Iota Leonis
Iota Leonis est une étoile triple[11] de la constellation du Lion. Sa magnitude apparente combinée est de 3,94[2]. D'après la mesure de sa parallaxe par le satellite Hipparcos, le système est distant d'environ ∼ 79 a.l. (∼ 24,2 pc) de la Terre[1].
Ascension droite | 11h 23m 55,45273s[1] |
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Déclinaison | +10° 31′ 46,2195″[1] |
Constellation | Lion |
Magnitude apparente | 3,94[2] |
Localisation dans la constellation : Lion | |
Type spectral | F3 V[3] |
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Indice U-B | +1,420[4] |
Indice B-V | +0,456[4] |
Variabilité | suspectée[5] |
Vitesse radiale | −10,3 km/s[6] |
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Mouvement propre |
μα = +141,45 mas/a[1] μδ = −79,14 mas/a[1] |
Parallaxe | 42,24 ± 0,83 mas[1] |
Distance |
79 ± 2 al (24,2 ± 0,7 pc) |
Masse | 1,62-1,70 M☉[7] |
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Rayon | 2,1 R☉[8] |
Gravité de surface (log g) | 3,98[9] |
Luminosité | 11,5 L☉[7] |
Température | 6 739 K[9] |
Métallicité | 0,06[9] |
Rotation | 16 km/s[7] |
Âge | 1,7 Ga[7] |
Désignations
Propriétés
modifierIota Leonis A
modifierL'étoile primaire du système, Iota Leonis A, est une étoile jaune-blanc de la séquence principale de type spectral F3 V et d'une magnitude apparente de 4,06[12]. Baize (1989) a proposé qu'elle possède un compagnon avec qui elle formerait un sous-système d'une période d'environ 16 ans[13], bien que cela n'ait jamais pu être confirmé par des observations ultérieures[14].
Iota Leonis B
modifierLa deuxième composante confirmée du système est désignée Iota Leonis B. D'une magnitude apparente de 6,71[12], elle orbite autour de Iota Leonis A avec une période de presque 200 ans, et depuis son passage au périastre en 1948, la séparation entre les deux étoiles s'accroît graduellement[15]. Iota Leonis B a une masse qui est environ 8 % plus grande que celle du Soleil[15]. C'est une naine jaune de type spectral G3V, assez semblable au Soleil[16].
Iota Leonis C
modifierLa troisième étoile, désignée Iota Leonis C, est une naine orange de type spectral K6V et de onzième magnitude. Elle est localisée à une distance angulaire de 331 secondes d'arc et à un angle de position de 346° de la paire AB, avec qui elle partage une distance, un mouvement propre, et une vitesse radiale communes[11].
Nom
modifierElle était appelée 太微右垣三, "la troisième (étoile) du mur droit de l'enclos du palais suprême" ou 次將 (Tsze Tseang, en mandarin cìjiàng), "le Vice-Général", dans l'astronomie traditionnelle chinoise[17].
Références
modifier- (en) Floor van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy and Astrophysics, vol. 474, no 2, , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752v1). Entrée du catalogue sur VizieR : I/311.
- (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050, (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
- (en) Helmut A. Abt, « MK Classifications of Spectroscopic Binaries », The Astrophysical Journal Supplement, vol. 180, no 1, , p. 117–118 (DOI 10.1088/0067-0049/180/1/117, Bibcode 2009ApJS..180..117A)
- (en) F. Rufener, « Second catalogue of stars measured in the Geneva Observatory photometric system », Astronomy & Astrophysics Supplement Series, vol. 26, , p. 275−351 (Bibcode 1976A&AS...26..275R)
- (en) Kukarkin, B. V., et al., Nachrichtenblatt der Vereinigung der Sternfreunde e.V. (Catalogue of suspected variable stars), Moscow, Academy of Sciences USSR Shternberg, (Bibcode 1981NVS...C......0K)
- (en) R. E. Wilson « General Catalogue of Stellar Radial Velocities » () (Bibcode 1953GCRV..C......0W, lire en ligne, consulté le )
— « (ibid.) », Carnegie Institute, Washington D.C., - (en) Bi, S.-L.; Basu, Sarbani; Li, L.-H., « Seismological Analysis of the Stars γ Serpentis and ι Leonis: Stellar Parameters and Evolution », The Astrophysical Journal, vol. 673, no 2, , p. 1093–1105 (DOI 10.1086/521575, Bibcode 2008ApJ...673.1093B)
- (en) M. L. Malagnini et C. Morossi, « Accurate absolute luminosities, effective temperatures, radii, masses and surface gravities for a selected sample of field stars », Astronomy and Astrophysics Supplement Series, vol. 85, no 3, , p. 1015–1019 (Bibcode 1990A&AS...85.1015M)
- (en) Suchitra Balachandran, « Lithium depletion and rotation in main-sequence stars », Astrophysical Journal, Part 1, vol. 354, , p. 310−332 (DOI 10.1086/168691, Bibcode 1990ApJ...354..310B)
- (en) * iot Leo -- Spectroscopic binary sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- (en) Andrei Tokovinin, « HR 4399 », sur Multiple Star Catalog (MSC) (consulté le )
- (en) C. Fabricius et al., « The Tycho double star catalogue », Astronomy & Astrophysics, vol. 384, , p. 180–189 (DOI 10.1051/0004-6361:20011822, Bibcode 2002A&A...384..180F)
- (en) P. Baize et M. Petit, « Étoiles doubles orbitales à composantes variables », Astronomy & Astrophysics Supplement Series, vol. 77, , p. 497-511 (Bibcode 1989A&AS...77..497B)
- (en) Brian D. Mason et al., « The 2001 US Naval Observatory Double Star CD-ROM. I. The Washington Double Star Catalog », The Astronomical Journal, vol. 122, no 6, , p. 3466 (DOI 10.1086/323920, Bibcode 2001AJ....122.3466M)
- (en) Klaus Fuhrmann, « Nearby stars of the Galactic disc and halo - IV », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 384, no 1, , p. 173–224 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2007.12671.x, Bibcode 2008MNRAS.384..173F)
- (en) * iot Leo B -- High proper-motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- Richard Hinckley Allen: Star Names — Their Lore and Meaning: Leo
Voir aussi
modifier- (en) Iota Leonis sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- (en) Iota Leonis A sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- (en) Iota Leonis B sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- (en) Iota Leonis C sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- (en) Bright Star Catalogue, « HR 4399 », sur Alcyone