Ismael Silva

compositeur et chanteur de samba

Mílton de Oliveira Ismael Silva, plus connu sous le nom d'Ismael Silva, né le à Niterói et mort le à Rio de Janeiro, est un compositeur et chanteur brésilien.

Ismael Silva
Photographie en noir et blanc d'un homme assis, vêtu d'un complet. Il a un mur dans le dos. Devant lui sont posés trois instruments de percussions. Il tient dans sa main gauche un autre instrument de percussion, plus petit que les autres, peut-être un tamborim. Sa main droite est levée, prête à frapper l'instrument. L'homme a la bouche ouverte.
Ismael Silva en 1960.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 72 ans)
Rio de JaneiroVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Genre artistique
Distinction
Ordre du Mérite culturel (en) ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Ismael Silva naît le à Niterói[1]. Cadet d'une fratrie de cinq enfants, il est orphelin de père à l'âge de trois ans, ce qui l'oblige à déménager avec sa mère de Praia de Jurujuba, à Niterói, vers la ville de Rio de Janeiro[2].

En 1928[3], il est l'un des fondateurs de la première école de samba, Deixa Falar[4].

À l'âge de 15 ans, il écrit la samba Já desisti, considérée comme sa première composition. En 1925, il fait enregistrer sa première samba : Me faz affectiones. Cette composition favorise son rapprochement avec Francisco Alves, connu sous le nom de Chico Viola ou Roi de la Voix.

Aux côtés de Nílton Bastos et Francisco Alves, Ismael a formé le trio connu sous le nom de Bambas do Estácio et qui a donné naissance à ce qui est considéré comme l'une des plus belles sambas de l'histoire : se você jurar. Après la mort de Nilton, sa collaboration avec Noel Rosa débuta. Les dix-huit compositions du duo font d'Ismael Silva Poeta da Vila le partenaire le plus fréquent de Noel Rosa.

Il est considéré comme l'une des figures les plus importantes de l'histoire de la samba urbaine[5].

Ismael Silva meurt le à Rio de Janeiro[6], à la suite d'une crise cardiaque[7].

Références

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  1. Jean-Paul Delfino, Brasil, a música : panorama des musiques populaires brésiliennes, Editions Parenthèses, , 231 p. (lire en ligne), p. 59
  2. (pt) « Ismael Silva », sur enciclopedia.itaucultural.org.br (consulté le )
  3. (en) Beatriz Jaguaribe, Rio de Janeiro : Urban Life through the Eyes of the City, (lire en ligne)
  4. (pt) Bruno Laurato, Verde, amarelo, azul e rosa, (lire en ligne)
  5. (en) Anand Prahlad, The Greenwood Encyclopedia of African American Folklore : Q-Z, , 1557 p. (lire en ligne), p. 1136
  6. (pt) Eliete Eça Negreiros, « O grande Ismael Silva », dans Amor à música, (lire en ligne)
  7. (pt) Flávio dos Santos Gomes, Jaime Lauriano et Lilia Moritz Schwarcz, « Ismael Silva : Biografias afro-brasileiras », dans Enciclopédia negra, (lire en ligne)

Liens externes

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