du 2 mars 1993 portant reconnaissance d'une fondation comme établissement d'utilité publique, publiée au Journal Officiel du , sur legifrance.gouv.fr, consulté le .
  2. Kendal Nezan, « Injustice française envers les Kurdes », tribune libre, sur lemonde.fr, .
  3. (en) « Kurmancî », sur Institutkurde.org (consulté le )
  4. Clémence Scalbert-Yücel, « Une perspective historique sur les études kurdes. Entretien avec Joyce Blau », European Journal of Turkish studies, no 5 « Power, ideology, knowledge - deconstructing Kurdish Studies »,‎ (e-ISSN 1773-0546, DOI 10.4000/ejts.797).

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier