Jérôme Guillard

personnalité politique française

Jérôme Guillard est un homme politique français né le à Chartres (Eure-et-Loir)[1],[Note 1] où il est mort le .

Jérôme Guillard
Fonction
Député français
Eure-et-Loir
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 44 ans)
Chartres (France)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Fratrie
Parentèle
François Séverin Marceau (beau-frère)
Emira Marceau (belle-sœur)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

modifier

Il est le fils de François Guillard, secrétaire du clergé de Chartres (1750), secrétaire de la chambre ecclésiastique du diocèse (1752), secrétaire de l’Évêché (1763), et de Marie Edme/Aimée Brissard. Il est le frère puiné de Nicolas-François Guillard (1752-1814), librettiste d'opéras.

En 1785-1789, il est « secrétaire de l’évêché » de Chartres.

D'octobre 1792 à septembre 1793, il est employé au ministère des Affaires Étrangères, puis détaché comme « commissaire du pouvoir exécutif à Chartres », puis « agent national du district »[2]. « Peu après la chute de Robespierre, [il se voit] décerner une couronne de chêne pour être intervenu, au péril de sa propre existence en faveur de Chevard et de 18 autres Chartrains jetés en prison sous l'inculpation de fédéralisme et menacés pour cela de la guillotine »[3].

En 1796, il épouse Joséphine Désirée Félicité Marceau, sœur du général Marceau. De leur union naît en 1797 François Guillard-Marceau. Il est également le beau-frère d'Émira Marceau.

Il est élu député d'Eure-et-Loir au Conseil des Cinq-Cents le 25 germinal an VI ().

Il est nommé commissaire du gouvernement près le tribunal criminel d'Eure-et-Loir le 24 germinal an VIII ().

Selon la base de l'Assemblée nationale, il est « membre de la Légion d'honneur, du 25 prairial an XII () ».

Notes et références

modifier
  1. En mention marginale, il est indiqué que le prénom de Jérôme a été changé en Caius.

Références

modifier
  1. Archives départementales d'Eure-et-Loir, E5/53, registre de la paroisse Saint-André de Chartres 1762-1763, vue 49/60.
  2. Frédéric Masson, Le Département des Affaires Étrangères pendant la Révolution, 1787-1804, Paris, Plon & Cie, 1877, p. 246. Livre numérisé.
  3. Bulletin de la Société archéologique d’Eure-et-Loir, 1977, p. 146.

Voir aussi

modifier

Bibliographie

modifier

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier