Jacqueline Mathieu-Obadia

personnalité politique française

Jacqueline Mathieu-Obadia, née le à Paris, est une femme politique française.

Jacqueline Mathieu-Obadia
Fonctions
Députée française

(3 ans, 6 mois et 20 jours)
Élection 29 novembre 1998 (partielle)
Circonscription 2e des Alpes-Maritimes
Législature XIe (Cinquième République)
Groupe politique RPR
Prédécesseur Jacques Peyrat
Successeur Muriel Marland-Militello
Biographie
Date de naissance (89 ans)
Lieu de naissance 13e arrondissement de Paris
Nationalité Française
Parti politique CNIP
RPR
Profession Dermatologue

Biographie

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Jacqueline Mathieu-Obadia est médecin dermatologue[1]. Avec son époux Jean-Paul Mathieu, également médecin, ils reprennent en 1981 l'établissement thermal de Bains-les-Bains dans les Vosges qui appartenait au père de ce dernier[1]. En août 1987, ils cèdent l'affaire familiale à la Compagnie française du Thermalisme, plus tard appelée Chaîne thermale du Soleil[1].

Engagée au CNIP, elle est adjointe au maire de Nice Jacques Médecin dans les années 1980[2]. En 1990, elle participe aux travaux de la convention des états géneraux de l'opposition RPR et UDF sur l'immigration à Villepinte[3]. En décembre 1992, alors qu'elle est adjointe au maire de Nice Honoré Bailet, celui-ci lui retire ses délégations après qu'elle est devenue la suppléante CNIP du candidat du Front national Jacques Peyrat pour les élections législatives de 1993 dans la deuxième circonscription des Alpes-Maritimes[4],[5]

À la suite de l'élection au Sénat du député Jacques Peyrat le , une élection législative partielle est organisée pour désigner son successeur à l'Assemblée nationale dans la deuxième circonscription. L'élection a lieu les 22 et et est remportée par Jacqueline Mathieu-Obadia, qui se présente sous l'étiquette RPR et avec le soutien de l'UDF, avec 56,39 % des voix au second tour face au socialiste Patrick Mottard (43,61 %)[6]. Elle siège dans le groupe RPR[7].

En 2000, lors du conseil national du RPR, elle est seule à s'opposer à l'investiture par le parti du maire de Nice Jacques Peyrat pour les élections municipales de 2001[8]. Celui-ci lui retire en conséquence en juin 2000 ses délégations de deuxième adjointe au maire de Nice[8]. Elle mène une liste dissidente à ces élections, dont la campagne est axée sur « tout sauf Peyrat », qui échoue à se qualifier pour le second tour avec 8,02 % des voix[9]. En raison de cette candidature dissidente, elle est exclue du RPR le [10].

Détail des fonctions et des mandats

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Mandat parlementaire

Notes et références

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  1. a b et c Rémi Dehaye, L'essor récent de la station thermale de Bains-les-Bains : analyse des résultats d'une nouvelle orientation thérapeutique, Nancy, Faculté de médecine de Nancy, Université Henri-Poincaré, coll. « Thèse pour obtenir le grade de docteur en médecine », (lire en ligne), p. 32.
  2. Cécile Chambraud, « À Nice, la droite fait front commun, la gauche rêve d'un "scénario toulonnais" », Le Monde,‎ , p. 7 (lire en ligne, consulté le ).
  3. « Document de synthèse de la convention des états géneraux de l'opposition sur l'immigration, Villepinte le 31 mars 1990 », sur vie-publique.fr (consulté le ).
  4. « Une adjointe de Nice sans délégation », Les Échos,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. « Jacques Peyrat doit combattre sur trois fronts pour conserver Nice », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. Jean-Pierre Laborde, « La droite conserve les sièges des députés passés au Sénat », Le Monde,‎ , p. 8 (lire en ligne, consulté le ).
  7. « Mme Jacqueline Mathieu-Obadia », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  8. a et b « Une adjointe privée de délégation », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. « Alpes-Maritimes », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. « Exclusion d'une députée RPR », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

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Articles connexes

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Lien externe

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