Ivan Barbovitch
Ivan Gavrilovitch Barbovitch (en russe : Ива́н Гаври́лович Барбо́вич), né le dans l’empire russe et décédé le à Munich, était un général de cavalerie russe, participant à la Première Guerre mondiale et à la guerre civile russe (dans les armées blanches du sud de la Russie.
Ivan Gavrilovitch Barbovitch Иван Гаврилович Барбович | ||
Naissance | ||
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Décès | (à 73 ans) Munich |
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Origine | Empire russe | |
Allégeance | Empire russe Armées blanches |
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Arme | Cavalerie | |
Grade | Lieutenant général | |
Années de service | 1896 – 1920 | |
Commandement | Division de cavalerie | |
Conflits | Guerre russo-japonaise, Première Guerre mondiale, guerre civile russe | |
Distinctions | Ordre de Saint-Georges |
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Formation
modifierDiplômé de l’école militaire de junker de cavalerie d’Elisavetgrad (1896). Il poursuit ses études à l’école d’officiers tirailleurs d’Oranienbaum et à l’école d’officiers de cavalerie de Saint-Pétersbourg.
Officier des hussards
modifierÀ partir de 1896 Barbovitch sert dans le 30e régiment des dragons d’Ingrie (qui devient en 1907 le 10e régiment de hussards d’Ingrie). Il participe à la guerre russo-japonaise. Pendant la Première Guerre mondiale il commande le 2e escadron de son régiment.
Pour son action lors de la victoire de la 10e division de cavalerie dans les combats de Iaroslavits, le , il reçoit une épée de Saint-Georges. En 1915 il reçoit l’ordre de Saint-Georges de IVe classe pour une attaque contre des troupes autrichiennes.
En 1916 il devient colonel. Le il commande le 10e régiment de hussards d’Ingrie.
Guerre civile
modifierEn février 1918 il est démobilisé et réside à Kharkov, refusant de servir dans l’armée ukrainienne. Il forma un détachement de cavalerie avec d’anciens camarades de régiment (66 hussards et 9 officiers) avec lequel il partit le de Tchougouïev pour rejoindre l’armée des volontaires du général Dénikine, en route son détachement grossit et mena des combats contre ses poursuivants (principalement des détachements des troupes de Makhno).
Dans l’armée des volontaires
modifierLa jonction avec les troupes de Dénikine s’opéra dans le gouvernement de Tauride. Le il est inclus dans les rangs de l’armée des volontaires et fait partie de la réserve jusqu’en . Le 1er mars 1919 il devient commandant du 2e régiment de cavalerie (du général Drozdovski) dans l’armée de Crimée et d’Azov. Lors de combats à Perekop le il est blessé par baïonnette à la tête mais reste à son poste. En avril- il commande la brigade de cavalerie du 3e corps d’armée du général Slachtchev. De mai à il commande la 1re brigade de cavalerie de la 2e division de cavalerie du 5e corps de cavalerie du général Iouzefovitch. D’octobre au il commande la 2e division de cavalerie. Le il est promu général-major.
Le , lors de la retraite de l’armée blanche, il prend le commandement du 5e corps de cavalerie, transformé en raison de pertes en brigade de cavalerie puis élargi de nouveau en division (qu’il commanda jusqu’en mars 1920). À la tête de la division il combattit la première armée de cavalerie rouge vers Bataïsk, Olguinskaïa et Egorlytskaïa. En il couvrit la retraite des Forces Armées du Sud de la Russie vers Novorossiisk.
Dans l’armée russe du général Wrangel
modifierEn il commande la 1re division générale de cavalerie de l’armée russe du général Wrangel et participe aux combats en Tauride. Le il est promu lieutenant général[1]. En septembre- il commande le corps de cavalerie. Il est décoré de l’ordre de Saint-Nicolas le Thaumaturge de IIe classe (ordre institué par le baron Wrangel). D'après le témoignage de son porte-drapeau, Liev Yakovlévitch Kotoff, il menait des charges intrépides.
Le le corps de cavalerie du général Barbovitch subit de lourdes pertes au cours de combats avec les anarchistes ukrainiens commandés par Semen Karetnikov. La défaite du corps de cavalerie sonna le glas des efforts de défense de la Crimée.
L’exil
modifierEn Barbovitch est évacué avec ses hommes de Yalta à Gallipoli. À partir de septembre 1921 il vit à Belgrade, où il servait au sein du ministère de la guerre du royaume des Serbes, Croates et Slovènes. Il fit partie de l’union générale des combattants russes.
En septembre 1944 il part en Allemagne, où après la Seconde Guerre mondiale, il vit dans un camp de réfugiés proche de Munich.
Notes
modifier- Graf Keller, Moscou : NP « Possev », 2007 (ISBN 5-85824-170-0), p. 316