Isabelle St-Pierre
Isabelle St-Pierre est une artiste de la parole. Poète, slameuse et conteuse, elle a fait entendre sa voix dans plusieurs lieux de la francophonie : au Québec, comme dans le reste du Canada, en France et en Acadie. Elle a animé de nombreuses soirées autour de la poésie, du conte et du slam.
Biographie
modifierIsabelle St-Pierre « dirige et anime depuis 2005, des dizaines de spectacles, micros ouverts, concours, ateliers. » Parmi ceux-ci, on compte le Festival de conte de Bouche à Oreille, le Festival Interculturel du conte du Québec, le Festival de contes et légendes en Abitibi-Témiscamingue, le Festival de la parole de la Baie Sainte-Marie, etc[1].
De 2005 à 2010, elle dirige le volet « conte et slam » de l'État d'Urgence (ATSA)[2], invitant plusieurs artistes à prendre part et donnant la parole à des sans-abris[3].
Depuis 2012, elle co-organise les Slam Sessions Montréal, soirées de style micro-ouvert dans lesquelles plusieurs artistes sont invités à performer[4].
En 2016, aux côtés de Caroline N. Hotte, elle crée une vigile poétique contre la violence faite aux femmes autochtones, nommée Paroles Fauves, qui a lieu à la librairie Le Port de tête à Montréal[5],[6]. « Paroles fauves veut canaliser un mal-être, une révolte, une tristesse — et aider, par la narration collective, à comprendre ce qui a pu se passer, pourquoi, et quelles en sont les conséquences, négatives ou positives[6]. »
Elle fait, en 2017, une résidence artistique à Banff au Banff Centre for Arts and Creativity dans le cadre du programme Spoken Word[1].
En 2019, dans le cadre du quatorzième numéro de la revue Littoral, elle publie ses Chroniques boréales dans lesquelles elle nous livre des histoires de son passage dans un Sept-Îles enneigé[7]. Dans ce texte, « elle nous livre sa poésie réaliste, comme elle la nomme; une poésie d’observation qui témoigne simplement de ce qu’elle vit, de ce qu’elle voit; une poésie radiographique. Sa parole est toujours vivante, tout comme son art. C’est la première fois qu’elle livre un texte sur papier, plutôt que sur scène, grâce à l’appel de texte que lui a fait l’équipe du Groupe de recherche sur l’écriture nord-côtière (GRÉNOC) »[8].
Elle a pris part à de nombreuses reprises aux Dimanches du conte, évènement cofondé par André Lemelin et Jean-Marc Massie. « Depuis, elle dirige et coproduit la série des Cabarets Poésie All-Star (Dimanches du conte et festival des Grandes Gueules) avec Debout : Actes de parole, a survécu à la Grande nuit de la poésie de St-Venant-de-Paquette et au festival Contabadour, a fait partie de la distribution du Cabaret des Hypothèses (FIL) dédié au croisement entre la science et la littérature[3]. »
Prix et honneurs
modifier- 2017 : Résidence artistique au Banff Centre for Arts and Creativity dans le cadre du programme Spoken Word.
Notes et références
modifier- « Isabelle St-Pierre », sur Regroupement du conte au Québec, (consulté le )
- « ATSA | État d'urgence 2010 », sur atsa.qc.ca (consulté le )
- « Isabelle St-Pierre | Les Dimanches du Conte », sur www.dimanchesduconte.com (consulté le )
- « Isabelle Saint-Pierre », sur Les Filles électriques (consulté le )
- « PAROLES FAUVES : vigile poétique contre la violence faite aux femmes autochtones », sur CDÉACF (consulté le )
- Geneviève Tremblay, « Dire l’abus sans mâcher ses mots », sur Le Devoir, (consulté le )
- « Index de Littoral », sur Grenoc (consulté le )
- « Les chroniques boréales d’Isabelle St-Pierre », sur La Fabrique culturelle (consulté le )
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
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