Ionic (navire de 1903)

Le SS Ionic (deuxième du nom) est un paquebot-mixte britannique à vapeur mis en service en 1903. Servant conjointement la White Star Line et la Shaw, Savill & Albion Line, il dessert la Nouvelle-Zélande durant toute sa carrière. Durant la Première Guerre mondiale, il fait office de transport de troupes et manque d'être torpillé dans ses fonctions. Le Ionic est vendu en 1934, puis démoli en 1937.

Ionic
illustration de Ionic (navire de 1903)

Type Paquebot-mixte
Classe Classe Athenic
Histoire
Chantier naval Harland and Wolff, Belfast, Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Lancement
Mise en service (121 ans)
Statut Détruit en 1936 à Osaka, Japon
Caractéristiques techniques
Longueur 142,5 m
Maître-bau 19,2 m
Tirant d'eau 9,4 m
Tonnage 12 352 tjb
Propulsion Deux hélices mues par des machines à quadruple expansion
Vitesse 14 nœuds
Caractéristiques commerciales
Passagers 688
Carrière
Armateur White Star Line
Pavillon Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Port d'attache Liverpool

Histoire

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Construction et début de carrière

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Le Ionic est construit par les chantiers Harland & Wolff de Belfast. Lancé le [1], il fait partie d'une série de trois paquebots dits de classe Athenic avec l’Athenic et le Corinthic, chargés de desservir la route entre le Royaume-Uni et la Nouvelle-Zélande pour la White Star Line[2].

Il est à l'origine construit pour transporter de la viande et des passagers entre ces deux continents. Il effectue son voyage inaugural de Londres à Wellington via Le Cap le [1]. Il est le premier navire pourvu de la télégraphie sans fil à employer cette route.

La Première Guerre mondiale et après

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En 1914, au début de la Première Guerre mondiale, le Ionic est réquisitionné comme transport de troupes pour le Corps expéditionnaire de Nouvelle-Zélande et le , il échappe de peu à une torpille alors qu'il croise en Méditerranée[3]. Il opère dans le cadre du Liner Requisition Scheme de 1917 à 1919[4]. Le , le Ionic reprend son service via le canal de Panama. En 1927, il vient en aide à l'équipage d'un bateau de pêche français, le Daisy, qui s'était échoué dans les Grands Bancs[1]. Il subit une dernière refonte 1929 pour ne transporter que des passagers de classe cabine et de troisième classe.

En 1934, à la suite de la fusion de la White Star Line et de la Cunard, le Ionic est vendu à la Shaw, Savill & Albion Line qui s'en servait déjà en service conjoint avec la White Star depuis le début de sa carrière. Sa nouvelle compagnie lui laisse son nom mais lui donne le préfixe de RMS, le navire étant affecté au transport du courrier en plus de celui de passagers[2]. Il est vendu en 1936 à des démolisseurs[5], entame sa dernière traversée en septembre, et est démoli à Osaka, au Japon, l'année suivante[4]. Sa cloche et une photographie du navire sont exposées au musée mémorial de la guerre d'Auckland[1].

Caractéristiques

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Le Ionic est pourvu d'une cheminée ocre surmontée de noir et de quatre ponts destinés aux passagers. Il est aussi équipé de quatre mâts prévus pour porter des voiles en cas de panne de machines, mais les voiles n'ont jamais été installées. Il est propulsé par deux hélices actionnées par des machines à vapeur à quadruple expansion lui permettant de voguer à une vitesse moyenne de 14 nœuds. Il dispose d'éclairage électrique (chose encore rare sur les navires de l'époque) et d'un pont promenade ouvert[4].

À l'origine, ses cabines peuvent transporter 121 passagers de première classe, 117 en seconde et 450 en troisième. Il dispose également d'une cale réfrigérée[1].

Références

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  1. a b c d et e (en) Ionic, The Ship List. Consulté le 11 août 2009
  2. a et b (en) WSL Ionic (2d) 1903-1936, White Star Ships. Consulté le 11 août 2009
  3. (en) Ionic 2, The White Star Line. Consulté le 11 août 2009
  4. a b et c (en) S/S Ionic (2), White Star Line, Norway Heritage. Consulté le 11 août 2009
  5. (en) « Ionic's Last Trips In Pacific Recall 33-Year Service », Christian Science Monitor,‎ (lire en ligne, consulté le ) :

    « Announcement by the Shaw Savill & Albion Company that the liner Ionic is to be sold at the end of this year recalls the 50 years of the history of direct steam service between New Zealand and the homeland. »

Annexes

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Articles connexes

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Liens externes

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