Iota Centauri

étoile de la constellation du Centaure

Iota Centauri (ι Cen / ι Centauri) est une étoile de la constellation du Centaure. Sa magnitude apparente est de +2,75[2].

ι Centauri
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 13h 20m 35,817s[1]
Déclinaison −36° 42′ 44,24″[1]
Constellation Centaure
Magnitude apparente +2,75[2]

Localisation dans la constellation : Centaure

(Voir situation dans la constellation : Centaure)
Caractéristiques
Type spectral A2V[2]
(kA1,5hA3mA3Va[3])
Indice U-B +0,03[2]
Indice B-V +0,04[2]
Indice R-I −0,01[2]
Variabilité aucune
Astrométrie
Vitesse radiale +0,1 ± 0,6 km/s[4]
Mouvement propre μα = −341,11 mas/a[1]
μδ = −86,14 mas/a[1]
Parallaxe 55,49 ± 0,17 mas[1]
Distance 58,8 ± 0,2 al
(18,02 ± 0,06 pc)
Magnitude absolue +1,47[5]
Caractéristiques physiques
Masse 2,5 M[6]
Âge 0,35 × 109 a[6]

Désignations

ι Cen, HR 5028, HD 115892, HIP 65109, GJ 508.1, GJ 9441, CD−36 8497, CPD−36 5880, FK5 496, GC 18039, LTT 5138, SAO 204371[7]

ι Centauri est une étoile blanche de la séquence principale de type spectral A2V[2]. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Hipparcos, elle est située à ∼ 58,8 a.l. (∼ 18 pc) de la Terre[1]. Elle est environ 2,5 fois plus massive que le Soleil et elle est âgée de 350 millions d'années[6].

L'étoile présente un excès d'émission dans l'infrarouge, ce qui indique la présence d'un disque de débris en orbite. Ce disque s'étend dans un rayon orbital de 6 ua. La poussière est inhabituellement lumineuse pour une étoile de cet âge, ce qui suggère qu'un phénomène doit avoir récemment accru la quantité de poussières, telle qu'une collision entre planétésimaux. Alternativement, les planétésimaux du système pourraient avoir des propriétés inhabituelles. En date de 2011, les recherches d'exoplanètes dans ce système n'avaient encore rien donné[6].

Iota Centauri apparaît être membre du groupe mouvant d'IC 2391, qui comprend environ 16 étoiles qui se déplacent ensemble dans l'espace, et qui sont probablement nées au sein d'un même nuage moléculaire il y au moins 45 millions d'années[8].

Notes et références

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  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a b c d e f et g (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  3. (en) R. O. Gray et al., « Contributions to the Nearby Stars (NStars) Project: spectroscopy of stars earlier than M0 within 40 pc-The Southern Sample », The Astronomical Journal, vol. 132, no 1,‎ , p. 161–170 (DOI 10.1086/504637, Bibcode 2006AJ....132..161G, arXiv astro-ph/0603770)
  4. (en) G. A. Gontcharov, « Pulkovo Compilation of Radial Velocities for 35 495 Hipparcos stars in a common system », Astronomy Letters, vol. 32, no 11,‎ , p. 759 (DOI 10.1134/S1063773706110065, Bibcode 2006AstL...32..759G, arXiv 1606.08053)
  5. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  6. a b c et d (en) Sascha P. Quanz et al., « Searching for Gas Giant Planets on Solar System Scales: VLT NACO/APP Observations of the Debris Disk Host Stars HD172555 and HD115892 », The Astrophysical Journal Letters, vol. 736, no 2,‎ , p. L32 (DOI 10.1088/2041-8205/736/2/L32, Bibcode 2011ApJ...736L..32Q, arXiv 1106.4528, S2CID 118506333)
  7. (en) * iot Cen -- High proper-motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  8. (en) Tadashi Nakajima, Jun-Ichi Morino et Misato Fukagawa, « Potential Members of Stellar Kinematical Groups within 20 pc of the Sun », The Astronomical Journal, vol. 140, no 3,‎ , p. 713–722 (DOI 10.1088/0004-6256/140/3/713, Bibcode 2010AJ....140..713N)

Liens externes

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