Iodure de nickel(II)
L'iodure de nickel(II) est un composé inorganique constitué de nickel et d'iode, de formule NiI2.
Iodure de nickel(II) | |
Hexahydrate de l'iodure de nickel(II) | |
Identification | |
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Synonymes |
iodure de nickel |
No CAS | |
No ECHA | 100.033.319 |
SMILES | |
InChI | |
Apparence | solide noir pour le composé anhydre solide vert pour l'hexahydrate |
Propriétés chimiques | |
Formule | NiI2 |
Masse molaire[1] | 312,502 3 ± 0,000 5 g/mol I 81,22 %, Ni 18,78 %, |
Propriétés physiques | |
T° fusion | 797 °C[2] |
Solubilité | soluble dans l'eau et l'éthanol[3] |
Masse volumique | 5,38 g·cm-3[3] |
Précautions | |
SGH | |
Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | |
modifier |
Apparence et structure cristalline
modifierL'iodure de nickel(II) est un solide noir. L'hexahydrate est vert[4]. Dissout dans l'eau, il donne un complexe de couleur bleue-verte[5], caractéristique des composés de nickel(II).
La structure cristallographique de l'iodure de nickel(II) est celle du chlorure de cadmium[4].
L'hexahydrate possède un système trigonal du groupe d'espace , de paramètres a = 7,64 Å et c = 4,88 Å[6].
Synthèse
modifierL'iodure de nickel(II) anhydre peut être obtenu par réaction entre le nickel métallique et le diiode[4].
Une autre voie de synthèse est l'iodation du chlorure de nickel(II) à l'aide d'iodure de sodium[7].
Il est aussi possible de synthètiser l'iodure de nickel(II) en faisant réagir de l'hydroxyde de nickel(II) ou du carbonate de nickel(II) avec de l'acide iodhydrique[8].
On peut aussi l'obtenir par déshydratation du composé pentahydraté[9].
Utilisations
modifierL'iodure de nickel(II) peut être utilisé comme catalyseur de réactions de carbonylation[10].
Notes et références
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Nickel(II) iodide » (voir la liste des auteurs).
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Nickel(II)-iodid » (voir la liste des auteurs).
- Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
- Iodure de nickel(II) sur le site de SigmaAldrich.
- (en) Kenichi Yamanoi et Shinichi Saito, « Nickel(II) iodide », dans e-EROS Encyclopedia of Reagents for Organic Synthesis,
- Catherine Housecroft et Alan Sharpe (trad. de l'anglais par André Pousse), Chimie inorganique, Bruxelles/Paris, De Boeck, , 1097 p. (ISBN 978-2-8041-6218-4, lire en ligne), p. 730
- (en) CRC Handbook of Chemistry and Physics, Boca Raton (FL), CRC Press, (ISBN 0-8493-0486-5)
- Michèle Louër et Daniel Grandjean, « Structure cristalline et expansion thermique de l'iodure de nickel hexahydrate », Journal of Solid State Chemistry, vol. 7, no 2, , p. 222-228 (DOI 10.1016/0022-4596(73)90157-6)
- Arnold F. Holleman, Egon Wiberg et Nils Wiberg, Lehrbuch der Anorganischen Chemie, Berlin, de Gruyter, , 102e éd., 2149 p. (ISBN 978-3-11-017770-1), p. 1713
- (de) Georg Brauer, Handbuch der präparativen anorganischen Chemie, Stuttgart, Enke, , 3e éd., 2113 p. (ISBN 3-432-87823-0), p. 1688
- (en) Laird G. L. Ward et J. R. Pipal, « Anhydrous Nickel (II) Halides and their Tetrakis(Ethanol) and 1,2-Dimethoxyethane Complexes », Inorganic Syntheses, vol. 13, , p. 154–164 (DOI 10.1002/9780470132449.ch30)
- (en) W. Bertleff, M. Roeper et X. Sava, « Carbonylation », dans Ullmann’s Encyclopedia of Industrial Chemistry, Weinheim, Wiley-VCH, (DOI 10.1002/14356007.a05_217)