Iwan Gilkin

poète belge
Iwan Gilkin
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Activités
Parentèle
Maurice de Waleffe (beau-frère)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Distinction
Vue de la sépulture.

Florimond Jean François Gilkin dit Iwan Gilkin, né le à Bruxelles[1] et mort dans la même ville le , est un écrivain et poète belge d'expression française.

Biographie modifier

Florimond Jean François Thomas - dit Iwan - Gilkin, né à Bruxelles le 7 janvier 1858 est le fils aîné de Charles Thomas Gilkin, né à Verviers en 1825, négociant textile venu s'installer à Bruxelles puis agent de change, et de Jeanne Mathilde Vanden Broeck[2], née à Bruxelles en 1823, qui s'étaient mariés à Bruxelles[3] en 1857.

Ses parents voulurent le prénommer Iwan en hommage au défunt entrepreneur verviétois Iwan de Biolley (1818 - 1854, dont les prénoms officiels étaient cependant Jean Henri), mais ce fut refusé par l'officier d'état civil bruxellois. Plus tard, Iwan Gilkin utilisera ce prénom comme nom d'écrivain.

Issu d'un milieu catholique aisé, Iwan Gilkin fait ses études de droit à l'université catholique de Louvain où il se lie d'amitié notamment à Emile Verhaeren et Albert Giraud. Il sera d'ailleurs le témoin de ce dernier lors de son duel en 1885 contre Edmond Picard.

Après avoir fait un stage au palais de justice de Bruxelles, chez Edmond Picard, il quitte le barreau pour le journalisme et la littérature[1].

Parnassien, tenant de l'art pour l'art, le climat paroxystique et sulfureux de son principal recueil, La nuit (1897), "pèlerinage lyrique de l'enfer", doit beaucoup à Baudelaire mais surtout à Lautréamont que les poètes de La Jeune Belgique avaient découvert en 1885. Il a également publié Prométhée (1899) et Le cerisier fleuri (1899) ainsi que des drames historico-philosophiques (Savonarole ; Egmont).

Cofondateur de La Jeune Belgique qu'il dirigea à la suite de Valère Gille de 1891 à 1897, il fut élu membre de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique en 1920.

Iwan Gilkin avait épousé à Bruxelles[4] en 1898 Jeanne Charlotte Joséphine Cartuyvels, et était dès lors le beau-frère du journaliste et écrivain Maurice de Waleffe.

Œuvres modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

  • La Damnation de l'artiste (1890)
  • Ténèbres (1892)
  • Stances dorées, commentaire sacerdotal du tarot (1893)
  • La Nuit (1897), recueil de poèmes reprenant ceux de La Damnation de l'artiste (hormis Confarreatio), et ceux de Ténèbres auxquels il adjoindra 54 poèmes originellement parus, pour la plupart, dans La Jeune Belgique. Les Stances dorées ne sont pas incluses dans La Nuit.
  • Prométhée, poème dramatique (1899)
  • Le Cerisier fleuri (1899)
  • Jonas (1900)
  • Savonarole, drame (1906)
  • Étudiants russes, drame en 3 actes (1906)
  • Le Sphinx (1907)
  • Le Roi Cophétua, drame (1919)
  • Les Pieds d'argile (1921)
  • Soixante-dix quatrains d'après Omar Khayyâm (1923)
  • Egmont, drame (1926)

Prix modifier

Notes et références modifier

  1. a et b Gérard Walch - Anthologie des poètes français contemporains, tome 3
  2. Jeanne Mathilde Vanden Broeck était la fille de Jean Baptiste Vanden Broeck né à Willebroek le 8 juillet 1776, résidant à Bruxelles, au Quai aux Houilles, batelier de profession, qui avait épousé à Bruxelles le 10 septembre 1806 (acte 435) Marie Anne Lamal, née à Bruxelles le 5 avril 1785, résidant à Bruxelles, au Quai aux Houilles. L'un des témoins était Jean François Van Dievoet, âgé de 30 ans, résidant à Bruxelles, section 4, n° 328.
  3. Bruxelles, acte de mariage n° 56 du 20 janvier 1857. Les futurs époux ont passé un contrat de mariage pardevant le notaire De Doncker à Bruxelles le 15 janvier 1857. Charles Thomas Gilkin, né à Verviers le 25 décembre 1825, résidant à Bruxelles, à la rue d'Arenberg, négociant, est le fils de feu Thomas Jérome Gilkin et de feue Marie Anne Deprez. Jeanne Mathilde Vanden Broeck, née à Bruxelles le 31 janvier 1823, résidant à Bruxelles, à la rue de la Chancellerie, est la fille de feu Jean Baptiste Vanden Broeck et de feue Marie Anne Lamal. Les témoins du mariage sont Dominique Vanden Broeck, frère de la future, âgé de 43 ans, résidant à Bruxelles, doreur sur bois, Lambert Joseph Duprez, oncle du futur, âgé de 59 ans, résidant à Bruxelles, négociant, Pierre Florimond Vanden Broeck, frère de la future, âgé de 45 ans, résidant à Bruxelles, négociant, Joseph Smeyers, beau-frère du futur, âgé de 48 ans, résidant à Schaerbeek, contrôleur des monnaies.
  4. Bruxelles, acte de mariage n° 1565 du 1er septembre 1898. Les futurs époux ont passé leur contrat de mariage pardevant Me De Tiège, notaire à Bruxelles le 18 juillet 1898. Florimond Jean François Thomas Gilkin, né à Bruxelles le 7 janvier 1858, résidant à Saint-Josse-ten-Noode, homme de lettres, est le fils de Charles Thomas Gilkin, résidant à Saint-Josse-ten-Noode, sans profession, et de feue Jeanne Mathilde Vanden Broeck. Jeanne Charlotte Josephine Cartuyvels, née à Waleffes le 9 octobre 1878, résidant à Bruxelles, avenue de Cortenbergh n° 13, sans profession, est la fille de feu Joseph Jules Oscar Cartuyvels et de Caroline Lucie Teston, résidant à Bruxelles et sans profession. Les témoins du mariage sont Charles Edouard Vanden Broeck, oncle du futur, âgé de 78 ans, résidant à Bruxelles, sans profession, Emile Delehaye, beau-frère du futur, âgé de 42 ans, résidant à Bruxelles, sans profession, Edmond Godard, cousin de la future, âgé de 45 ans, résidant à Anvers, agent d'assurance, et enfin Maurice Cartuyvels, frère de la future, âgé de 24 ans, résidant à Paris, homme de lettres.
  5. « Prix Archon-Despérouses / Académie française », sur academie-francaise.fr (consulté le ).

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Liens externes modifier