Iwill

peintre français

Iwill[1], pseudonyme de Marie-Joseph Léon Clavel[2], est un peintre français né à Paris le et mort en Bretagne[3] ou à Paris[4] en .

Marie-Joseph Clavel
Iwill (avant 1897) par Eugène Pirou.
Biographie
Naissance
Décès
Pseudonyme
IwillVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
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Membre de
Œuvres principales
Nuit grise (d), Venise au crépuscule (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Marie-Joseph Léon Clavel est le fils de Frédéric Clavel (1822-1902), économiste et philanthrope[5], et d'Amélie Philippe (1822-1904). Il apprend la peinture auprès d'Emmanuel Lansyer et Karl Joseph Kuwasseg[6].

Passant une partie de son enfance à Nancy, il termine ses études au lycée Bonaparte de Paris. Afin de contenter les projets de son père, il débute sa vie active dans le négoce.

Aux premiers jours de la guerre de 1870, il s'engage dans l'armée impériale et y est nommé sergent. Au lendemain des désastres de l'armée de l'est, il est emprisonné en Suisse. C'est dans ce pays que, frappé par la grandeur et la beauté de la nature, il abandonne tout à fait l'idée de faire carrière dans les affaires. Son père ayant une charge au secrétariat de l'Assemblée nationale, il y travaille à son tour comme sténographe parlementaire. Mais il ne songe plus dès lors qu'à s'adonner à la contemplation et à la représentation des paysages naturels.

Célibataire, il réside au palais Bourbon avec ses parents. Il épouse en , à Paris, Marie Pauline Caroline Lacher-Ravaisson Mollien, fille de Félix Ravaisson[7], Joseph Piroux son grand-oncle, est un des témoins du mariage.

À partir de 1875, sous le pseudonyme d'Iwill, il expose au Salon des artistes français, puis un peu plus tard au Salon de la Société nationale des beaux-arts dont il est l'un des fondateurs. Il participe à de très nombreuses expositions orientalistes, aquarellistes et pastellistes tant en France qu'à l'étranger. Il se voit décerner plusieurs récompenses lors des différentes expositions universelles.

Sociétaire des artistes français en 1883, il obtient une mention honorable en 1884, et une médaille d'argent à l'Exposition universelle de 1889. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1894 et reçoit une médaille de bronze à l'Exposition universelle de 1900.

Iwill est un grand voyageur, il plante son chevalet aussi bien aux abords de Paris qu'en Bretagne, Normandie, Hollande, Italie (Rome et Venise[8] notamment) ou la Nouvelle-Zélande. Ses paysages sereins, voire désolés, sont souvent surplombés de ciels chargés.

Œuvres dans les collections publiques

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Distinctions

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Notes et références

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  1. En anglais : « Je le ferai », pseudonyme qu'il prend dès le début de sa carrière.
  2. Eugène Guénin, « Iwill », in Les Parisiens de Paris.
  3. « Échos, Information, le monde et la ville : On annonce la mort brutale en Bretagne du peintre M. J. Iwill », Le Journal, .
  4. Dictionnaire Bénézit.
  5. « Frédéric Clavel, sa vie, son œuvre », Bulletin de la Société historique de Suresnes, .
  6. Exposition : Catalogue 1887.
  7. Selon l'acte no 84 dans l'état-civil de la Ville de Paris, 7e arrondissement, mariage de 1876.
  8. Henri Paulme, « Autour d'une sérénade, poème d'Iwill », Assises scientifiques, Rapport sur le mouvement littéraire.
  9. « Le sierros 94 », notice no 000PE030726, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  10. « Marine », notice no 000PE031249, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  11. « Route des Andelys », notice no 00000074305, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  12. « La fondamenta nuove », notice no 00000077680, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  13. « Le chemin inondé à Berck », notice no 07290021165, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  14. « Cote LH/546/34 ».
  15. « Iwill (Marie-Joseph Clavel) », in: Dictionnaire national des contemporains, 5e tome.

Liens externes

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