Islam au Gabon
Les musulmans sont peu nombreux au Gabon : les statistiques disponibles varient entre 1 %[1] et 12 %[2] de la population. Il est donc très difficile d'en estimer le nombre et il semble qu'ils soient surtout étrangers (entre 80 et 90 % des pratiquants).
Néanmoins, l'ex-président gabonais, Ali Bongo, est un musulman. Son père, Omar Bongo, décédé en 2009, s'était converti à l'islam en 1973[3]. Le Gabon est un pays membre de l'Organisation de la coopération islamique.
Histoire
modifierL'islam institutionnalisé
modifierEn 2004, la première conférence des musulmans du Gabon a eu lieu dans la capitale, Libreville. Cette conférence avait pour objet de promouvoir un islam tolérant et suffisamment unifié dans ses pratiques et son organisation concrète. La conférence a débouché sur une charte du culte musulman[4] et sur la création du Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon (CSAIG), un organisme qui unifie tous les musulmans gabonais. Ali Bongo en est le Raïs.
L'islam et l'État
modifierCertaines fêtes musulmanes sont des jours fériés : l'Aïd el-Fitr et l'Aïd el-Kebir. Par ailleurs, la télévision gouvernementale laisse des temps d'antenne aux imams, comme aux clercs des différentes confessions chrétiennes.[réf. nécessaire]
Voir aussi
modifierLien externe
modifierRéférences
modifier- (en) « notice Gabon sur le CIA World FactBook »
- (en) « Gabon, International Religious Freedom Report 2006 »
- « Gabon : Omar Bongo Ondimba, un président œcuménique », JeuneAfrique, (lire en ligne)
- « Charte du culte musulman », sur Site du conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon