Isabelle de Bourbon
Isabelle de Bourbon (née en 1437 - morte le ), comtesse de Charolais, était la fille de Charles Ier de Bourbon, duc de Bourbon et d'Agnès de Bourgogne. Princesse de sang royal, elle descend de Saint Louis par Robert de Clermont, le fondateur de la maison capétienne de Bourbon.
Isabelle de Bourbon | |
Portrait d'Isabelle de Bourbon. | |
Titre | Comtesse de Charolais (1454-1465) |
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Prédécesseur | Catherine de France |
Successeur | Marguerite d'York |
Biographie | |
Dynastie | Maison de Bourbon |
Naissance | |
Décès | Abbaye Saint-Michel d'Anvers |
Père | Charles Ier de Bourbon |
Mère | Agnès de Bourgogne |
Conjoint | Charles le Téméraire |
Enfants | Marie de Bourgogne |
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Le , elle épousa à Lille son cousin Charles le Téméraire, comte de Charolais et futur duc de Bourgogne. Elle lui apportait en dot la seigneurie de Château-Chinon.
Cette union fut une union heureuse car Isabelle de Bourbon était une fort jolie femme et son époux en tomba amoureux et lui fut fidèle[1], attitude rare à l'époque et contrastant avec les frasques de son père Philippe le Bon.
Le , elle donna le jour à Marie de Bourgogne.
Elle meurt le , vraisemblablement de la tuberculose[2] à l'abbaye Saint-Michel à Anvers alors qu'elle rejoignait sa fille.
Son monument funéraire a été déplacé en la cathédrale Notre-Dame d'Anvers[3], et dix des vingt-quatre statuettes originales sont conservées au Rijksmuseum Amsterdam[4] (les autres ont été volées).
Ascendance
modifierRéférences
modifier- Jean-Pierre Soisson, Charles le Téméraire, Éditions Grasset et Fasquelle, 1997, p. 99-100.
- Christian Kiening, « Rhétorique de la perte. L'exemple de la mort d'Isabelle de Bourbon (1465) », Médiévales, vol. 13, no 27, , p. 15–24 (DOI 10.3406/medi.1994.1307, lire en ligne, consulté le )
- « Effigy of Isabella of Bourbon by UNKNOWN MASTER, Flemish », sur wga.hu (consulté le ).
- Notice sur le site du musée
Liens externes
modifier- Christian Kiening, « Rhétorique de la perte. L'exemple de la mort d'Isabelle de Bourbon (1465) », Médiévales, vol. 13, no 27, , p. 15–24 (DOI 10.3406/medi.1994.1307, lire en ligne, consulté le ).